"toujours sommées de procréer" billetou de Mona Chollet dans le Monde Diplomatique d'avril 2007
"L'avortement continue de sentir le souffre. Il est, de même que la contraception, à peu près absent de la formation médicale. L'ignorance et les préjugés à son sujet persistent, y compris au plus haut niveau ... la journaliste Olivia Benhamou a eu la surprise de découvrir que l'annuaire électronique des professionnels de la santé recommandé sur le site du ministère (de ladite santé) et préfacé par M. Douste-Blazy ne donnait comme résultat, à la requête "avortement", que des adresses d'associations anti-IVG telles que Laissez-les-vivre ou SOS Bébés.
L'écrivain Martin Winckler l'assène sans détour : la France, plus que d'autres, "reste un pays où l'on considère qu'une femme, c'est fait pour avoir des enfants"..... "Les femmes sont toujours sommées de procréer ; sauf que ce n'est plus au nom de la patrie, mais de leur épanouissement personnel" résume la sociologue Michèle Ferrand. Olivia Benhamou s'est également penchée sur les manuels de gynécologie destinés aux étudiants en médecine : l'un deux, qui date de 1998, décrit les patientes en demande d'IGV comme étant "en situation d'échec comportemental au sens large, affectif, psychologique, social", et préconise de leur "redonner confiance sur leurs possibilités d'être mère"..
"L'avortement continue de sentir le souffre. Il est, de même que la contraception, à peu près absent de la formation médicale. L'ignorance et les préjugés à son sujet persistent, y compris au plus haut niveau ... la journaliste Olivia Benhamou a eu la surprise de découvrir que l'annuaire électronique des professionnels de la santé recommandé sur le site du ministère (de ladite santé) et préfacé par M. Douste-Blazy ne donnait comme résultat, à la requête "avortement", que des adresses d'associations anti-IVG telles que Laissez-les-vivre ou SOS Bébés.
L'écrivain Martin Winckler l'assène sans détour : la France, plus que d'autres, "reste un pays où l'on considère qu'une femme, c'est fait pour avoir des enfants"..... "Les femmes sont toujours sommées de procréer ; sauf que ce n'est plus au nom de la patrie, mais de leur épanouissement personnel" résume la sociologue Michèle Ferrand. Olivia Benhamou s'est également penchée sur les manuels de gynécologie destinés aux étudiants en médecine : l'un deux, qui date de 1998, décrit les patientes en demande d'IGV comme étant "en situation d'échec comportemental au sens large, affectif, psychologique, social", et préconise de leur "redonner confiance sur leurs possibilités d'être mère"..
est ce pour cela que le renouvellement des médecins pratiquant se fait très mal ?
1 commentaires:
Quand on sait que Madame Boutin, en séance au Palais Bourbon, faisait applaudir "les femmes", qui sont mere en moyenne de 2 enfants, plus rien n'est etonnant !
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