Trois questions au socialiste Benoît Hamon, député européen et notamment vice-président de la délégation pour les relations avec les Etats-Unis, après l’élection de Barack Obama à la tête des Etats-Unis.
Quelle réaction vous inspire la victoire de Barack Obama ?
C’est une très bonne nouvelle pour les relations internationales, pour l’environnement et le développement. Mais c’est avant tout une excellente nouvelle pour les Américains, qui peuvent s’attendre à une rupture significative en matière de politique sociale, économique et fiscale. Je ne masque pas mon enthousiasme, qui est peut-être un peu trop débordant car les difficultés vont commencer.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Barack Obama devrait avoir les moyens de sa politique. Il aura probablement une vraie fenêtre de tir, avec un Congrès qui lui sera très favorable, même si aux Etats-Unis, les choses sont un peu plus compliquées que cela. Ses choix seront moins idéologiques et moins inspirés par les vieux dogmes, notamment religieux, que ceux de Bush. (Brigetoun : hum il aura tout de même un beau passif à assumer, et un parti démocrate ou les avis divergent me semble-t-il sur un certain nombre de points en politique extérieure ou en économie - mais je suis une béotienne)
A quand la même révolution en France ?
C’est sûr que nous venons de prendre un sérieux coup de vieux. Et par contraste, l’éclaircie américaine nous renvoie un tableau bien sombre de la situation en France et en Europe. Mais les dirigeants politiques ont la capacité de renouveler les visages et les modèles qui ont conduit à la crise actuelle. C’est un formidable encouragement à bousculer notre mini-Bush. Je note au passage le côté pathétique du retournement de veste d’un Nicolas Sarkozy hier pro-Bush et aujourd’hui pro-Obama parce que c’est dans l’air du temps.
Quelle réaction vous inspire la victoire de Barack Obama ?
C’est une très bonne nouvelle pour les relations internationales, pour l’environnement et le développement. Mais c’est avant tout une excellente nouvelle pour les Américains, qui peuvent s’attendre à une rupture significative en matière de politique sociale, économique et fiscale. Je ne masque pas mon enthousiasme, qui est peut-être un peu trop débordant car les difficultés vont commencer.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Barack Obama devrait avoir les moyens de sa politique. Il aura probablement une vraie fenêtre de tir, avec un Congrès qui lui sera très favorable, même si aux Etats-Unis, les choses sont un peu plus compliquées que cela. Ses choix seront moins idéologiques et moins inspirés par les vieux dogmes, notamment religieux, que ceux de Bush. (Brigetoun : hum il aura tout de même un beau passif à assumer, et un parti démocrate ou les avis divergent me semble-t-il sur un certain nombre de points en politique extérieure ou en économie - mais je suis une béotienne)
A quand la même révolution en France ?
C’est sûr que nous venons de prendre un sérieux coup de vieux. Et par contraste, l’éclaircie américaine nous renvoie un tableau bien sombre de la situation en France et en Europe. Mais les dirigeants politiques ont la capacité de renouveler les visages et les modèles qui ont conduit à la crise actuelle. C’est un formidable encouragement à bousculer notre mini-Bush. Je note au passage le côté pathétique du retournement de veste d’un Nicolas Sarkozy hier pro-Bush et aujourd’hui pro-Obama parce que c’est dans l’air du temps.
Libellés : Barack Obama, Benoit Hamon, USA
1 commentaires:
L’enjeux du Nouveau Breton woods est sur la table!
L'économiste Jean-Luc Gréau dans un interview donner au Nouvel Obs du 30 octobre, dénonce le Faux Nouveau Bretton Woods de la City.
« N. O. - Que peut-on attendre d'un nouveau Bretton Woods ? Quels rôles peuvent jouer les pays émergents ?
J.-L. Gréau. - De deux choses l'une. Ou bien le nouveau Bretton Woods s'inscrit dans la lignée du précédent, qui tendait à stabiliser le monde du point de vue économique, monétaire et financier pour favoriser la prospérité, l'emploi et le progrès matériel, intellectuel et moral des populations. Ou bien il procède d'une tentative de soumettre, plus encore que ce n'était le cas au moment où la crise a surgi, les entreprises et les populations aux exigences maintenues des opérateurs financiers préalablement sauvés par les Etats. Les pays émergents ont un rôle à jouer dans la mesure où ils favoriseront la naissance de ce monde multipolaire, plus équilibré et plus stable, dont nous avons besoin. »
Face à la situation historique et révolutionnaire que nous sommes entrain de vivre, il ne faut pas céder à la tentation de certains agitateurs qui pensent que du chaos naitra une plus belle société. Du Chaos sortira qu’une autre loi de la jungle ou le plus faible sera toujours le perdant.
Nous devons aussi dire non au faux nouveau bretton woods proposé par Gordon Brouwn et ses amis, qui essayent d’imposer brutalement un contrôle totale sur l’économie par la haute finance international de la City et Wall street.
Nous devons au contraire nous mobiliser autour de la mise en faillite du système actuel.
Pour aiguiser vos convictions politiques et économique afin de rentrer dans la bataille, je vous propose la lecture du dernier tract de solidarité et Progrès, L’indispensable rupture avec l’empire financier, par Jacques Cheminade : http://solidariteetprogres.org/IMG/pdf/TRACT_2008_11_03_NBW_1_.pdf
« L’avantage des crises est qu’elles changent les règles du jeu. Il dépend de nous que ce ne soit pas pour le pire, mais pour le meilleur. »
La France doit peser sur le G20, et nous, citoyens, devons tout faire pour influencer nos élites.
La révolution passera par une réforme profonde du système monétaire et financier international, et non par de vaines révoltes violentes.
David C.
david.cabas.over-blog.fr
leretourdusillon@gmail.com
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