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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

jeudi 19 juillet 2007

traque aux candestins en Vaucluse - article sur le site de La Provence, en date du 19 juillet
En 2006, plus de 400 personnes en situation irrégulière ont été interpellées en Vaucluse. Ce chiffre devrait augmenter cette année, sur ordre du ministre Brice Hortefeux.
La consigne vient du plus haut de l’État. Du ministre délégué à l’Immigration et à l’Identité nationale Brice Hortefeux qui a demandé aux préfets d’intensifier la lutte contre l’immigration clandestine.
En Vaucluse, cette volonté politique va se traduire par la création, certainement à la rentrée, d’une cellule spécialisée au commissariat de police d’Avignon pour gagner en efficacité. Il existait en effet jusqu’à ce jour une unité dont l’une des tâches était le traitement des dossiers des "clandestins", désormais trois policiers ne se concentreront plus qu’à cette mission.
Ces actions viendront en complément des missions d’initiatives de la Police aux frontières (Paf) ayant compétence sur tout le département.
160 reconduites à la frontière L’année dernière, 404 personnes en situation irrégulière ont été interpellées en Vaucluse et 160 ont été reconduites à la frontière. Des chiffres assez proches de nos voisins gardois où 447 clandestins ont été interpellés pour 268 reconduites à la frontière. Au palmarès des nationalités, on retrouve en premier des ressortissants marocains entrés clandestinement en France souvent sans papier, puis des Roumains et des Turcs. Ces derniers arrivent, pour la plupart, par les voies légales avec un visa touristique.
Anecdotique au plan du nombre, les policiers ont également interpellé des personnes revendiquant la nationalité palestinienne, irakienne ou afghane, et accéder au droit d’asile en regard de la situation conflictuelle dans leur pays. L’Eurostar assurant la liaison Avignon-Londres avait drainé également des Chinois tentant de passer par le train en Grande-Bretagne. Ces derniers avaient alors posé un problème de traduction.
À la préfecture de Vaucluse, on ne cache pas que ces interpellations vont s’intensifier dans les prochains mois : "C’est la volonté affichée par le Gouvernement" précise-t-on. Reste à savoir quoi faire de ces personnes en situation irrégulière. En général, elles sont conduites sur arrêté préfectoral dans un centre de rétention. "Le Canet (Marseille, ndlr) affiche souvent complet. Nous sommes alors obligés de chercher des places dans les autres centres de Sète, Lyon, Toulouse ou Nice," précise un policier.
Et quand tout est plein… le clandestin est laissé libre avec obligation de quitter le territoire national par ses propres moyens. Qu’il n’a bien souvent pas
.

1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Perplexes nous sommes, mais les Roumains ne bénéficient-ils pas de la libre circulation comme membres de la CE ?

21 juillet 2007 à 14:17  

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