Dans "la Provence" le journal local, pas franchement de gauche :
"Deux enseignements majeurs sont à tirer de ce premier tour de la présidentielle en Vaucluse: la suprématie du Front National sur ses terres de prédilection est bel et bien terminée; et celui qui a réussi l'exploit de mettre fin à l'inquiétante avancée du FN a pour nom Nicolas Sarkozy qui, dans le département, caracole seul en tête désormais, laissant à plus de dix points derrière lui sa challenger, Ségolène Royal.
Pour mieux comprendre la situation, un petit saut dans le temps s'impose: en 2002, pour le premier tour de cette même élection à laquelle Jacques Chirac était candidat à sa propre succession, seule 35 communes du département (sur 151) avaient échappé à la mainmise du Front National qui totalisait alors 25,79% des voix en Vaucluse, avec des scores historiques ici et là, comme à Carpentras: 31,68%, loin devant ce qui s'appelait encore le RPR.
L'UMP aujourd'hui devient donc le premier parti en Vaucluse, affichant un pourcentage supérieur à la moyenne nationale:32,63%, soit deux gros points de plus que dans le reste de l'Hexagone. Mais le parti de Nicolas Sarkozy n'est pas le seul à tirer son épingle du jeu: le Parti socialiste, qui avait plafonné en 2002 à 12,58%, dépasse désormais allègrement les21%, jouant même les outsiders dans la cité des Papes où Ségolène Royal frôle presque la première place: 28,68% contre 30,44% à son rival. Des scores quasi identiques à ceux relevés à l'échelon national, qui ne reflètent donc pas la réalité de notre département: près de 15% de mieux à Cavaillon et Carpentras par exemple.
La candidate socialiste, quant à elle, arrive en tête dans une douzaine de localités, son meilleur score étant celui qu'elle a réalisé à Sivergues: 45,45%. Reste la situation dans la 4e grande ville du département, Orange. Il semblerait que le maire, Jacques Bompard, n'ait pas fait le bon choix en quittant le FN pour rallier le parti de M. de Villiers qui culmine à 6,39%, bien en deçà de ses espérances. "Je suis agréablement surpris par le résultat de Nicolas Sarkozy, devait déclarer le député sortant Thierry Mariani, qui voit d'un bon oeil le faible résultat de M.Le Pen dans cette ville: 16,31% contre plus de 36 à Sarko."
mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est nettement un mieux pour la gauche aussi, rendant possible un ou deux espoirs pour les législatives
"Deux enseignements majeurs sont à tirer de ce premier tour de la présidentielle en Vaucluse: la suprématie du Front National sur ses terres de prédilection est bel et bien terminée; et celui qui a réussi l'exploit de mettre fin à l'inquiétante avancée du FN a pour nom Nicolas Sarkozy qui, dans le département, caracole seul en tête désormais, laissant à plus de dix points derrière lui sa challenger, Ségolène Royal.
Pour mieux comprendre la situation, un petit saut dans le temps s'impose: en 2002, pour le premier tour de cette même élection à laquelle Jacques Chirac était candidat à sa propre succession, seule 35 communes du département (sur 151) avaient échappé à la mainmise du Front National qui totalisait alors 25,79% des voix en Vaucluse, avec des scores historiques ici et là, comme à Carpentras: 31,68%, loin devant ce qui s'appelait encore le RPR.
L'UMP aujourd'hui devient donc le premier parti en Vaucluse, affichant un pourcentage supérieur à la moyenne nationale:32,63%, soit deux gros points de plus que dans le reste de l'Hexagone. Mais le parti de Nicolas Sarkozy n'est pas le seul à tirer son épingle du jeu: le Parti socialiste, qui avait plafonné en 2002 à 12,58%, dépasse désormais allègrement les21%, jouant même les outsiders dans la cité des Papes où Ségolène Royal frôle presque la première place: 28,68% contre 30,44% à son rival. Des scores quasi identiques à ceux relevés à l'échelon national, qui ne reflètent donc pas la réalité de notre département: près de 15% de mieux à Cavaillon et Carpentras par exemple.
La candidate socialiste, quant à elle, arrive en tête dans une douzaine de localités, son meilleur score étant celui qu'elle a réalisé à Sivergues: 45,45%. Reste la situation dans la 4e grande ville du département, Orange. Il semblerait que le maire, Jacques Bompard, n'ait pas fait le bon choix en quittant le FN pour rallier le parti de M. de Villiers qui culmine à 6,39%, bien en deçà de ses espérances. "Je suis agréablement surpris par le résultat de Nicolas Sarkozy, devait déclarer le député sortant Thierry Mariani, qui voit d'un bon oeil le faible résultat de M.Le Pen dans cette ville: 16,31% contre plus de 36 à Sarko."
mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est nettement un mieux pour la gauche aussi, rendant possible un ou deux espoirs pour les législatives
6 commentaires:
Il est clair que depuis la prise de pouvoir de Baldarelli au sein de "La Provence", l'incontournable tend plus à droite, alors qu'il est historiquement un journal d'obédience socialiste.
L'incontournable quotidien je voulais dire
tant et si bien que je lis plutôt, quand je lis un journal local "Vaucluse matin". Mais j'ai trouvé le texte dans la revue de presse sur le site de la Fédération
Dans ma jeunesse, avant d'être fusionné avec le Méridional (de droite) La Provence s'appelait " Le Provençal" et il était écrit sous son titre "le journal des patriote socialistes et républicains"...
O tempora, O mores...
J'ai trouvé le score de la gauche dans le Vaucluse trés encourageant pour vous. Notamment sur Avignon, où c'est plutot pas mal.
Concernant Orange, c'est vrai que c'est un résultat que j'ai regardé trés tôt, aprés ceux des villages de mon canton (qui montre d'ailleurs chez moi, autour de Roquemaure, l'effondrement du PC... Quelques villages risquent de voir leurs majorités changer l'an prochain).
Sur Orange, la "rafle" de Sarkozy sur les voix de LePen et de Villiers est notable. Par contre, l'interet de Bompard n'était évidemment de rester au sein du FN. Le MPF est un "sas de décompression" vers la respectabilité, au même titre que d'autres partis de gauche vis à vis des "extremes gauches" qui viennent vers le PS.
Sinon, j'appelle toujours la Provence "le Provencal". Même que ce journal fut à gauche, je le préférais au Méridionnal. Des Unes toujours plus jolies.
Et puis perso aussi, comme je lisais pas les pages politiques mals à la page foot pour avoir les information de "l'Oheme"... ^___^
Enfin, pour les orientations politiques de la Provence, je me souviens, quand j'habitais sur Marseille et que je fricottais avec quelques groupes gaullistes, ils avaient une dent contre ce journal qu'ils disaient "à la botte de Gaudin"...
Marseille est un poème. Et si je n'aimais pas le Méridional, j'aimais bien Xavier de Roux, sur lequel je ne savais rien d'autre qu"une certaine amtié entre sa femme et ma mère. Et la Giraglia
J'ai du faire mon éducation
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