Le PS ne se limite pas à Ségolène Royal, Delanoë ou même les « rénovateurs »
Sur le blog de Jean Luc Mélenchon
Le congrès du PS va-t-il se résumer à une course à : « plus libéral que moi tu meurs » ?Tout porte à le croire. Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Manuel Valls c’est la surenchère permanente.Comment empêcher le centre de gravité du parti d’être aspiré par ce trou noir ? Cette ligne politique est mortifère. En Italie, elle a produit la défaite et l’éclatement de la gauche en camps inconciliables.En France, la gauche du parti socialiste a une responsabilité essentielle pour bloquer ce processus.J’adjure le NPS d’Henri Emmanuelli et Benoît Hamon d’entendre les appels au rassemblement de la gauche du parti que je leur lance. Que le souvenir de la division des partisans du non et de la synthèse trompeuse du congrès du Mans nous serve de leçon. Elles nous ont condamnés à l’échec à l’investiture aux présidentielles. Chaque occasion manquée par la gauche du parti condamne le PS à un nouveau glissement social-libéral, condamne la gauche à la défaite et donc le pays à la souffrance sociale.Il n’y a pas de PS ancré à gauche sans une gauche du PS qui s’assume et se bat ouvertement et dans l’unité pour ses idées.Il faut une gauche au PS. Ou il n’y aura plus de PS de gauche. Alors Sarkozy aura gagné sur tous les tableaux
Pôle des reconstructeurs sur « rassembler à gauche »
Alors que les mauvaises nouvelles s’accumulent – crise financière, crise alimentaire, explosion des prix de l’énergie, baisse du pouvoir d’achat, croissance en berne -, N. Sarkozy et son gouvernement mettent en œuvre mois après mois une politique économiquement inefficace et injuste, une politique de régression sociale et de casse des services publics, une politique de recul démocratique et citoyen.
Face à N. Sarkozy, reconnaissons-le, la gauche n’est pas assez audible. Absence de ligne directrice dans notre démarche d’opposition, manque de crédibilité et de renouvellement de nos propositions, éparpillement des équipes et insuffisance d’esprit collectif. D’où l’importance du Congrès de novembre 2008. Les Français ne comprendraient pas que nous ne nous saisissions pas de cette occasion pour dépasser ces difficultés et construire l’alternative de gauche qu’ils attendent.
Ce congrès ne sera pas un congrès ordinaire. En fonction de son résultat, en fonction des équipes dirigeantes qui en sortiront, le Parti socialiste pourra devenir le grand parti moderne de toute la gauche que nous appelons de nos vœux, ou au contraire il pourra se fourvoyer sur des orientations certes conformes à l’air du temps, mais en rupture avec notre identité de socialiste et de surcroît sans réelle logique électorale. De ce congrès dépendra l’existence d’une gauche de gouvernement à la fois de gauche et crédible.
Face à cet enjeu inédit dans l’histoire récente du parti, nous avons pris l’initiative avec des camarades de sensibilités diverses d’un processus de débat en vue de rendre possible le rassemblement de tous les socialistes au service de la gauche et de la France.
Démocratie et socialisme - Gérard Filoche
…Jean Luc Mélenchon a totalement raison. Cela fait des années et des mois que nous prêchons cela sans être entendu. Nous avons écrit a tous, dont lui, en automne, en hiver et au printemps sans réponse. Mais quand JL Mélenchon se décide, le veut, on se voit avec tous ceux qui sont concernés et on travaille pour cet objectif….
MarieNoelle Lienemann
Quelle mouche a-t-elle piqué un certain nombre des responsables socialistes, qui chacun à leur façon s’imagine conquérir un brevet de modernité en jetant par-dessus bord les fondamentaux socialistes et en captant les mots – et du coup une large part de la pensée- de la droite et de nos adversaires. Tout cela n’est pas sans rapport avec les déclarations de François Fillon qui peut, en guise de bilan d’une année de Sarkozysme, conclure – abusivement à mon avis- à la victoire idéologique de son camp !
On voit là plus qu’un hasard : c’est la thèse de la triangulation, chère à Tony Blair. Il faudrait capter les idées dans l’air du temps, et se placer sur le terrain de la droite pour tenter de gagner de la crédibilité tout en jouant la carte de la rénovation, qui bien sûr devait être dans l’accompagnement du mouvement dominant. C’est la pensée unique des communicants, comme celle qui plaide pour la confusion, l’ouverture et autres fadaises.
Mais voilà tout cela pouvait peut-être marcher il y a 10 ans -et encore je doute que cette stratégie ait la moindre efficience en France (d’ailleurs Sarkozy a gagné sur le thème de la droite décomplexée)-, ce n’est plus pertinent aujourd’hui. Le monde change, les crises s’accumulent, le libéralisme est critiqué de toute part, même aux USA, et ce sont de nouvelles préoccupations, d’autres perspectives qui s’imposent. Un cycle s’achève et tous ceux qui de près ou de loin veulent enfourcher le cheval libéral ou les thèses anti sociales de la droite, sont en retard, s’égarent, se trompent.
Manuel Valls représente la quintessence de ces dérives. Chargé de la communication et des campagnes au PS puis au cabinet de Lionel Jospin, Il est le spécialiste de toutes les grandes défaites du PS. Toutes les campagnes qu’il a organisées se sont soldées par un cuisant échec. Alors ces conseils en communication sont assez peu fiables. Au passage, son insistance à parler d’une nouvelle génération a de quoi faire sourire ceux qui savent qu’il est, depuis des lustres , dans la plupart des majorités du parti, dont il condamne aujourd’hui l’archaïsme
Sur le blog de Jean Luc Mélenchon
Le congrès du PS va-t-il se résumer à une course à : « plus libéral que moi tu meurs » ?Tout porte à le croire. Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Manuel Valls c’est la surenchère permanente.Comment empêcher le centre de gravité du parti d’être aspiré par ce trou noir ? Cette ligne politique est mortifère. En Italie, elle a produit la défaite et l’éclatement de la gauche en camps inconciliables.En France, la gauche du parti socialiste a une responsabilité essentielle pour bloquer ce processus.J’adjure le NPS d’Henri Emmanuelli et Benoît Hamon d’entendre les appels au rassemblement de la gauche du parti que je leur lance. Que le souvenir de la division des partisans du non et de la synthèse trompeuse du congrès du Mans nous serve de leçon. Elles nous ont condamnés à l’échec à l’investiture aux présidentielles. Chaque occasion manquée par la gauche du parti condamne le PS à un nouveau glissement social-libéral, condamne la gauche à la défaite et donc le pays à la souffrance sociale.Il n’y a pas de PS ancré à gauche sans une gauche du PS qui s’assume et se bat ouvertement et dans l’unité pour ses idées.Il faut une gauche au PS. Ou il n’y aura plus de PS de gauche. Alors Sarkozy aura gagné sur tous les tableaux
Pôle des reconstructeurs sur « rassembler à gauche »
Alors que les mauvaises nouvelles s’accumulent – crise financière, crise alimentaire, explosion des prix de l’énergie, baisse du pouvoir d’achat, croissance en berne -, N. Sarkozy et son gouvernement mettent en œuvre mois après mois une politique économiquement inefficace et injuste, une politique de régression sociale et de casse des services publics, une politique de recul démocratique et citoyen.
Face à N. Sarkozy, reconnaissons-le, la gauche n’est pas assez audible. Absence de ligne directrice dans notre démarche d’opposition, manque de crédibilité et de renouvellement de nos propositions, éparpillement des équipes et insuffisance d’esprit collectif. D’où l’importance du Congrès de novembre 2008. Les Français ne comprendraient pas que nous ne nous saisissions pas de cette occasion pour dépasser ces difficultés et construire l’alternative de gauche qu’ils attendent.
Ce congrès ne sera pas un congrès ordinaire. En fonction de son résultat, en fonction des équipes dirigeantes qui en sortiront, le Parti socialiste pourra devenir le grand parti moderne de toute la gauche que nous appelons de nos vœux, ou au contraire il pourra se fourvoyer sur des orientations certes conformes à l’air du temps, mais en rupture avec notre identité de socialiste et de surcroît sans réelle logique électorale. De ce congrès dépendra l’existence d’une gauche de gouvernement à la fois de gauche et crédible.
Face à cet enjeu inédit dans l’histoire récente du parti, nous avons pris l’initiative avec des camarades de sensibilités diverses d’un processus de débat en vue de rendre possible le rassemblement de tous les socialistes au service de la gauche et de la France.
Démocratie et socialisme - Gérard Filoche
…Jean Luc Mélenchon a totalement raison. Cela fait des années et des mois que nous prêchons cela sans être entendu. Nous avons écrit a tous, dont lui, en automne, en hiver et au printemps sans réponse. Mais quand JL Mélenchon se décide, le veut, on se voit avec tous ceux qui sont concernés et on travaille pour cet objectif….
MarieNoelle Lienemann
Quelle mouche a-t-elle piqué un certain nombre des responsables socialistes, qui chacun à leur façon s’imagine conquérir un brevet de modernité en jetant par-dessus bord les fondamentaux socialistes et en captant les mots – et du coup une large part de la pensée- de la droite et de nos adversaires. Tout cela n’est pas sans rapport avec les déclarations de François Fillon qui peut, en guise de bilan d’une année de Sarkozysme, conclure – abusivement à mon avis- à la victoire idéologique de son camp !
On voit là plus qu’un hasard : c’est la thèse de la triangulation, chère à Tony Blair. Il faudrait capter les idées dans l’air du temps, et se placer sur le terrain de la droite pour tenter de gagner de la crédibilité tout en jouant la carte de la rénovation, qui bien sûr devait être dans l’accompagnement du mouvement dominant. C’est la pensée unique des communicants, comme celle qui plaide pour la confusion, l’ouverture et autres fadaises.
Mais voilà tout cela pouvait peut-être marcher il y a 10 ans -et encore je doute que cette stratégie ait la moindre efficience en France (d’ailleurs Sarkozy a gagné sur le thème de la droite décomplexée)-, ce n’est plus pertinent aujourd’hui. Le monde change, les crises s’accumulent, le libéralisme est critiqué de toute part, même aux USA, et ce sont de nouvelles préoccupations, d’autres perspectives qui s’imposent. Un cycle s’achève et tous ceux qui de près ou de loin veulent enfourcher le cheval libéral ou les thèses anti sociales de la droite, sont en retard, s’égarent, se trompent.
Manuel Valls représente la quintessence de ces dérives. Chargé de la communication et des campagnes au PS puis au cabinet de Lionel Jospin, Il est le spécialiste de toutes les grandes défaites du PS. Toutes les campagnes qu’il a organisées se sont soldées par un cuisant échec. Alors ces conseils en communication sont assez peu fiables. Au passage, son insistance à parler d’une nouvelle génération a de quoi faire sourire ceux qui savent qu’il est, depuis des lustres , dans la plupart des majorités du parti, dont il condamne aujourd’hui l’archaïsme
Libellés : jean luc mélenchon, lenchon, parti socialiste, politique
2 commentaires:
D'accord, d'accord, mille fois d'accord avec ton appel !
Puisses-tu être entendue !
J'ai repris ma carte au ps pour le congrès, pour essayer de contrebalancer cette ligne "libérale" du ps qui dénature complètement le parti socialiste et que le pouvoir en place et les médias mettent beaucoup d'énergie à mettre en avant....
on n'est pas sorti...et on ne nous dit pas tout...
treve de plaisanterie, j'ai recu la page d'invit pour Reconquetes , d' Emmanuelli et hamon..et puis je surveille les propositions de larrouturou du coin de l'oeil, puisque je n'ai plus la carte...
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