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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

vendredi 6 février 2009

réforme de la fiscalité (un des détails de la prise de parole du chef suprême) selon Médiapart
http://www.mediapart.fr/journal/france/060209/le-vrai-faux-entretien-de-nicolas-sarkozy
"Au fil des ans, l'impôt sur le revenu, qui est l'impôt citoyen par excellence, n'a cessé d'être mis a mal. Son taux d'imposition n'a cessé d'être abaissé : de 70% au début des années 1980, le taux marginal a maintenant été abaissé à 40%. Et surtout le nombre de tranches d'imposition a été très fortement réduit : de 13 tranches d'imposition dans le milieu des années 1990, on est maintenant passé de nos jours à 5 tranches d'imposition (dans le cas du barême pour 2009 ; 0% jusqu'à 5.852 euros ; 5,5% pour la fraction des revenus entre 5.853 euros et 11.673 euros ; 14% pour la fractions des revenus entre 11.674 euros et 25.926 euros ; 30% pour la fraction des revenus entre 25.927 euros et 69.505 euros et 40% pour la fraction des revenus au-delà de 69.505 euros).
L'annonce de la suppression d'une tranche d'imposition - soit 4 tranches au lieu de 5 - aurait donc pour effet certain non pas de majorer le pouvoir d'achat mais d'achever un vieux projet de la droite : casser la progressivité de l'impôt sur le revenu pour le transformer en un prélèvement proportionnel. En clair, diminuer encore davantage les effets redistributifs, déjà sérieusement émoussés, de l'impôt sur le revenu pour le transformer en une sorte de très libérale « flat tax ». Mais sur ce point, nul journaliste n'a interpellé Nicolas Sarkozy."
s'y ajoutent
- le plan de relance sur une seule jambe (impasse sur les victimes les plus faibles)
- le non dit du second plan de relance indispensable
- dans la répartition des richesses souhaitée (imposée comment ?) l'oubli d"un quatrième tiers (l'impot)
- la taxe professionnelle supprimée : dans l'avenir
- plan d'assistance aux banques : "Les prêts accordés aux banques viennent alourdir la dette publique, comme l'a reconnu le ministre du budget , Eric Woerth. Quant aux garanties bancaires (320 milliards), l'Etat fait du hors bilan, sans le dire
Cette manière de présenter la situation financière avait surtout un autre mérite, celui d'éluder la question des contreparties. Puisque l'Etat gagnera de l'argent avec les banques, pourquoi lui aurait-on demandé en plus d'imposer d'autres exigences aux banques ? Participation au capital, siège au conseil, droit de vote, tout cela passa donc à la trappe. Il ne fut pas même question de l'accès au crédit pour les entreprises. Quant à la deuxième tranche d'aide apportée aux banques, qui pourrait amener l'Etat à entrer dans le capital des banques et à devenir actionnaire sans droit de vote, c'est comme si la possibilité n'avait jamais existé..."
- paradis fiscaux "Principaux pays visés : l'Andorre, Monaco, le Luxembourg. Mais pourquoi juste ceux-là ? L'OCDE répertorie trente-trois paradis fiscaux dans le monde. Et si l'on s'en tient rien qu'à l'espace européen, il y a aussi Jersey, Guernesey, l'Ile de Man , le Liechtenstein. Cela dérangerait-il certaines banques et certains groupes que l'on porte le regard sur eux "
- rémunération des patrons : il semble qu'Obama ait "tout faux"
- licenciements économiques : silence - y compris sur celui pratiqué par l'Etat

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