deux communiqués du Pari Socialiste
Travailler plus pour gagner plus : slogan déjà mis à mal
En pointant les difficultés de mise en œuvre du dégrèvement de cotisations sociales et d’impôt des heures supplémentaires, le député Gilles Carrez vient d’apporter la preuve de la dangerosité et de l’inefficacité de la mesure « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy.
D’une part, ce dégrèvement ne concernerait que les salariés à temps plein, si bien que ceux à temps partiel, qui effectuent des heures complémentaires et non supplémentaires, ne bénéficieraient d’aucun gain de pouvoir d’achat. Pire, selon Monsieur Carrez, les salariés à temps partiel seraient à l’avenir menacés dans leur emploi, dès lors qu’il serait plus profitable à l’entreprise de demander des heures supplémentaires aux salariés à temps plein que de garder ceux à temps partiel.
D’autre part, le principe d’égalité devant l’impôt, auquel doit veiller scrupuleusement le Conseil constitutionnel, s’oppose fermement à ce que les salariés à temps plein bénéficient d’avantages dont seraient exclus ceux à temps partiel. La mesure serait dès lors contraire à la Constitution.
Enfin, le coût total du dégrèvement de cotisations et d’impôt sur les heures supplémentaires dépassant les 4 à 5 milliards d’euros, il est déjà suggéré de plafonner de nombre d’heures dégrevées, voire de ne mettre en œuvre la mesure qu’à titre expérimental.Ces mises en garde de l’ancien rapporteur général du Budget montrent que la proposition-phare de Monsieur Sarkozy, qui n’a de surcroît jamais été soumise aux organisations syndicales, est à la fois contraire à la Constitution, mensongère à l’égard des salariés, et dangereuse pour l’emploi. Il est encore temps de se rendre à cette évidence.
En pointant les difficultés de mise en œuvre du dégrèvement de cotisations sociales et d’impôt des heures supplémentaires, le député Gilles Carrez vient d’apporter la preuve de la dangerosité et de l’inefficacité de la mesure « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy.
D’une part, ce dégrèvement ne concernerait que les salariés à temps plein, si bien que ceux à temps partiel, qui effectuent des heures complémentaires et non supplémentaires, ne bénéficieraient d’aucun gain de pouvoir d’achat. Pire, selon Monsieur Carrez, les salariés à temps partiel seraient à l’avenir menacés dans leur emploi, dès lors qu’il serait plus profitable à l’entreprise de demander des heures supplémentaires aux salariés à temps plein que de garder ceux à temps partiel.
D’autre part, le principe d’égalité devant l’impôt, auquel doit veiller scrupuleusement le Conseil constitutionnel, s’oppose fermement à ce que les salariés à temps plein bénéficient d’avantages dont seraient exclus ceux à temps partiel. La mesure serait dès lors contraire à la Constitution.
Enfin, le coût total du dégrèvement de cotisations et d’impôt sur les heures supplémentaires dépassant les 4 à 5 milliards d’euros, il est déjà suggéré de plafonner de nombre d’heures dégrevées, voire de ne mettre en œuvre la mesure qu’à titre expérimental.Ces mises en garde de l’ancien rapporteur général du Budget montrent que la proposition-phare de Monsieur Sarkozy, qui n’a de surcroît jamais été soumise aux organisations syndicales, est à la fois contraire à la Constitution, mensongère à l’égard des salariés, et dangereuse pour l’emploi. Il est encore temps de se rendre à cette évidence.
Gaz de France
Le Parti socialiste s’inquiète de la confusion entretenue par le gouvernement autour du dossier Gaz de France. Alors que le nouveau Président de la République a maintenu le flou sur ses intentions durant toute la campagne présidentielle, il semble aujourd’hui décidé à pousser les feux de la privatisation de ce fleuron de notre industrie dès le lendemain des élections législatives.Le Parti socialiste dénonce une manœuvre consistant à confisquer le débat démocratique pour ensuite procéder à de petits arrangements entre amis, dans le dos des électeurs.Dès lors, l’avenir de Gaz de France est plus que jamais au cœur du débat de la campagne législative.
Le Parti socialiste rappelle son opposition à toute privatisation de Gaz de France que ce soit par sa fusion avec Suez ou par un quelconque adossement à un producteur étranger.Il renouvelle sa volonté de constituer un pôle public de l’énergie autour d’EDF et de Gaz de France pour assurer le maintien d’un service public garantissant l’égalité tarifaire et la péréquation sur tout le territoire.
Le Parti socialiste défend de surcroît une baisse des tarifs du gaz afin de rendre au consommateur une partie de la rente accumulée par Gaz de France. Les profits records annoncés aujourd’hui en sont un signe manifeste et ne servent qu’à gonfler artificiellement le cours de bourse pour favoriser la privatisation
2 commentaires:
Slogan bidon travailler plus...pour les impots et taxes.
Le lundi de Pentecote travaillé gratuitement est déjà une entorse à cette règle...
Ensuite, voilà pour le PS, GDF en l'occurence, un sujet à prendre à bras le corps. C'est bien de pondre des communiqués que personne ne lit, à part les interressés comme nous qui faisons l'effort. Mais quand ils passent à la télé, à part se creper le chignon, ils font quoi ?
J'ai trouvé le coup de gueule de ton ami Fabius, Bridge, ce weekend dans le JDD, remarquable. Je te le scanne si tu ne l'as pas eu.
Bonne journée, et bon courage. Vous allez en avoir besoin...
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