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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

vendredi 19 octobre 2007

le 18 octobre il n'y a pas eu que l'annonce d'un divorce, ni même qu'une grève bien suivie et des défilés fournis, il y a eu la signature d'un traité "simplifié" sur lequel les médias font le service minimum, puisque trop compliqué pour nous et ne nous intéressant certainement pas, sur lequel d'ailleurs on ne nous demandera vraisemblablement pas notre avis. début d'une interview de Pervenche Bérès publiée par Libération. Pervenche Berès est Députée européenne, elle afait partie de la commission de rédaction du traité, elle a soutenu le "non"

Quelle différence y a-t-il entre le projet de traité constitutionnel et le «traité réformateur» ?
Il ne constitutionnalise plus les «politiques communes» comme le faisait le projet de Constitution. Si le «non» l’a emporté en France, c’est à cause de cela : s’il y a une chose que le débat en France et en Europe a montré, c’est qu’il n’existe pas de consensus sur ces politiques et sur la façon dont elles sont mises en œuvre aujourd’hui. Mais il y a d’autres évolutions négatives dans ce nouveau traité, comme le fait que la charte ne s’applique pas à la Grande-Bretagne et à la Pologne. C’est très révélateur de ce qu’est la nouvelle Europe.

Sur le petit quatre pages trouvé sur le site d’Attac France
Quant à l'état d'esprit du traité, il est clairement résumé par Karel De Gucht, ministre belge des Affaires étrangères :
« Le but du Traité constitutionnel était d'être plus lisible… Le but de ce traité est d'être illisible… La constitution voulait être claire alors que ce traité devait être obscur. C'est un succès".

1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Intéressante analyse de Pervenche Bérès, incroyable et préoccupant...

28 octobre 2007 à 10:15  

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