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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

mercredi 4 juillet 2007


Des passages du discours de François Hollande en réponse à François Fillon (compter les François actuellement)

Attente des réformes du parlement
Sur la démocratie sociale :
« Alors, là encore, allons jusqu’au bout et fixons le principe des accords majoritaires et la hiérarchie des normes. Que ce soient les syndicats majoritaires qui puissent engager les salariés et non pas tels ou tels syndicats minoritaires… »
Sur le pluralisme :
« … le pluralisme est aussi altéré quand un groupe audiovisuel privé veut aujourd’hui être partie prenante dans la gestion du nucléaire civil. C’est un problème non pas pour l’industrie, mais pour la presse précisément. J’attendais là des propositions de votre part, elles ne sont pas venues.. »
Rappel de la responsabilité des deux derniers gouvernements dans la situation économique. Pour les réformes structurelles :
Sur l’université :
.. »nous pouvons nous retrouver pour mettre des moyens supplémentaires sur l’université, à la condition néanmoins que ce soit pour toutes les universités et pas seulement pour quelques-unes, à la condition aussi qu’il puisse y avoir un plan social étudiant et un lien avec la Recherche. »
Sur la réforme de l’emploi :
« vous nous dites qu’il faudra introduire le contrat de travail unique, vous entrez dans un processus proche du CPE et qui consiste tout simplement à rendre plus facile le licenciement au prétexte de favoriser l’emploi. Ce n’est pas ainsi que vous engagerez une concertation car, qu’allez-vous proposer aux salariés avec ce contrat unique de travail ? Des garanties supplémentaires ? Mais où sont-elles ? Des droits ? Mais où sont-ils ? L’accompagnement individuel ? Mais, où est-il ?
:La fusion entre l’ANPE et l’UNEDIC ! Mais qu’est-ce que cela fera aux salariés licenciés de savoir qu’il y a maintenant une fusion entre l’ANPE et l’UNEDIC, s’ils ne peuvent pas retrouver l’emploi. »
Et sur la relance, déclenchant des protestations, « mouvements divers » de la majorité, puisqu’en fait c’est l’essentiel du programme avec le bouclier fiscal et les successions :
« D’abord économiquement inappropriée.Votre politique n’est ni une politique de la demande ni une politique de l’offre. Elle n’est ni conjoncturelle ni structurelle. Elle fait simplement des cadeaux à des Français qui n’en ont pas besoin aujourd’hui.
Vous dites que vous voulez encourager l’entreprise. Mais qu’est-il prévu pour l’investissement des entreprises dans le paquet fiscal ? Il est prévu des mesures pour les dirigeants des entreprises : le bouclier fiscal, la fin de l’impôt sur la fortune, des avantages aussi en termes de stocks options. Mais, pour l’entreprise elle-même, rien n’est prévu. Nous avions prévu la baisse de l’impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis ; nous avions proposé la réforme de la taxe professionnelle pour avantager l’industrie ; nous avions proposé la modulation des cotisations sociales. Et vous, votre seule réponse et de donner des avantages fiscaux à ceux qui ne les consommeront même pas.
Vous prétendez favoriser le travail et c’est la rente que vous privilégiez. Vous voulez relancer la consommation et c’est l’épargne que vous stimulez ; vous espérez la croissance et ce sont les inégalités qui vont croître.
Votre politique est socialement injuste.Le « bouclier fiscal » coûtera 1, 5 milliards d’euros au profit de moins de 150 000 contribuables. Il s’ajoutera la baisse de l’impôt sur le revenu, à la réforme de l’Impôt sur la fortune. Est-ce équitable alors que les écarts de patrimoines et de revenus sont considérables dans notre pays ? En effet, les 1% de Français les plus favorisés ont vu leurs revenus augmenter de près de 20% entre 1998 et 2005. Pour la même période, le revenu moyen de tous les autres Français n’a lui enregistré qu’une hausse de 5%. Et c’est à ce moment-là que vous dites refuser une augmentation du SMIC ? Voilà donc le sens de votre politique.
Enfin, votre politique est aventureuse sur le plan budgétaireVotre paquet fiscal va coûter rien de moins que 12 milliards d’euros. Permettez que l’on vous pose cette question simple : Comment ces mesures vont-elles être financées ?Vous nous avez indiqué : par des plus-values fiscales générées par une croissance économique plus forte. Quand bien même la croissance pour 2008 atteindrait-elle 2,5 %, ce ne sont, au mieux, à peine 0,3 ou 0,4 points de plus que cette année. Ce n’est pas ainsi que nous pourrons couvrir vos largesses fiscales. »
D’où budget de rigueur, pour l’état, et « on va aussi geler les dépenses des collectivités locales par les dotations de l’Etat elles aussi congelées, alors oui, la rigueur, ce n’est pas simplement pour l’Etat, c’est aussi pour les collectivités locales. Et c’est là qu’il y a quand même une forme de mystification ! Vous dites que vous baissez les impôts des contribuables d’Etat, mais vous faites augmenter les impôts des contribuables locaux ! »
Et diminution annoncée du nombre des fonctionnaires, dans tous les ministères : « Mais, en entendant votre discours Monsieur le Premier ministre, et notamment sur l’Education, il y aurait plus de moyens pour les quartiers, il y aurait des études surveillées, il y aurait un droit opposable pour les parents d’enfants handicapés et, dans le même temps, on apprend qu’il y aura 10 000 suppressions d’emplois dans l’Education nationale ! Qui peut donc vous croire, Monsieur le Premier ministre ! »

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