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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

mardi 2 octobre 2007


hopital - parce qu'un silence presque total a été fait sur les mouvements contre "Hopital 2007" un petit éclairage sous forme d'un entrefilet dans le Libération du 2 octobre :
"Voici un exemple qui montre combien certains actes techniques sont mis en avant par la T2A (la dotation annuelle en fonction du volume d’activité).
André Grimaldi, diabétologue et chef de service à la Pitié-Salpêtrière (Paris), raconte: «Je reçois, il y a quelque temps, un coup de téléphone d’un journaliste de France 2. Il me dit qu’il a un ami diabétique, à Evian, qui doit être amputé. Il me demande si je peux le prendre dans mon service. J’accepte. Il vient en ambulance, je vois que c’est un patient qui répond bien aux traitements médicamenteux, mais qu’il faut juste un petit geste chirurgical, à mille lieues de l’amputation. Coût complet de ma prise en charge : 1 000 euros. Si le même patient est amputé, le coût facturé par l’hôpital est de plus de 6 000 euros. Avec la T2A, on voit bien que l’on sera conduit à certaines pratiques, car elles seront plus rentables, car mieux payées. C’est là, l’absurdité.»


1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Bien entendu la T2A est une mesure tout à fait contre-productive.

Il faudra un jour que certains comprennent que les hopitaux ne sont pas des usines ou des entreprises. Et que les soins, qu'il soient "rentables" ou non, sont dus aux patients. C'est le centre du serment prêté par les médecins.

Par contre, et c'est assez bizarre, le gouveernement ne semble pas avoir pensé à limiter le prix des médicaments en France, alors que la Cour des comptes a de maintes fois mis en avant les dérives dues aux insdustries pharmaceutiques.

2 octobre 2007 à 19:55  

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