séance de questions au gouvernement du 23 janvier 2008
M. Laurent Fabius – Monsieur le Premier ministre, les événements financiers de ces derniers jours, et d’aujourd’hui encore, conduisent chacun d’entre nous à essayer d’analyser la situation et de faire des propositions. Il faut le faire, cela a été dit hier, sans catastrophisme, mais aussi en évitant d’adopter la méthode Coué – en faisant comme si la France n’était pas concernée.
Au niveau français, comme l’a fait hier François Hollande, je vous demande tout d’abord de bien vouloir nous présenter dans les meilleurs délais de nouvelles hypothèses économiques, celles que vous aviez retenues n’étant plus très crédibles (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC). Dans ce cadre, nous souhaitons d’autre part qu’une action particulière soit menée en faveur des PME, qui vont souffrir de la contraction du crédit, et des ménages via la prime pour l’emploi et la revalorisation des pensions de retraite (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC).
Au niveau européen, nous souhaitons que très rapidement l’Eurogroupe demande à la Banque centrale européenne de renoncer à une attitude dogmatique qui ne peut qu’aggraver la situation. Nous souhaitons également que les pays européens adoptent une position commune en direction des fonds souverains, qui, dans ce contexte, ont les moyens financiers de « ramasser » de grandes entreprises et de grandes banques.
Enfin, sur le plan international, nous demandons qu’on assure la transparence sur les règles financières et bancaires et sur les agences de notation, et par ailleurs que le FMI se voie confier une mission d’alerte et de traitement.
Toutes ces propositions exigent que l’on ait un regard critique sur ce que certains appellent l’hypercapitalisme financier, où la finance finit par tuer l’économie et où se mélangent de façon très dommageable laisser-faire, cupidité et incompétence. Ce sont nos propositions ; quelles sont les vôtres ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et du groupe GDR)
Au niveau français, comme l’a fait hier François Hollande, je vous demande tout d’abord de bien vouloir nous présenter dans les meilleurs délais de nouvelles hypothèses économiques, celles que vous aviez retenues n’étant plus très crédibles (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC). Dans ce cadre, nous souhaitons d’autre part qu’une action particulière soit menée en faveur des PME, qui vont souffrir de la contraction du crédit, et des ménages via la prime pour l’emploi et la revalorisation des pensions de retraite (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC).
Au niveau européen, nous souhaitons que très rapidement l’Eurogroupe demande à la Banque centrale européenne de renoncer à une attitude dogmatique qui ne peut qu’aggraver la situation. Nous souhaitons également que les pays européens adoptent une position commune en direction des fonds souverains, qui, dans ce contexte, ont les moyens financiers de « ramasser » de grandes entreprises et de grandes banques.
Enfin, sur le plan international, nous demandons qu’on assure la transparence sur les règles financières et bancaires et sur les agences de notation, et par ailleurs que le FMI se voie confier une mission d’alerte et de traitement.
Toutes ces propositions exigent que l’on ait un regard critique sur ce que certains appellent l’hypercapitalisme financier, où la finance finit par tuer l’économie et où se mélangent de façon très dommageable laisser-faire, cupidité et incompétence. Ce sont nos propositions ; quelles sont les vôtres ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et du groupe GDR)
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