la présidentielle transformée en course de chevaux (fin d'une notule d'Alternatives économiques)
"Le désintérêt d'une part croissante de la population vis-à-vis de la politique résulte sans doute largement de l'incapacité des partis à prendre en considération les besoins de la population et à formuler une offre proche d'elle. Mais les médias ont aussi leur part de responsabilité (le gras est de moi). Car, face aux problèmes de la société, les candidats ont des propositions précises, rarement réellement mises e n débat et confrontées aux données... Le désintérêt d'une partie des journalistes politiques pour les programmes, voir pour les faits, leur faible connaissance des dossiers économiques et sociaux, la division des tâches dans la presse, et surtout les choix rédactionnels opérés par la hiérarchie au sein des rédactions alimentent dans l'opinion le sentiment que les "politiques" n'ont rien à proposer de nouveau. Dommage...
Ce jeu de course (le début fait allusion à la multiplication des sondages) auquel se livre un grand nombre de médias nourrit l'idée que la politique n'est qu'un jeu et que les candidats n'auraient d'autre objectif que de gagner la course. De quoi, au final, alimenter le discours radical de l'extrême droite et déplacer le débat sur les qualités personnelles des candidats, voire sur leur posture "morale", plutôt que sur le contenu des programmes".
1 commentaires:
Je n'ai pas l'impression d'un manque flagrant d'intéret des citoyens pour ces élections, mais plutot d'une impression, par moi partagée, d'échéances confisquées, pendant lesquelles tout le monde suit la mesure imprimée par certains médias de masse, ou certaines idoles de pacotille...
Bien entendu, ce n'est que mon avis.
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