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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

mardi 22 mai 2007


Petites notes d’un lundi

La campagne électorale a commencé. Mais en fait, au moins pour l’UMP, elle fait rage depuis l’installation de Sarkozy à l’Elysée. Avec en action vedette lundi la réunion du « Grenelle de l’environnement ». Les organisations ne pouvaient bien entendu que s’y rendre, et se dire satisfaites, sous peine de perdre toute chance de dialogue, puisqu’en fait, le Grenelle de l’environnement annoncé aura lieu à l’automne. Après les législatives. Une seule chose est sure : on ne touchera pas au projet EPR. (je ne sais si le Libération de lundi reflétait bien les propos de Nicolas Hulot, mais si ce dernier pense vraiment que c’est par une négociation entre le gouvernement et les ong que se réalisera son souhait « qu’on intègre à l’académie des sciences des chercheurs branchés sur les sciences de l’écologie », il semble que, pour lui, la démocratie s’arrête à la porte de ladite académie, et qu’elle se ramène à des campagnes d’opinion)
En attendant pour ce qui est de l’action du gouvernement, Fillon l’a annoncé, la priorité est la campagne. D’ailleurs, une bonne partie des ministres s’y implique au point d’être candidat. Le non cumul des mandats semble être considérer comme une trace néfaste d’on ne sait quelle idéologie.
Tout de même les ministres se sentent concernés par leur portefeuille et ce qu’il peut recouvrir et essaient de délimiter leur champ d’action, de revendiquer pour eux le rattachement de directions.
Le président, lui, continue de faire un travail de ministre dynamique. La séparation des pouvoirs est tout autant une notion obsolète.

Des priorités s'affichent. Mais nous devrions penser que l'impérator déclare souvent qu'il fera ce qu'il dit et que donc les priorités seront le contrat unique, le service minimum, suivis des franhises de soins.


Lundi après midi, sur France Culture, on se souciait de l’avenir de l’Europe, qui comme chacun le sait, est en panne à cause des français, et, comme toujours, on interrogeait les anglais sur notre amour ou refus de l’Europe et de l’euro. Il me semble cependant qu’il y a, pour l’orthodoxie européenne, des modèles plus pertinents qu’un peuple qu’on n’ose interroger, même par l’intermédiaire de son parlement, sur le fameux traité, et qui donne d’autant plus de conseils sur ce que doivent être l’euro et la Banque Centrale Européenne qu’ils n’entendent pas s’y impliquer.

A part cela le monde roule. Le G8 s’est penché, avec appréhension, sur les effets pour les économies des « hedge funds » et a finalement, courageusement, décidé d’appeler ces « fonds à l’autodiscipline » disait le Monde. Nous sommes sauvés.
(note assez passionante sur le jeu des attributions des ministres sur http://fredric-rolin.blogspirit.com)

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