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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

mercredi 16 juin 2010

LA BELLE "REFORME" DES RETRAITES


notes prises en lisant un article du Monde (Samuel Laurent avec AFP)


1) non financée intégralement


selon Danèle Karniewicz (CFE-CGC), présidente de la Caisse nationale d'assurance-vieilesse CNAV, il faudrait à l'horizon 2020 45 milliards à peu près et le gouvernement en prévoit 29. Réforme sans doute nécessaire en 2018.

Le gouvernement envisage de transférer des cotisations d'assurance-chômage vers la vieillesse, ce qui nécessiterait un retour au plein emploi hautement improbable (avec en outre tous les nouveaux "chômeurs" de plus de 60 ans)


2) utilisation du fonds de réserve des retraites


ils comptent y puiser. Conçu par le gouvernement Jospin pour le départ en retraite des baby-boomers vers 2020. N'est plus abondé depuis 2002. Il serait vers à la caisse d'amortissement de la dette sociale Cades pour financer jusqu'en 2018 donc bien avant le pic prévu.


3) disparité entre effort demandé aux salariés et celui des revenus du capital


Chérèque dit 85% de l'effort par les salariés. (35 milliards grâce au report de l'âge du départ en retraite face à moins de 2 milliards par prélèvements sur revenus capital et hausse de 1% de la dernière tranche d'impôt.)

Justice revendiquée mais très relative.


4) mesures insuffisantes sur pénibilité


ne concernera que les salariés pouvant faire reconnaître une invalidité supérieure à 20% - et décision prise individuellement après examen médical, ne concernera pas les travailleurs exposés à des matériaux dangereux avec effets sur le long terme

phrase délicieuse d'Eric Woerth : "Bien sûr on pourrait faire toujours plus, et on pourrait dire que tous les métiers sont fatigants et que lorsqu'on est éveillé c'est plus fatigant que quand on dort, mais à un moment donné il faut arrêter avec ce type de remarques anormales"

5) discrimination propable des femmes et des salariés «fragiles»


repousser l'âge de la retraite à taux plein de 65 à 67 ans cela touchera surtout les femmes et ceux qui ont eu une période « RMI » - comme de plus 40% des 58-65 ans sont chômeurs, le déficit de l'Unedic va augmenter


6) pas de perpective après 2018

La réforme proposée par la gauche était disqualifiée car n'envisageant pas l'après 2025. Là il faudra revoir les conditions bien avant

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