Ma photo
Nom :
Lieu : Avignon, Vaucluse, France

vendredi 16 mars 2007


les enfants dans les centres de rétention selon http://www.assezdhumilation.org/
dans notre joli pays et pour notre plus grand bien il y a eu un décret du 30 mai 2005 relatif à la rétention administrative, qui prévoit que certains centres sont susceptibles d'accueillir les familles, puis un arrêté du 30 août 2006 fixant la liste des centres de rétention administrative autorisés à accueillir des familles.
Entre le 1er août le le 9 octobre 2006, 57 enfants de un mois à 19 ans ont été placés en rétention
les associations rappellent notamment que :
"- le placement en rétention de personnes que l'administration décide de renvoyer du territoire n'est jamais obligatoire : c'est une possibilité pour s'assurer du lieu où elles sont pendant la préparation de leur départ. D'autres solutions, comme l'assignation à résidence, existent.
- en France, les enfants mineurs étrangers n'ont pas besoin de titres de séjour ; cela signifie que la notion de situation irrégulière ne leur est pas applicable ; il s'ensuit qu'ils ne peuvent pas faire l'objet d'une procédure de renvoi forcé.
- si des enfants se trouvent dans les centres de rétention, c'est, selon l'administration, pour ne pas les séparer de leurs parents en situation irrégulière, et du coup ce serait dans leur intérêt. Or... le placement des parents en situation irrégulière n'est jamais une obligation.
- si la Convention internationale des droits de l'enfant demande à ce que les enfants ne soient pas séparés de leurs parents (article 9), elle préconise également que leur enfermement ne soit qu'une mesure de dernier ressort (article 37).."
-

2 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Ca me fait penser a la justification vichyste des convois d'enfants vers les camps d'internement d'abord, puis vers la mort ensuite :

"il ne faut pas séparer les enfants". En fait, l'Etat francais craignait surtout de devoir s'occuper de ces enfants, qui restaient a sa charge. Des enfants mémoires vivantes de leurs parents absents, et qui demanderaient un jour : "ou sont nos parents".

Au proces Barbie, alors que Barbie disait : les parents nous réclamaient les enfants, le procureur général lui hurla : Eh bien vous n'aviez qu'a sauver les parents !

17 mars 2007 à 13:01  
Anonymous Anonyme a dit...

Je ne connaissais pas votre facette militante, je la découvre et je suis très agréablement surpris ! Bravo Brigetoun !

Ludion libre

18 mars 2007 à 13:41  

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil