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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

jeudi 22 novembre 2007

non, Madame, sur le site de Libération
La présidente du Medef (patronat) Laurence Parisot a jugé aujourd'hui que le problème de pouvoir d'achat était "totalement objectif" et suggéré comme réponse de supprimer la durée légale du travail, fixée à 35 heures par semaine.
"C'est vrai qu'il y a un problème de pouvoir d'achat (...), c'est un ressenti totalement objectif", a-t-elle jugé, devant l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).
Pour Laurence Parisot, "la vraie question n'est pas comment je contribue à ce qu'il y ait plus de pouvoir d'achat, mais comment je contribue à ce qu'il y ait plus de croissance", a-t-elle affirmé.
"Pour moi, il y a deux axes principaux à travailler: comment on fait pour baisser les prélèvements obligatoires sur les entreprises, c'est prioritaire, et deuxième chose, n'est-il pas temps d'aller plus loin sur la question de la durée du travail ?", a-t-elle ajouté.
"Je me demande s'il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de la suppression de la durée légale du travail", a-t-elle déclaré. "Tout le monde voit bien que le mécanisme des heures supplémentaires n'est pas suffisant".
Les dispositifs permettant déjà aux entreprises de travailler au-delà de 35 heures par semaine sont "rébarbatifs" et l'utilisation du contingent d'heures supplémentaires autorisé (220 heures/an) est "très lourd, car il suppose des négociations de branche", a-t-elle ajouté. "Ma préconisation, c'est de rendre les choses beaucoup plus simples en balayant tous ces mécanismes très complexes, et en revenant à la détermination du seuil de déclenchement des heures supplémentaires, branche par branche, ou entreprise par entreprise",
Laurence Parisot a indiqué ne pas savoir ce que Nicolas Sarkozy pourrait annoncer de manière imminente pour le pouvoir d'achat. "Je sais autour de quoi certains ministres réfléchissent depuis quelque temps, et la question de la durée du travail est un axe de réflexion", a-t-elle dit.


deux autres pistes possible : pour garder la bonne productivité du travailleur français, ne plus être l'un des pays européens qui consacrent le moins à l'éducation - et revoir le management

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