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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

dimanche 13 février 2011

Algérie – bribes ou résumés articles El Watan



Alger – accès le 12 février

« Les voitures, en provenance des wilayas de Bouira, Tizi Ouzou et Béjaïa, ont été refoulées après une minutieuse opération de tri. A Réghaïa, les gendarmes en faction au barrage permanent de l’autoroute ont doublé de vigilance durant la matinée d’hier pour ne laisser entrer aucun véhicule qui présentait une quelconque suspicion. C’est ainsi que des voyageurs ont été sommés de rebrousser chemin après une interminable attente sur le bas-côté de la route. Idem pour le barrage de police des Bananiers, où des centaines de voitures, portant les matricules desdites wilayas, ont été contraintes de faire demi-tour.
Sur la rocade sud, les deux principaux barrages de gendarmerie et de police ont effectué le même travail de filtrage, la file de voitures qui s’est formée à partir du premier barrage s’est étendue sur plusieurs kilomètres. »


Marche devenue occupation de la place – samedi 12 février

«.... Un groupe se crée autour de Amazigh Kateb, près des arrêts de bus. Très vite, le groupe envahit le boulevard Belouizdad et se met en position pour marcher devant le ministère de la Jeunesse et des Sports. «Bab El Oued-Champ Manœuvres, aya les jeunes !», «Barra barra ya l’pouvoir !» sourdent de la bouche des émeutiers. Les pétarades du Mawlid Ennabaoui en rajoutent une couche. Une forte déflagration déchire l’air. Une grenade lacrymogène, semble-t-il. «Le pouvoir veut gérer la génération facebook avec l’esprit de 1962», ironise un citoyen. A partir de 13h, la manif change de contenu. Malgré l’affluence continue de manifestants, les jeunes du quartier de Belouizdad prennent le dessus. Sauf qu’ils ont cessé de s’en prendre aux marcheurs. «Nous leur avons parlé et les avons retournés contre ceux qui les ont payés», se félicite Abderrahmane Oukali, chef du bureau d’Alger du RCD.

A mesure que les heures s’égrènent, la place du 1er Mai semble plus que jamais conquise. Des débats parfois passionnés éclatent entre «pro» et «anti» Bouteflika, le tout dans une ambiance citoyenne relevée, comme les Algériens n’en ont pas vue depuis belle lurette. C’est peut-être cela, le plus grand trophée de cette journée impétueuse : reconnecter les Algériens entre eux. «Cette marche, même si elle a été réprimée par la police, même si des milliers de manifestants ont été empêchés de rejoindre la capitale, a été pour moi un franc succès», se félicite Mustapha Atoui du Snapap et membre de la CNCD, qui ajoute : «Il faut simplement se dire que ce n’est que le début et qu’il ne faut surtout pas lâcher cette dynamique. En Egypte, ils ont commencé à 40 et ont fini par être des millions. C’est le début de la fin pour ce système !»



participants politiques

Coordination nationale pour le changement et la démocratie

s'y joignent

anciens membres dirigeants FFS Mustapha Bouhadef, Djamel Zenati, Malek Sadali, Hamid Ouazar et Abdeslam Ali Rachedi

Noureddine Bahbouh, ancien ministre de l'agriculture, ancien diplomate, ancien ministre communication gouvernement .Bentibour

Djamel Fardjallah, Ali Brahimi et Tarek Mira anciens membres du RCD

etc... début de regroupement de l'opposition (mais toujours pas toute)


participants

« L’initiative avait donc valeur de test tant pour les organisateurs que pour les citoyens qui partagent les mots d’ordre retenus par la CNCD mais qui demeurent encore dans l’expectative, qui veulent en savoir plus sur ce mouvement en pleine structuration avant de s’engager »

« Il y avait de tout au milieu des manifestants : des citoyens militants ou non des organisations politiques et de la société civile regroupées au sein du CNCD qui a appelé à la marche d’hier et qui constituaient le gros des manifestants, des mots d’ordre et une représentation islamiste en la personne de Ali Benlhadj (interpellé puis relâché par la police), des revendications identitaires, un groupe de quelques jeunes pro-Bouteflika, un cortège de jeunes qui se déplaçaient de carré en carré, vite désignés comme des provocateurs, des casseurs envoyés pour faire capoter la manifestation. Des débats chauds sont échangés entre groupes de manifestants sur les tentatives de récupération ou de sabordage de la marche. Des réflexions malencontreuses qui auraient pu dégénérer ont été entendues, comme cette femme qui apostrophait un jeune parlant au téléphone en kabyle, l’emblème national sur les épaules, le sommant d’un ton haineux de «cesser de susciter le désordre dans le pays et de rentrer dans son pays, en Kabylie (!!!)». (écho à ce que j'ai trouvé sous des vidéos et à deux remarques sur le fil de France 24)


arrestations

« Selon la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (Laddh) 300 personnes ont été arrêtées durant la journée, dont une cinquantaine de femmes. Alors que le ministère de l’Intérieur, quant à lui, a tenté de minimiser les arrestations en parlant uniquement de quatorze personnes interpellées. Invraisemblable. Les fourgons de la police se sont avérés insuffisants pour embarquer les centaines de manifestants vers les commissariats de police.

Si la plupart d’entre elles ont été relâchées, il reste encore une soixantaine de personnes entre les mains de la police. »

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