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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

samedi 23 juin 2007


Sarkozy, ministre des finances sur http://bruxelles.blogs.liberation.fr/ en dat du 20 juin
Scoop : Christine Lagarde n’est qu’un prête-nom. Le vrai ministre des finances, c’est le Président de la République. Nicolas Sarkozy a annoncé cet après-midi, aux parlementaires de sa majorité, qu’il se rendrait en personne pour assister à l’Eurogroupe et au Conseil des ministres des finances qui auront lieu les lundi 9 et mardi 10 juillet prochain afin d’expliquer sa politique économique. « Pour que les choses
soient bien entendues en Europe, je prendrai mes responsabilités, et si Christine Lagarde l’accepte, nous irons ensemble expliquer la stratégie économique de la France au prochain Conseil écofin ». On la voit mal refuser…
Si c’est la première fois qu’un chef de l’Etat français assiste à un Conseil des ministres, ce n’est pas un précédent au niveau européen. Il y a trois ans, le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, était lui aussi venu expliquer devant les ministres des finances le programme budgétaire de la Péninsule. « C’était un peu ridicule. Mais sans doute parce que c’était Berlusconi », ironise un diplomate…
La présence de Sarkozy signifie deux choses. D’une part, le vrai lieu où se décide la politique économique de la France est bien l’Elysée et non Matignon et Bercy. D’autre part, et c’est sans doute le plus important, le chef de l’Etat veut rassurer ses partenaires sur la volonté de la France de tenir ses engagements en matière d’équilibre des comptes publics. Devant ces mêmes parlementaires, il a d’ailleurs eu une phrase sans ambiguîté : « la France a des engagements européens, elle les tiendra. Elle les tiendra parce qu’on ne peut pas partager l’euro sans en partager les responsabilités, les contraintes et les disciplines ». De quoi rassurer Francfort et Bruxelles. Cela signifie qu’après le volet dépenses et réduction de certains impôts (1% du PIB quand même) va venir le volet recettes, c’est-à-dire la réduction des dépenses publiques et l’augmentation d’autres impôts, comme la TVA. Cela va faire mal. Très mal.

1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

De toute façon Sarkozy, il est ministre de tout et partout !

26 juin 2007 à 12:53  

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