Ha'aretz, 16 avril 2007éditorial de la rédaction
Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant
Les relations entre Israël et les pays arabes pourraient connaître un tournant historique si, dans les prochains jours, la commission de suivi nommée par la délégation arabe demande une rencontre avec le gouvernement israélien pour discuter de l'initiative arabe.
Cette délégation, qui tient sa légitimité de la Ligue arabe, qui en a appelé directement à Israël au sommet de Riyad, ainsi que des quatre Etats qui composent le Quartet arabe....souhaite offrir à Israël une chance unique de faire avancer le processus de paix. Elle demande à Israël d'accepter l'initiative arabe et, sous son égide, d'entamer des négociations avec ses adversaires.
On ne peut mésestimer l'importance de cette initiative arabe et de l'appel direct des Arabes à Israël... et une normalisation des relations entre les pays arabes et Israël (pourrait) s'instaurer. Aujourd'hui, on assiste à un processus de mise en oeuvre, qui au moins tente activement de convaincre plutôt que de se contenter de déclarations. Pour la première fois, des Etats arabes offrent leur médiation, et cela, pas seulement concernant les questions locales liées au conflit israélo-palestinien. Ils ont plutôt adopté une approche globale liée à des intérêts régionaux et qui est prête à accueillir Israël en tant que partie de la solution et non pas seulement du problème. Cette approche, Israël l'espérait depuis sa création. Peut-être le moment est-il venu de s'en rendre compte
Toutefois, ce serait une erreur de penser que les Etats arabes aient l'intention de se substituer à l'Autorité palestinienne, au Liban ou à la Syrie, pour négocier à leur place avec Israël. L'ouverture de négociations
avec la Ligue arabe ou avec certains des Etats du Quartet, sur la base d'un système d'accords mutuels, n'est pas non plus à l'ordre du jour.
L'initiative arabe est destinée à briser les blocages des canaux diplomatiques pour permettre des négociations entre les pays concernés par le conflit.
Compte tenu de ce qui précède, le gouvernement israélien doit, non seulement accueillir positivement cette initiative et publier des déclarations appropriées, mais aussi fournir une réponse concrète qui décrirait comment il compte mettre en oeuvre les négociations. Compte-t-il s'en tenir aux slogans et aux conditions préalables qui n'ont jamais accompli quoi que ce soit, sinon garantir la stagnation? Considère-t-il l'initiative comme une manoeuvre arabe de relations publiques qui doit donc être traitée comme telle?
Ces conditions pourraient être créées, en premier lieu, par une déclaration israélienne qui indiquerait que le gouvernement accepte l'initiative arabe sur son principe, sans élaborer sur les conditions préalables pour les deux
côtés. Si Israël et les Arabes sont prêts à tourner une nouvelle page, cela doit s'accompagner d'un changement immédiat et tangible dans la réalité de l'occupation. En même temps, Israël est tout à fait en droit de demander aux pays arabes qui promeuvent l'initiative de clarifier la contribution qu'ils comptent offrir dans les négociations.
Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant
Les relations entre Israël et les pays arabes pourraient connaître un tournant historique si, dans les prochains jours, la commission de suivi nommée par la délégation arabe demande une rencontre avec le gouvernement israélien pour discuter de l'initiative arabe.
Cette délégation, qui tient sa légitimité de la Ligue arabe, qui en a appelé directement à Israël au sommet de Riyad, ainsi que des quatre Etats qui composent le Quartet arabe....souhaite offrir à Israël une chance unique de faire avancer le processus de paix. Elle demande à Israël d'accepter l'initiative arabe et, sous son égide, d'entamer des négociations avec ses adversaires.
On ne peut mésestimer l'importance de cette initiative arabe et de l'appel direct des Arabes à Israël... et une normalisation des relations entre les pays arabes et Israël (pourrait) s'instaurer. Aujourd'hui, on assiste à un processus de mise en oeuvre, qui au moins tente activement de convaincre plutôt que de se contenter de déclarations. Pour la première fois, des Etats arabes offrent leur médiation, et cela, pas seulement concernant les questions locales liées au conflit israélo-palestinien. Ils ont plutôt adopté une approche globale liée à des intérêts régionaux et qui est prête à accueillir Israël en tant que partie de la solution et non pas seulement du problème. Cette approche, Israël l'espérait depuis sa création. Peut-être le moment est-il venu de s'en rendre compte
Toutefois, ce serait une erreur de penser que les Etats arabes aient l'intention de se substituer à l'Autorité palestinienne, au Liban ou à la Syrie, pour négocier à leur place avec Israël. L'ouverture de négociations
avec la Ligue arabe ou avec certains des Etats du Quartet, sur la base d'un système d'accords mutuels, n'est pas non plus à l'ordre du jour.
L'initiative arabe est destinée à briser les blocages des canaux diplomatiques pour permettre des négociations entre les pays concernés par le conflit.
Compte tenu de ce qui précède, le gouvernement israélien doit, non seulement accueillir positivement cette initiative et publier des déclarations appropriées, mais aussi fournir une réponse concrète qui décrirait comment il compte mettre en oeuvre les négociations. Compte-t-il s'en tenir aux slogans et aux conditions préalables qui n'ont jamais accompli quoi que ce soit, sinon garantir la stagnation? Considère-t-il l'initiative comme une manoeuvre arabe de relations publiques qui doit donc être traitée comme telle?
Ces conditions pourraient être créées, en premier lieu, par une déclaration israélienne qui indiquerait que le gouvernement accepte l'initiative arabe sur son principe, sans élaborer sur les conditions préalables pour les deux
côtés. Si Israël et les Arabes sont prêts à tourner une nouvelle page, cela doit s'accompagner d'un changement immédiat et tangible dans la réalité de l'occupation. En même temps, Israël est tout à fait en droit de demander aux pays arabes qui promeuvent l'initiative de clarifier la contribution qu'ils comptent offrir dans les négociations.
7 commentaires:
Je suis globalement en harmonie avec ce que vous écrivez .
Mais, j'insisterai sur deux points :
-Le Hamas et les intégristes Libanais doivent eux aussi montrer de la bonne volonté , ce qui me semble très éloigné de la réalité .
-Le plan Atabe prévoit , si je ne me trompe pas , le retour massif des Palestiniens exilés .
Ceci me semble impensable pour deux raisons .
La première , c'est que ces exilés sont beaucoup trop nombreux pour les capacités économiques d'Israel.
La seconde , c'est que c'est aux pays Arabes de faire un effort pour ces exilés car ces derniers n'ont pas quitté du moins le plus grand nombre à la demande d'Israel , mais par ce que les pays Arabes les avaient incitésn à le faire .
Donc , à eux de réparer leur erreur .
Mais ces remarques ne m'empêchent pas de penser comme vous !
Tout à fait d'accord
en langage simple, les deux parties doivent y mettre de la bonne volonté.
on a trop eu l'impression du contraire.
après lecture du com que tu as laissé chez Bruno: je partage ton sentiment.
j'ai eu droit moi aussi à des tentatives de séduction/manipulation.
et pas plus que toi une petite vieille, zut alors!
jean je n'ai rien écrit. Le coté valanle est que c'est un éditorial d'un journal israëlien
valable pas valanle
"L'initiative de paix de la Ligue des Etats arabes et l'instauration de réunions bi-mensuelles entre Ehud Olmert et Mahmoud Abbas ont vraiment donné un nouvel élan au processus de paix, a jugé Benita Ferrero-Waldner, la commissaire européenne aux relations internationales, qui a aussi annoncé que l'UE soutiendra le nouveau gouvernement d'unité nationale en raison "de son engagement envers les trois principes du Quartet" que sont la reconnaissance d'Israël, la renonciation à la violence et le respect des engagements antérieur de l'Autorité palestinienne.
"Nous ne laisserons pas tomber les Palestiniens", je crois que cette phrase, de Benita Ferrero-Waldner est importante.
Pour Jean, autant que je sache, le droit au retour des réfugiés est prévu par le HCR depuis fort longtemps, et, (dois-je le rappeler ?) ces réfugiés sont les victimes de la colonisation de leurs terres, "capturées" depuis la guerre de 1967. Ils ne veulent précisement pas "revenir" en Israel, mais revenir dans LEUR Etat, l'Etat de Palestine !
Le retour du plan du Roi Abdallah d'Arabie est une bonne chose dans notre objectif commun : "la paix maintenant"...
Le problème dépend plus des USA que des autocthones. La situation est très difficile pour eux espérons qu'ils feront contre mauvaise fortune bon coeur. Il est temps que ces deux peuples puissent vivrent en paix. Alain
ça dépend quand même passablement, et même presque principalement des "autochtones" (serais-tu pour que les peuples s'abandonnent ? je n'en avais pas l'impression) et de la pression qu'ils peuvent faire sur leur chef.
Et je leur souhaite mieux que de "faire bonne fortune bon coeur" (ce qu'ils font déjà au fil des jours pour la plupart)
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