le "bonus-malus" de Bayrou selon Actu chômage
"Franois Bayrou ne précise pas comment il compte s'y prendre pour augmenter les cotisations des entreprises qui licencient. Surtout il survole la question de l'abus du travail précaire (aujourd'hui 80% des offres sont dans le champs du sous-emploi et de la précarité) qui, plus que les licenciements, grève les finances de l'Unedic et demeure une source de chômage à répétition. Le candidat de l'UDF ignore peut-être que l'instauration d'une surcotisation sur le travail précaire a été initiée par la CGT il y a un an et demi lors des houleuses négociations entre partenaires sociaux sur l'assurance-chômage, et que c'est le Médef qui a eu le dernier mot : la réduction des durées d'indemnisation a été privilégiée, faisant payer le coût du chômage par les chômeurs eux-mêmes, sans inquiéter les vrais responsables de ce fléau.
Chaque campagne électorale amène son lot d'idées déjà existantes mais dont on n'a jamais tenu compte, et de promesses à ne surtout pas tenir : François Bayrou tente de séduire l'électorat de gauche avec des propositions choc, qu'il sort de son chapeau au fur et à mesure de son marathon alors qu'au final, comme tous les autres, cet homme de droite au profil consensuel ne fera rien pour déplaire aux organisations patronales."
"Franois Bayrou ne précise pas comment il compte s'y prendre pour augmenter les cotisations des entreprises qui licencient. Surtout il survole la question de l'abus du travail précaire (aujourd'hui 80% des offres sont dans le champs du sous-emploi et de la précarité) qui, plus que les licenciements, grève les finances de l'Unedic et demeure une source de chômage à répétition. Le candidat de l'UDF ignore peut-être que l'instauration d'une surcotisation sur le travail précaire a été initiée par la CGT il y a un an et demi lors des houleuses négociations entre partenaires sociaux sur l'assurance-chômage, et que c'est le Médef qui a eu le dernier mot : la réduction des durées d'indemnisation a été privilégiée, faisant payer le coût du chômage par les chômeurs eux-mêmes, sans inquiéter les vrais responsables de ce fléau.
Chaque campagne électorale amène son lot d'idées déjà existantes mais dont on n'a jamais tenu compte, et de promesses à ne surtout pas tenir : François Bayrou tente de séduire l'électorat de gauche avec des propositions choc, qu'il sort de son chapeau au fur et à mesure de son marathon alors qu'au final, comme tous les autres, cet homme de droite au profil consensuel ne fera rien pour déplaire aux organisations patronales."
3 commentaires:
Bonjour Brigitte,
actuchomage fait fort dans le procès d'intention !
"L'idée avait émise par la CGT ... DONC François Bayrou ne la réalisera pas" ! Bravo !
En fait, c'est comme ça que fonctionne l'assurance chômage aux Etats-Unis.
Donc quoi ? François Bayrou le fera parce qu'il est le valet de l'ultralibérealisme ? François Bayrou le fera parce que ça réunit la gauche et la droite ? La CGT changera d'avis en se rendant compte de son erreur ?
Grosse réflexion en perspective !
François Bayrou ne le fera pas si le Médef ne le veux pas
et je t'en prie le modèle américain ne me semble pas être forcément merveilleux
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