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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

samedi 8 novembre 2008


nos idées sont majoritaires dans le parti
Henri Emmanuelli pour le JDD
Vous vous attendiez à un tel résultat ?
On est fiers car on a obtenu ce résultat sans avoir eu accès à un seul 20 heures, sans l’appui d’aucune grande fédération dont on dit qu’elles sont décisives, sans avoir une armada de premiers fédéraux en signataires. Nous devons notre score à la conscience des militants, c’est une prime au changement, certes, mais aussi une prime à la cohérence et au raisonnement intellectuel.
Comment interprétez-vous ce vote ?
Les militants socialistes ont clairement envoyé un message du changement et du renouvellement. Il y a une volonté très forte d’entendre des discours nouveaux, de voir arriver de nouvelles équipes. C’est une évidence. Mais de quel changement s’agit-il, c’est la deuxième étape qui s’ouvre désormais.
Pour cette deuxième étape, vous vous voyez discuter avec Ségolène Royal, qui souhaite rassembler autour de sa motion ?
Le PS n’est pas dans le meilleur état aujourd’hui. Il faut donc faire preuve d’humilité et de responsabilité mais aussi d’ambition et d’audace. Les militants ont voté pour le changement. Or Benoît Hamon, par sa conception du parti, par ses idées, représente le changement. Il est donc plus que jamais candidat au poste de premier secrétaire. Avant que nous discutions avec tout le monde, il y a trois questions à trancher qui ne sont pas mineures pour nous : l’alliance avec le centre, que nous refusons ; la réorientation de l’Union européenne et un travail de rénovation immense au sein du PS.
Vous refuserez donc d’entrer dans une majorité qui serait faite autour de la motion de Ségolène Royal ?
Mais qui peut parler de majorité quand tout le monde est dans la minorité ? Conception du parti, question des alliances, contenu programmatique, renouvellement des équipes : toutes ces questions doivent être tranchées au congrès. Or, nous pensons que nos idées sont majoritaires dans le parti.
Vous ne trouvez pas paradoxal que les deux gagnants du vote militants soit la motion jugée comme la plus à droite du PS et celle la plus à gauche ?
Je ne pense pas qu’au PS il y ait des gens de droite. En revanche, il y a des gens qui lors d’une campagne présidentielle peuvent défendre des contrats première chance, refuser d’évoquer le problème de la fiscalité et désormais, parler d’interdire les licenciements. Bon, il faut être un peu sérieux et cohérent et ne pas se gauchir avec l’air du temps. Comme dirait le poète, "l’air du temps, c’est l’ambition des feuilles mortes".
Un mot sur Jean-Luc Mélenchon, qui quitte le PS pour créer un nouveau parti ?
Je regrette évidemment son départ. Une chose est sûre, lors de plusieurs débats, j’ai rencontré un grand nombre de militants proches de Mélenchon, et ils savent qu’une belle aventure commence pour nous au PS. L’immense majorité de ses partisans vont rester au parti socialiste

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1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

http://www.bakchich.info/article5757.html

10 novembre 2008 à 07:56  

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