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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

vendredi 26 septembre 2008

Sarkozy : discours de gauche, action de droite
26 septembre 2008 Laurent Fabius sur le Parisien
Q. Nicolas Sarkozy promet de protéger les Français. Y croyez-vous ?
L.F.Que la crise internationale soit grave, c’est une évidence. Mais le chef de l’Etat l’utilise pour esquiver les questions concrètes comme la baisse du pouvoir d’achat, la hausse du chômage, l’importance des déficits... Le président cède à son habitude de croire qu’en nommant les problèmes, on les résout. Il oublie sa propre responsabilité dans cette crise. Lui et ses ministres n’ont rien vu venir et il a gaspillé les quelques marges de manoeuvre budgétaire dont la France disposait. Enfin, il n’a jamais soutenu l’idée que je proposais d’une relance par l’Union européenne.
Q. Mais « le laisser-faire, c’est fini ! » à l’égard du marché, c’est un discours de gauche...
L.F. Discours de gauche mais action de droite, comme souvent ! On ne peut pas dire d’un côté il faut davantage de régulation et d’Etat et, de l’autre, supprimer des dizaines de milliers d’emplois publics. Je lance un cri d’alarme : les annonces de Sarkozy vont se traduire par un véritable démantèlement des finances des collectivités locales. Au final, les citoyens payeront.
Q. Faut-il sanctionner les responsables de la crise financière ?
L.F.Bien sûr, ceux qui ont agi de manière irrégulière doivent être sanctionnés. Mais nous sommes face à la crise de tout un système. 2008, c’est la crise de l’argent fou ! Et le chef de l’Etat n’a rien fait pour lutter contre. C’est un discours de prétendue vérité qui comporte beaucoup de mensonges. On n’exorcise pas les faits avec des discours. Après cette intervention, beaucoup de nos concitoyens doivent se dire : « paroles, paroles... ».
Q.L’encadrement des parachutes dorés a-t-il vos faveurs ?
L.F.Nous l’avons souvent proposé et, si cela se fait, c’est très bien. Nous pouvons approuver tel ou tel point mais il est dommage d’avoir perdu autant de temps...

réflexion subidiaire Brigetoun : très bien de fustiger la finance folle, mais qui sont les clients et notre président n'a-t-il aucune amitié parmi eux ?

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