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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

jeudi 17 mai 2007


Sébastien Fontenelle lit le dernier livre de Chomsky (http://vivelefeu.blog.20minustes.fr) et je lis Fontenelle. Deux des passages cités par lui, en pensant qu’elles s’appliquent partout, toujours.
« Les remarques (...) sur la nécessité de créer des impressions fausses pour contrôler sa propre population confirment ce qui devrait être l'évidence la plus flagrante: les professions de bonnes intentions des dirigeants doivent être écartées par l'observateur rationnel. Elles sont quasi universelles et prévisibles, donc elles ne sont porteuses d'aucune information. Les pires monstres - Hitler, Staline, les fascistes japonais, Suharto, Saddam Hussein et beaucoup d'autres - ont produit d'émouvantes envolées rhétoriques sur la noblesse de leurs objectifs. (...) Si nous sommes sérieux, nous nous renseignerons sur ce qu'ils font, sans prêter grande attention à ce qu'ils disent, principe élémentaire qui a inspiré une riche littérature, de Pascal à Zamiatine et à Orwell".
Parce que cela peut, aussi, être dit par des gens qui le pensent
Ou (sur la présidentielle 2004 aux Etats-Unis): "Beaucoup ont voté pour ce que l'industrie des relations publiques appelle des "qualités" ou des "valeurs", qui sont élaborées et projetées très soigneusement et qui ont à peu près autant d'authenticité que l'imagerie des publicités pour les dentifrices. Les commentaires des actualités se sont concentrés sur le "style", l'"attractivité", la "convivialité" et le "caractère", et sur des bêtises comme l'"irascibilité" occasionnelle de Bush ou le lapsus de Kerry sur le nom d'un stade de foot".
Raison pour laquelle j’attends, sans trop écouter ce que disent nos hommes montant ou descendant du pavois, les amis et le passé pouvant tout de même donner des indices.
une bonne nouvelle http://lautrecampagne.org continue

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