comment lutter contre la désertification médicale ? recension des idées des divers candidats par Hélène Pilichowski de Vaucluse-matin (ou du Dauphiné libéré) - certains y répondant d'assez loin
François Bayrou : création d'une "Agence régionale de la Santé" dont les compétences seront étendues à la prévention, à la médecine de ville comme à la formation des professionnels de santé. L'organisme gérera des enveloppes réparties en fonction des caractéristiques et des besoins sanitaires de la population concernée. Inciter à l'installation des médecins de zones déficitaires par le financement d'une partie de leurs études.
Olivier Besancenot : mise en place d'un véritable service public des hôpitaux. Suppression des lits privés dans les hôpitaux et nationalisation des cliniques privées. Fin de l'organisation libérale de la médecine et de la tarification à l'acte. Remboursement intégral de tout médicament sur le marché (très bien, ne répond pas au problème)
José Bové : suppression du plan hôpital 2007 (oui dà) et de la tarification à l'activité qui va vers l'abandon des secteurs "non rentables". Reconstruction d'un système de soins de proximité (comment ?) et formation des personnels. Prise en charge de 100% des dépenses.
Marie-Georges Buffet : meilleure formation des généralistes pour favoriser leur installation dans les zones rurales. Réorganisation de l'ensemble du système de soins par le développement des réseaux villes-hôpitaux. Prise en charge à 100% des enfants et des personnes dépendantes. Première étape vers le remboursement à 100% de tous les actes (bien, mais confiance peut être un rien excessive dans le pur dévouement des jeunes médecins, existant bien sûr mais qui doit peut-être ne pas être rendu trop chevaleresque)
Jean-Marie Le Pen : refonte des urgences. Aménagement des 35 heures pour le personnel soignant. Maintien raisonné des hôpitaux de proximité (le raisonné est le diable dans ce groupe de mots) Généralisation d'un partenariat hôpital-ville dans le développement des soins à domicile.
Arlette Laguillier : favoriser l'hôpital public par rapport aux cliniques privées et supprimer la notion de rentabilité comptable pour les hôpitaux publics. Abroger toutes les mesures prises au cours du quart de siècle passé qui limitaient l'accès aux soins du plus grand nombre (même punition que pour Besancenot, quid de la désertification ?)
Frédéric Nihous : préserver les services publics hospitaliers sur le terrain. Développer l'aide à domicile pour les handicapés et les personnes âgées? Créer des emplois communaux d'accompagnement (bonnes intentions du régional de l'étape)
Ségolène Royal : créer des dispensaires notamment dans les zones rurales. Assurer de façon pérenne le financement de l'hôpital public. Mettre en place une carte jeune 16/25 ans. Renforcement des moyens de la médecine du travail, de la médecine scolaire et universitaire. Augmenter les moyens des structures d'accueil existantes (début répond, mais des médecins regroupés me semblent préférables - manque le maintien ou les regroupements des services hospitaliers de proximité)
Nicolas Sarkozy : conforter les généralistes comme pivots du système de santé. Aligner leurs honoraires sur ceux des spécialistes (grâce à la franchise ?). Encourager financièrement les médecins qui accomplissent des tâches pour la collectivité et en particulier ceux qui veulent s'installer dans les zones désertifiées. Renforcement de l'autonomie des établissements hospitaliers. Instauration d'une franchise sur les actes médicaux (aïe)
Gérard Schivardi : rompre avec les diktats de l'UE pour permettre le maintien des services publics, et en particulier ceux qui assurent la santé, dans les zones rurales (s'agissant de la médecine libérale, et des infirmiers, l'UE a bon dos)
Philippe de Villiers : favoriser l'installation des professions médicales et paramédicales dans les 30.000 communes rurales par une loi d'orientation et de développement de la ruralité. Refonte de notre système de santé sur la base de la chasse aux gaspillages (de bien bonnes intentions)
Dominique Voynet : suppression du droit au dépassement des honoraires. Instauration d'un système de représentation des usagers d'un système de santé. Refonte de l'ensemble en se fondant sur trois piliers : soins, environnement et éducation (verte et médecin j'aurai envie de la croire, mais en quoi cela jouerait-il ?
François Bayrou : création d'une "Agence régionale de la Santé" dont les compétences seront étendues à la prévention, à la médecine de ville comme à la formation des professionnels de santé. L'organisme gérera des enveloppes réparties en fonction des caractéristiques et des besoins sanitaires de la population concernée. Inciter à l'installation des médecins de zones déficitaires par le financement d'une partie de leurs études.
Olivier Besancenot : mise en place d'un véritable service public des hôpitaux. Suppression des lits privés dans les hôpitaux et nationalisation des cliniques privées. Fin de l'organisation libérale de la médecine et de la tarification à l'acte. Remboursement intégral de tout médicament sur le marché (très bien, ne répond pas au problème)
José Bové : suppression du plan hôpital 2007 (oui dà) et de la tarification à l'activité qui va vers l'abandon des secteurs "non rentables". Reconstruction d'un système de soins de proximité (comment ?) et formation des personnels. Prise en charge de 100% des dépenses.
Marie-Georges Buffet : meilleure formation des généralistes pour favoriser leur installation dans les zones rurales. Réorganisation de l'ensemble du système de soins par le développement des réseaux villes-hôpitaux. Prise en charge à 100% des enfants et des personnes dépendantes. Première étape vers le remboursement à 100% de tous les actes (bien, mais confiance peut être un rien excessive dans le pur dévouement des jeunes médecins, existant bien sûr mais qui doit peut-être ne pas être rendu trop chevaleresque)
Jean-Marie Le Pen : refonte des urgences. Aménagement des 35 heures pour le personnel soignant. Maintien raisonné des hôpitaux de proximité (le raisonné est le diable dans ce groupe de mots) Généralisation d'un partenariat hôpital-ville dans le développement des soins à domicile.
Arlette Laguillier : favoriser l'hôpital public par rapport aux cliniques privées et supprimer la notion de rentabilité comptable pour les hôpitaux publics. Abroger toutes les mesures prises au cours du quart de siècle passé qui limitaient l'accès aux soins du plus grand nombre (même punition que pour Besancenot, quid de la désertification ?)
Frédéric Nihous : préserver les services publics hospitaliers sur le terrain. Développer l'aide à domicile pour les handicapés et les personnes âgées? Créer des emplois communaux d'accompagnement (bonnes intentions du régional de l'étape)
Ségolène Royal : créer des dispensaires notamment dans les zones rurales. Assurer de façon pérenne le financement de l'hôpital public. Mettre en place une carte jeune 16/25 ans. Renforcement des moyens de la médecine du travail, de la médecine scolaire et universitaire. Augmenter les moyens des structures d'accueil existantes (début répond, mais des médecins regroupés me semblent préférables - manque le maintien ou les regroupements des services hospitaliers de proximité)
Nicolas Sarkozy : conforter les généralistes comme pivots du système de santé. Aligner leurs honoraires sur ceux des spécialistes (grâce à la franchise ?). Encourager financièrement les médecins qui accomplissent des tâches pour la collectivité et en particulier ceux qui veulent s'installer dans les zones désertifiées. Renforcement de l'autonomie des établissements hospitaliers. Instauration d'une franchise sur les actes médicaux (aïe)
Gérard Schivardi : rompre avec les diktats de l'UE pour permettre le maintien des services publics, et en particulier ceux qui assurent la santé, dans les zones rurales (s'agissant de la médecine libérale, et des infirmiers, l'UE a bon dos)
Philippe de Villiers : favoriser l'installation des professions médicales et paramédicales dans les 30.000 communes rurales par une loi d'orientation et de développement de la ruralité. Refonte de notre système de santé sur la base de la chasse aux gaspillages (de bien bonnes intentions)
Dominique Voynet : suppression du droit au dépassement des honoraires. Instauration d'un système de représentation des usagers d'un système de santé. Refonte de l'ensemble en se fondant sur trois piliers : soins, environnement et éducation (verte et médecin j'aurai envie de la croire, mais en quoi cela jouerait-il ?
Bon il est évident que je ne suis ni responsable d'une collectivité locale, ni médecin, ni rurale même néo, et que le Président n'a pas à entrer dans les détails, surtout avant concertations du ministre en charge et des intéressés, mais l'indication de ses priorités ne sont pas sans intérêt non ?
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