cette France là, vous l'aimez ? (http://www.cettefrancela.net
De 1997 à 2003, le Liberia a vécu sous le régime sanglant de Charles Taylor, qui attend aujourd’hui son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Joseph Kollie a payé cher son opposition à Taylor : son père et l’un de ses fils sont morts lors d’un attentat qui le visait.
Arrivé à Besançon en 2002 pour un stage de français au Centre de linguistique appliquée, Joseph Kollie s’y inscrit en DEUG et demande l’asile politique. Son histoire et le danger qu’il court en rentrant au Liberia n’émeuvent guère l’administration française : débouté du droit d’asile, il reçoit une « invitation à quitter le territoire » en novembre 2004.
La préfecture de Franche-Comté accepte toutefois de tolérer sa présence jusqu’à la fin de l’année scolaire 2004-2005. Sans domicile fixe et sans ressources, puisque sa situation lui interdit de travailler, Joseph Kollie réussit tous ses examens. Une pétition lancée pour lui obtenir un titre de séjour étudiant rassemble 6 000 signatures. En vain. Arrêté le 8 février 2006 sur le chemin de la fac, Joseph Kollie est expulsé le surlendemain vers le Liberia.
Depuis les démarches des élus locaux et du Président de l’Université de Franche-Comté pour permettre à Joseph Kollie de revenir en France se sont heurtées à une fin de non-recevoir : « l’intéressé ne remplit pas toutes les conditions » se contente de répondre le représentant de l’État français.
Arrivé à Besançon en 2002 pour un stage de français au Centre de linguistique appliquée, Joseph Kollie s’y inscrit en DEUG et demande l’asile politique. Son histoire et le danger qu’il court en rentrant au Liberia n’émeuvent guère l’administration française : débouté du droit d’asile, il reçoit une « invitation à quitter le territoire » en novembre 2004.
La préfecture de Franche-Comté accepte toutefois de tolérer sa présence jusqu’à la fin de l’année scolaire 2004-2005. Sans domicile fixe et sans ressources, puisque sa situation lui interdit de travailler, Joseph Kollie réussit tous ses examens. Une pétition lancée pour lui obtenir un titre de séjour étudiant rassemble 6 000 signatures. En vain. Arrêté le 8 février 2006 sur le chemin de la fac, Joseph Kollie est expulsé le surlendemain vers le Liberia.
Depuis les démarches des élus locaux et du Président de l’Université de Franche-Comté pour permettre à Joseph Kollie de revenir en France se sont heurtées à une fin de non-recevoir : « l’intéressé ne remplit pas toutes les conditions » se contente de répondre le représentant de l’État français.
6 commentaires:
le représentant de l'ETAT obéit au ministre de l'intérieur Sarkozy. Le pen ne ferait pas mieux c'est inquiétant surtout pour ceux qui ne sont pas blond et qui n'ont pas les yeux bleux. Alain
le plus grave est qu'en fait cela varie selon les préfectures, accentuant le sentiment d'insécurité et d'arbitraire
Les Dernieres Nouvelles d'Alsace et le Canard Enchainé racontaient, il y a peu, l'histoire d'un Sri-Lankais dont la demande d'asile avait été rejetée en un temps record. Il avait été expulsé en 2005.
Le 28 février dernier, son corps a été découvert criblé de balles. Exécuté par l'armée Sri-Lankaise dans la cour de sa maison. Il a rendu son dernier souffle dans les bras de sa femme.
Elle est belle, la tradition d'asile de la France.
Quelle horreur!
Comme Bruno, que devient la tradition d'asile?
une légende
à en juger par le texte, le type même de la mesure absurde. Même si le Liberia est aujourd'hui une démocratie, on n'expulse pas quelqu'un après 4 ans d'études réussies. Ça n'a pas de sens.
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