enfin responsables ou conscients un peu tard (titre pero)
un article sur le site du Monde
Nous aurions peut-être dû soutenir ce gouvernement unitaire dès le début, que nous ayons été sceptiques ou pas", a déclaré, vendredi 15 juin, le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, à propos du gouvernement d'union Fatah-Hamas.
Cette interrogation du nouveau ministre français, qui intervient après la prise de contrôle de Gaza par le Hamas, rejoint les déclarations d'experts norvégiens qui ont jugé que ces violences démontrent les limites de la politique d'isolement pratiquée par la communauté internationale à l'égard du Hamas.
Principaux bailleurs de fonds des territoires palestiniens, les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) ont en effet jusqu'à présent refusé d'entretenir des relations normales avec le gouvernement palestinien depuis que le Hamas, qu'ils considèrent comme une organisation terroriste, a remporté les législatives l'an dernier.
"L'Occident aurait dû saisir sa chance dès les élections de janvier 2006 pour essayer d'intégrer le Hamas dans un processus démocratique plutôt que d'essayer de le tenir à l'écart", a ainsi estimé Nils Butenschon, spécialiste du Moyen-Orient au centre pour les droits de l'homme de l'Université d'Oslo. "La situation aurait été très différente aujourd'hui", a-t-il ajouté.
"Si le Hamas avait été accepté, s'il avait reçu des fonds internationaux, il aurait certainement assis son contrôle sur Gaza, mais d'une manière bien moins violente", a renchéri Stein Tonnesson, directeur de l'Institut de recherche pour la paix d'Oslo. Selon les experts, la responsabilité des événements incombe largement aux Etats-Unis et à Israël qui – tout comme l'UE – ont suspendu leurs aides économiques au gouvernement palestinien dans les semaines qui ont suivi la victoire du Hamas.
Cette opinion rejoint celle du coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Alvaro de Soto qui, selon le Guardian, a mis en cause, dans un rapport confidentiel, le soutien américain à la politique israélienne d'isolement du Hamas, et notamment au gel par l'Etat hébreu de la restitution des recettes fiscales collectées au nom de l'Autorité palestinienne.
Cette interrogation du nouveau ministre français, qui intervient après la prise de contrôle de Gaza par le Hamas, rejoint les déclarations d'experts norvégiens qui ont jugé que ces violences démontrent les limites de la politique d'isolement pratiquée par la communauté internationale à l'égard du Hamas.
Principaux bailleurs de fonds des territoires palestiniens, les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) ont en effet jusqu'à présent refusé d'entretenir des relations normales avec le gouvernement palestinien depuis que le Hamas, qu'ils considèrent comme une organisation terroriste, a remporté les législatives l'an dernier.
"L'Occident aurait dû saisir sa chance dès les élections de janvier 2006 pour essayer d'intégrer le Hamas dans un processus démocratique plutôt que d'essayer de le tenir à l'écart", a ainsi estimé Nils Butenschon, spécialiste du Moyen-Orient au centre pour les droits de l'homme de l'Université d'Oslo. "La situation aurait été très différente aujourd'hui", a-t-il ajouté.
"Si le Hamas avait été accepté, s'il avait reçu des fonds internationaux, il aurait certainement assis son contrôle sur Gaza, mais d'une manière bien moins violente", a renchéri Stein Tonnesson, directeur de l'Institut de recherche pour la paix d'Oslo. Selon les experts, la responsabilité des événements incombe largement aux Etats-Unis et à Israël qui – tout comme l'UE – ont suspendu leurs aides économiques au gouvernement palestinien dans les semaines qui ont suivi la victoire du Hamas.
Cette opinion rejoint celle du coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Alvaro de Soto qui, selon le Guardian, a mis en cause, dans un rapport confidentiel, le soutien américain à la politique israélienne d'isolement du Hamas, et notamment au gel par l'Etat hébreu de la restitution des recettes fiscales collectées au nom de l'Autorité palestinienne.
il leur arrive, à eux qui nous représentent, de tenter l'intelligence, un peu tard.
3 commentaires:
Entre réformisme et intégrisme, la voie est étroite ! La Palestine est désormais divisée entre Gaza et la Cisjordanie, éclatée et meurtrie de nouveau. Rien n’est impossible pour le peuple palestinien qui a montré son incroyable capacité de résistance. Mais il devient enore plus important aujourd'hui Il de lui témoigner notre confiance et notre solidarité.
Je suis désolé de ne pas partager votre point de vue .
Autant je suis très favorable au Fatah d'aujourd'hui, après le décés d'Arafat qui avait un jeu pas clair du tout , autant je suis très opposé au Hamas .
Le fanatisme religieux et politique n'a jamais , dans l'histoire mondiale , été une solution de paix .
Ce qui se passe aujourd'hui en Palestine me semble une occasion unique de faire une vraie paix entre Israel et l'Etat palestinien .
C'est maintenant que nous allons voir si ces deux parties veulent réellement la Paix , autrement qu'en paroles .
Je crois que les évenements de ces derniers jours , après des dizaines d'années de mauvaise volonté de part et d'autre ,vont précipiter un accord sincère afin de court circuiter le danger commun représenté par le fanatisme du Hamas . .
Une vraie paix Palestine - Israel .
Je leur souhaite de tout mon coeur .
mais je ne suis pas pour le Hamas. Je suis même fort malheureuse qu'un mouvement religieux intégriste, parce que c'est aussi ça ait mis la main sur l'esprit des gens. Mais c'est eux que cela regarde. Nous c'est notre responsabilité, celle d'Israël et des américains dans cette montée en force qui nous concerne.
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