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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

lundi 24 janvier 2011

El Watan – 24-01-2011


Algérie


D’autres organisations politiques et associatives contactées

Vers l’élargissement du Front pour le changement http://www.elwatan.com/actualite/vers-l-elargissement-du-front-pour-le-changement-24-01-2011-108513_109.php

« Née vendredi dernier lors d’une réunion regroupant des syndicats autonomes, des organisations de défense des droits de l’homme, des associations estudiantines et de jeunes, des comités de quartier, des collectifs citoyens, des associations de disparus, des figures intellectuelles et des partis politiques, la Coordination veut étendre sa toile et obtenir l’adhésion d’un maximum d’organismes militant pour le changement démocratique...

La première réunion, vendredi dernier, a déjà permis d’arrêter le principe d’une marche pacifique à Alger, dont la date n’a pas été encore fixée, nous a précisé Rachid Malaoui. «Certains des participants à cette réunion ont suggéré la date du 9 février qui rappelle le jour de l’instauration de l’état d’urgence, en 1992. Mais la question ne sera tranchée que lors de la prochaine réunion, prévue vendredi prochain», a souligné M. Malaoui, selon lequel le FFS soutient toujours la démarche entreprise par la coordination, même s’il refuse de participer à une marche, le 9 février. «Le FFS est toujours membre de la Coordination. Il adhère à nos analyses de la situation du pays et soutient nos actions. Il a juste besoin de temps pour consulter ses instances dirigeantes», a ajouté notre interlocuteur qui ne cache pas son optimisme quant à la réussite de cette démarche. ».

Amazigh Kateb, le fils de «son père» – le grand écrivain Kateb Yacine – chanteur et ex-leader de la célèbre formation Gnawa Diffusion,
revient sur les émeutes des jeunes en Algérie et la révolution tunisienne. Un regard sans complaisance, sans compromis ni compromission. http://www.elwatan.com/entretien/amazigh-kateb-le-regime-est-en-declin-la-repression-est-un-indicateur-fort-24-01-2011-108501_121.php

« Mon sentiment vis-à-vis de ces émeutes balance entre, d’un côté la joie de voir que l’anesthésie du régime ne marche pas éternellement, et la tristesse de constater que 19 ans d’état d’urgence ont miné cette société et l’ont complètement disloquée.... »

« ...grande différence entre la révolte du peuple tunisien et celle des Algériens. La détresse est la même, ce sont les sociétés civiles qui se distinguent par quelques aspects qui ont toute leur importance. En voici quelques uns : en Tunisie, les femmes ont une vraie place socialement, et ce, depuis Bourguiba. La classe moyenne est importante et les fondamentalistes religieux n’ont jamais eu droit de cité. La répression à leur encontre fut sans précédent (les récents événements les ont apparemment sortis de leur torpeur, ils sont, comme en Algérie, les premiers à vouloir récupérer les efforts populaires). La culture tient une grande place malgré la censure et le système policier en place : à titre d’exemple, on dénombre plus de 200 festivals à vocation culturelle à travers le pays pour la seule saison d’été. Autant d’occasions pour un peuple de se rencontrer, de se mélanger, de prendre l’habitude de la mixité et de la diversité. Les Tunisiens ont pris l’habitude de se réunir, d’aller voir des spectacles, de se mélanger un tant soit peu, sans que cela soit exceptionnel comme chez nous. Cela peut paraître anodin, mais au contraire c’est très important.... »

à lire


Tunisie

Des milliers de Tunisiens manifestent, grève très suivie des instituteurs http://www.elwatan.com/depeches/des-milliers-de-tunisiens-manifestent-greve-tres-suivie-des-instituteurs-24-01-2011-108595_167.php

« Le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Rachid Ammar, a assuré que l'armée "ne sortira pas du cadre de la Constitution" en Tunisie, alors qu'il s'adressait à des centaines de manifestants rassemblés près des bureaux du Premier ministre... »

« "Notre révolution, votre révolution, la révolution des jeunes, elle risque d'être perdue, d'autres risquent de la récupérer. Il y a des forces qui appellent au vide, à la vacance du pouvoir. Le vide engendre la terreur, qui engendre la dictature", a en outre prévenu le général Ammar. »...

« De quelques centaines à l'aube, ils sont devenus à nouveau des milliers - "entre 3 et 5.000" selon un militaire - en début d'après-midi à protester sur l'esplanade de la Kasbah, près du palais où travaille le Premier ministre Mohammed Ghannouchi...

D'autres cortèges, auxquels se sont joints notamment des lycéens, ont défilé avenue Habib Bourguiba, l'artère principale de la capitale.
Tôt, près des bureaux du Premier ministre, à l'endroit où ont campé toute la nuit malgré le couvre-feu de jeunes ruraux arrivés la veille de la région de Sidi Bouzid, foyer de la "révolution du jasmin", des heurts ont opposé la police à des groupes de manifestants.

...Après un week-end de mobilisation anti-gouvernementale, lundi devait tester l'évolution du rapport de force entre la rue et le gouvernement, qui table sur un hypothétique essoufflement de la contestation populaire.
Ses efforts pour remettre le pays sur les rails ont d'entrée été plombés par une "grève illimitée" des instituteurs réclamant eux aussi le départ des anciens ministres de M. Ben Ali, en ce jour de reprise officielle des cours dans les maternelles, le primaire et pour les lycéens de classe terminale....

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