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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

vendredi 9 novembre 2007


finances jolies et Nouveau Centre
un passage d'un article de Chritophe Forcari, daté du 9 novembre, sur le site de Libération

"Le Nouveau Centre a trouvé sa bonne «nouvelle étoile» pour régler ses problèmes de fins de mois. Une manière de rebondir après le tollé déclenché par sa proposition de loi, le 24 octobre, destinée à modifier la loi sur le financement des partis politiques dans le but de l’adapter à son cas particulier. Un texte finalement reporté.
Réunis mardi soir en commission exécutive, ces anciens UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, ont envisagé un partenariat financier avec un parti polynésien le Fetia Api, la «nouvelle étoile» en tahitien.
Grosse ficelle. Longtemps associée à l’UDF et présidée par Philip Schyle, cette formation bénéficie d’un financement public grâce à des règles plus souples outre-mer qu’en métropole. Il suffit en effet d’avoir présenté un seul candidat aux législatives pour décrocher les aides de l’Etat. Une condition remplie par Fetia Api qui disposait d’un candidat dans chacune des deux circonscriptions de l’archipel. En métropole, les subsides publics ne sont accordés que si un double critère est rempli : le parti politique doit avoir obtenu au moins 1 % des voix dans 50 circonscriptions. Dans ce cas seulement, chaque voix lui rapporte 1,60 euro auquel s’ajoute 44 394 euros par parlementaire et par an pour toute la durée de la législature. Mais pour toucher ce pactole, encore faut-il avoir rempli les conditions. Ce qui n’est pas le cas du Nouveau Centre, même s’il dispose de 21 députés.
«Avec Fetia Api, on contourne la difficulté», s’amuse un des députés du NC. La formation polynésienne toucherait alors les 932 274 euros annuels du NC, et les reverserait ensuite au grand parti frère. Une manipulation autorisée. «C’est légal, c’est prévu mais reste que c’est un peu limite», a réagi hier, la commission nationale des comptes de campagne. Au sein même du NC, certains ont aussi jugé la ficelle un peu grosse. «Des interrogations ont effectivement été soulevées sur la manière dont tout cela serait perçu», confie Jean-Christophe Lagarde, député de Seine-Saint-Denis. Surtout après la tentative de faire passer en urgence la proposition de loi, visant à élargir le financement public à un groupe parlementaire de 15 députés."

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