Déplacés au nord de la République Centraficaine selon Action contre la Faim
Depuis plus de deux ans, une violence multiforme a explosé dans le nord ouest de la Centrafrique. De nombreux villages ont été brûlés et pillés. Une rébellion armée luttant contre le pouvoir central de Bangui et la répression de l’armée centrafricaine ont poussé plus de 120 000 personnes à fuir leur village et à se déplacer dans la savane alentour ou dans les villes. A cela s’ajoute une insécurité permanente causée par le banditisme et de nombreuses bandes de « coupeurs de routes ». Les familles vivent dans des campements de fortune depuis plus d’un an autour de leurs champs. Parallèlement, 70 000 centrafricains ont quitté le pays pour se réfugier au Tchad ou au Cameroun voisins.
Les déplacés ont tout perdu, outils agricoles, semences, etc. La priorité pour eux est de survivre au jour le jour. Sans semences, ayant épuisé leur maigres « réserves », ils n’ont aucune perspective pour le moyen ou le long terme, l’inquiétude est grande notamment à l’approche de la prochaine saison culturale.
Depuis plus de deux ans, une violence multiforme a explosé dans le nord ouest de la Centrafrique. De nombreux villages ont été brûlés et pillés. Une rébellion armée luttant contre le pouvoir central de Bangui et la répression de l’armée centrafricaine ont poussé plus de 120 000 personnes à fuir leur village et à se déplacer dans la savane alentour ou dans les villes. A cela s’ajoute une insécurité permanente causée par le banditisme et de nombreuses bandes de « coupeurs de routes ». Les familles vivent dans des campements de fortune depuis plus d’un an autour de leurs champs. Parallèlement, 70 000 centrafricains ont quitté le pays pour se réfugier au Tchad ou au Cameroun voisins.
Les déplacés ont tout perdu, outils agricoles, semences, etc. La priorité pour eux est de survivre au jour le jour. Sans semences, ayant épuisé leur maigres « réserves », ils n’ont aucune perspective pour le moyen ou le long terme, l’inquiétude est grande notamment à l’approche de la prochaine saison culturale.
De plus, ils ont un accès très limité à l’eau potable. On estime à environ 7 litres la quantité d’eau disponible par jour et par personne (l’OMS préconise 20 litres d’eau par jour et par personnes en situation de crise). Par peur des attaques, les femmes et les enfants n’osent pas retourner dans leurs villages pour puiser de l’eau. La consommation de l’eau des rivières ou des marigots, la vétusté des infrastructures d’accès à l’eau et le manque d’accès à l’hygiène favorisent l’apparition de maladies diarrhéiques, de maladies de peau qui peuvent être fatales aux plus jeunes.
Avec l’arrivée de la saison des pluies, en juin, la recrudescence des moustiques, associée aux conditions de vie précaires, risque de favoriser les cas de paludisme. Les cas de malnutrition et de paludisme chez les enfants de moins de 5 ans sont déjà en augmentation. Les familles ne peuvent se rendre ni au marché, ni aux structures hospitalières des villes, les routes étant très peu sûres. La situation humanitaire est particulièrement alarmante
1 commentaires:
Les habitants des régions tampon entre le Tchad et le Soudan sont en effet particulierement vulnérable. Fin avril, le Programme Alimentaire Mondial avait lancé un appel aux pays donnateurs afin de sauver plus de 200.000 personnes d'une grave crise alimentaire, doublée, de plus, d'une pression sur les réserves en eau qui a atteint un niveau insoutenable pour les populations du Tchad et de Centrafrique.
Il FAUT faire quelque chose, mais personne ne veut rien faire.
A noter, cependant, le don de 1.000.000 de dollars versé par le couple d'acteurs Brad Pitt-Angelina Jolie aux intervenants du triangle Soudan-Tchad-Centrafrique. Il existe donc encore des Justes ?
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