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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

samedi 29 novembre 2008


états généraux de la presse
communiqué du SNJ-CGT
Le SNJ-CGT a dès le lancement des Etats généraux sarkozyens dénoncé la parodie de concertation mise en place par l’Elysée et les menaces que cette stratégie fait peser sur le droit à l’information et l’intégrité morale et professionnelle des journalistes.
Les commissions commencent à rendre leurs travaux. Force est de constater que toutes nos craintes étaient fondées.
Ces Etats généraux n’ont qu’un seul but : organiser le marché et la rentabilité d’un nouveau modèle économique au seul profit des actionnaires des grands groupes nationaux et multinationaux, notamment, face aux progrès du Web et d’Internet.
Peu importe que cela se traduise par une profonde dégradation des conditions de travail des journalistes et du droit à l’information pluraliste. Phagocytés par des représentants patronaux omniprésents qui imposent leur vision marchande de l’information, simple produit marketing qu’il faut formater et mettre en scène à moindre coût, ces pseudo Etats généraux de la presse écrite musèlent, en fait, la parole des citoyens et des syndicalistes à qui quelques strapontins ont été octroyés.
Il n’est question que de « verrous » à faire sauter pour rentabiliser au maximum le secteur.
Ainsi les lois anti-concentrations, les droits d’auteur, les statuts des personnels, l’organisation d’une distribution solidaire, pourtant piliers de notre démocratie, ne seraient que des obstacles face aux mutations et au développement de leur « industrie », comprenez leurs « profits. ». Le contenu, la qualité des journaux, la circulation des idées, le droit démocratique à l’information et au pluralisme, l’indépendance des rédactions, ne font pas partie des débats ni, malheureusement, des préoccupations des pouvoirs publics. Loin de l’esprit des ordonnances de 1944, l’Etat régulateur n’a plus qu’un objectif : faciliter les concentrations et garantir la meilleure profitabilité aux actionnaires des grands groupes, dont la plupart sont dirigés par les amis du Président ! Dans ces conditions, constatant que tout est écrit d’avance, le SNJ-CGT se refuse à cautionner par sa présence ce simulacre de débat et de concertation
En conséquence, le SNJ-CGT quitte les Etats généraux et appelle à nouveau la profession et au-delà les citoyens soucieux d’une information pluraliste à se rassembler pour que vive un droit véritable l’information.
Montreuil, le 27 novembre 2008

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vendredi 28 novembre 2008


ce que nous laissons faire de nous


etc... etc...

lundi 17 novembre 2008


Lettre de Benoît Hamon aux militants

Chère camarade, cher camarade,
Jeudi 20 novembre tu es, une nouvelle fois, appelé(e) à départager plusieurs projets. C’est à nouveau à toi, et c’est sans doute la meilleure solution, qu’il revient de dire quel sera le visage, l’identité et la stratégie du Parti Socialiste.
Je tiens à te redire en quelques mots le sens de ma candidature.
Elle est tournée vers l’avenir et le combat contre la droite. Ma candidature ne cherche à prendre aucune revanche vis à vis de tel ou telle dans le parti. Nous devons préparer l’avenir et cesser de ressasser de vielles rancunes héritées des combats internes au PS depuis 20 ans. J’appelle la génération de dirigeants et d’élus nationaux qui anime notre parti depuis longtemps à cesser de régler ses comptes sur le dos du Parti socialiste et des électeurs de gauche. Le seul « tout sauf » qui m’intéresse, comme c’est le cas d’une immense majorité de militants socialistes, c’est le « tout sauf Sarkozy ». Les français vont vivre une terrible épreuve. La crise sociale s’annonce brutale. Notre devoir est de traverser cette épreuve à leurs côtés en faisant des propositions au niveau national, en coordonnant l’action des collectivités locales que nous dirigeons ; et aussi en s’opposant résolument à toute dérégulation économique et sociale supplémentaire, au démantèlement des services publics, des droits et des libertés, engagés par la droite.
Elle propose de renouveler le Parti. Je veux que notre Parti ressemble davantage à la France. Je veux la mixité des âges et des origines. Notre parti doit bouillonner. Je souhaite qu’il redevienne le lieu de rencontre des idées, des projets, des rêves, des colères aussi de toutes celles et de tous ceux qui croient en l’action collective. Je veux un grand Parti Socialiste. Grand par sa capacité à débattre et à arbitrer ses choix dans la dignité, le respect et la transparence. Grand aussi par le nombre de ses adhérents et par l’influence qui doit être la sienne dans la société. N’oublions pas que si la droite a gagné, c’est aussi parce qu’elle a su influencer les consciences et imposer sa vision de la société et de ses problèmes. Seule une gauche parfaitement décomplexée, seul un parti qui sait mettre entre parenthèses la sélection de son candidat à la présidentielle, peut engager ce travail en profondeur sur la société française.
Mais elle fait aussi de la victoire aux présidentielles un objectif central. Pour cela, la méthode compte. Car plutôt que de sacrer un camp contre un autre, il faut commencer par réunir le Parti pour le reconstruire. Ma candidature propose de jeter des ponts entre les socialistes et la gauche, de jeter des ponts entre le PS et le mouvement social, de jeter des ponts entre nos sections et toute la diversité de la société française. Il existe deux façons d’appréhender le changement. Ce peut être la rupture. Mais la rupture dresse les individus les uns contre les autres. Le changement doit être au contraire la réconciliation des socialistes autour d’une feuille de route et d’un objectif commun : la reconquête des milieux populaires et des classes moyennes.
Je l’ai dit devant notre congrès. De la crise sociale et politique imminente qui s’annonce va naître une attente. Sommes-nous encore capables de transformer celle-ci en espérance. Oui, si le parti socialiste, dans la fidélité à son histoire, est tout près des français, au coeur du combat contre la droite, contre la récession économique et la régression sociale. A ce combat, je te demande l’honneur de me placer en première ligne.
Reçois, chère camarade et cher camarade mes amitiés socialistes.
Benoît Hamon

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dimanche 16 novembre 2008

Discours de Benoît Hamon à Reims

Discours de Benoît Hamon à Reims
Vidéo envoyée par benoit-hamon

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dimanche début de matinée -
réponse à des militants de la motion E et à leur énervement de fans
ce n’est pas un tout sauf Ségolène - Valls ce serait sans doute pire.
C’est pour cette motion un désir de suivre le mirifique modèle des italiens où il n’y a plus de socialistes mais des démocrates chrétiens ou non.
C’est malheureusement l’incapacité des sociaux démocrates bien classiques de l’ex majorité de reconnaître que leur ligne se casse la figure et de revenir à une gauche qui s’assume.
Et cela risque d’être la mort du PS et la constitution d’une vague opposition (avec un député qui ne vient à l’assemblée que rarement pour indiquer que les ‘réformes” du gouvernement sont plutôt bonnes

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samedi 15 novembre 2008

Tribune : la social démocratie sera sociale ou ne sera plus !
Posté le 14 novembre 2008
Dans cette tribune publiée par Le Monde le 14 novembre, les deux membres de la Forge, Liêm HOANG-NGOC, économiste (Paris I) et Philippe MARLIERE, politologue (University College London), reviennent sur les conditions du renouveau de la social démocratieDans une tribune intitulée « La social-démocratie sera européenne ou ne sera plus » (24 octobre 2008), Alain Bergounioux et Gérard Grunberg estiment que la crise financière fournit à la social-démocratie une chance de redevenir une force politique « utile », à condition que celle-ci « assume intellectuellement et politiquement ses responsabilités dans la crise ». C’est un fait : la social-démocratie européenne traverse une crise existentielle majeure. En Europe, les formations qui en sont issues ont perdu treize des quinze derniers scrutins. Quand elles sont encore au pouvoir, leur politique est fortement impopulaire (c’est le cas de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne). Dans l’opposition, ces partis, pourtant confrontés à de nouvelles droites dures, sont inaudibles, jugés peu crédibles par le public (France, Italie).
Dans un monde économique qui change, Bergounioux et Grunberg affirment inlassablement que le renouveau social-démocrate passe par la fidélité au « cheminement idéologique » qui est la cause de son déclin ! Dans l’avant congrès de Reims, ils mettent en garde les socialistes contre toute « dérive anticapitaliste ou altermondialiste ». Ils oublient de préciser que le socialisme est né comme antithèse du capitalisme et que, depuis le congrès de Tours en 1920, sa famille réformiste n’a cessé de vouloir le transformer démocratiquement, pas à pas. Il est étrange que les auteurs ne mentionnent nulle part la « nouvelle » social-démocratie qui est apparue en catimini dans les années 80. A l’occasion d’expériences gouvernementales en France, en Espagne et en Grèce, cette gauche « moderne » a contribué à l’avènement du capitalisme financier en déréglementant les marchés financiers. Elle a privatisé le système bancaire et les entreprises stratégiques et s’est appropriée – sans jamais le reconnaître – le prêt-à-penser néolibéral de ses adversaires de droite. Cette posture hypocrite a cessé avec l’arrivée au pouvoir de Tony Blair en 1997. Ce dernier a revendiqué un accompagnement décomplexé de la mondialisation néolibérale : soutien à la dérégulation des marchés, baisses d’impôts sur les hauts revenus, flexibilité du marché du travail, privatisations et démantèlement du Welfare state.
La Troisième voie blairiste a suscité l’admiration de la social-démocratie dans son ensemble au point que le Parti des socialistes européens n’a pu se résoudre à condamner l’invasion de l’Irak ! Dans les années 1997-2006, la social-démocratie a ânonné dans chaque langue nationale le mantra blairiste : « Il n’y a pas de politiques économiques de gauche ou de droite, il n’y a que des politiques qui marchent et d’autres qui ne marchent pas ». C’est malheureusement pour avoir voulu implanter un tel « logiciel » que les candidats socialistes aux présidentielles de 2002 et 2007, furent sévèrement battus. Faut-il vraiment persévérer dans une voie qui a conduit à ces échecs cuisants, à l’heure où la nouvelle droite elle-même découvre les vertus de l’interventionnisme public face aux défaillances du marché ?
Selon Bergounioux et Grunberg, le sursaut de la social-démocratie passe par la réactivation du « projet politique européen ». Mais comment une social-démocratie crispée sur une stratégie dépassée, pourrait-elle réussir demain là où elle a lamentablement échoué hier ? En 2000, l’Agenda de Lisbonne proposait un ensemble de « réformes structurelles » devant permettre à l’Europe de devenir une zone de forte croissance. En 2002, le Conseil européen de Barcelone à majorité social-démocrate, décidait de libéraliser le marché de l’énergie et l’ensemble des services publics, de repousser l’âge de la retraite de cinq ans et apportait son soutien aux fonds de pension. En 2005, la Stratégie de Lisbonne renouvelée proposait d’institutionnaliser la rigueur budgétaire, d’accentuer la flexibilisation du marché du travail, de prolonger la modération salariale. Avant même le déclenchement de la crise financière, l’Europe est devenue la zone où la croissance est la plus faible du monde et où l’ouverture à la concurrence s’est avérée incapable de stimuler l’investissement dans l’économie de la connaissance. Contrairement à ce que suggèrent les deux auteurs, ce n’est pas la crise de la construction européenne qui a affaibli la social-démocratie. C’est la crise idéologique et politique de la social-démocratie qui a précipité l’Europe dans une spirale récessive et anti-sociale dont se défient aujourd’hui les peuples.
Pour éteindre l’incendie financier, la mise en œuvre du plan Brown déroge à tous les canons de la pensée blairiste. Mais la social-démocratie ne doit pas se contenter d’applaudir la socialisation sans contrepartie des dettes de jeu du capitalisme financier, en réclamant la poursuite des « réformes structurelles ». Elle serait d’autant plus inaudible que la droite saisit l’aubaine de la crise pour justifier l’achèvement desdites réformes et rendre irréversible le détricotage des instruments de contrôle public de la production et de la répartition des richesses.
C’est un véritable New Deal qu’il faut proposer pour sortir l’Europe de la récession. Un programme de grands travaux doit s’organiser autour de la modernisation des infrastructures et des services publics (transports, communication, hôpitaux, écoles, universités). Le chantier des énergies renouvelables doit enfin être réellement creusé. Les ressources financières et industrielles, les compétences des chercheurs doivent être mobilisées à ces effets. En attendant les balbutiements du fédéralisme budgétaire, les Etats doivent accroître leur participation avec droit de vote et de contrôle dans le secteur bancaire, mais aussi dans les entreprises stratégiques des secteurs concernés, dont la valeur actionnariale est désormais attaquée en bourse. La social-démocratie européenne doit initier des réformes fiscales améliorant la redistributivité de l’impôt de telle sorte que l’effort ne soit pas supporté par les classes moyennes et modestes. Elle doit enfin proposer aux partenaires sociaux de s’entendre sur une progression des salaires indexée sur les gains de productivité et l’inflation, pour enrayer une fois pour toute la baisse du pouvoir d’achat de ceux qui vivent de leur travail. N’oublions pas qu’aux Etats-Unis et parmi les clones européens du modèle américain, (Irlande, Espagne), c’est la stagnation du salaire médian qui est à l’origine de la montée de l’endettement des ménages, tiré par le crédit hypothécaire.
Les futures échéances électorales ne se gagneront pas « au centre ». Les électeurs qui ont, par dépit, porté les nouvelles droites européennes au pouvoir appartiennent aux classes populaires. La social-démocratie partira à leur conquête ou disparaîtra

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encore un peu d'espoir

http://www.wat.tv/video/hamon-12s9q_p6ln_.html
Benoît Hamon s’est exprimé ce vendredi soir à l’issue de l’assemblée générale de la motion C, rejointe par la motion Utopia qui a exprimé son soutien à sa candidature. Devant la tente où se tenait l’assemblée générale de ses partisans, il s’est exprimé devant la presse:
“Je serais l’arme anti-Besancenot? Je serais l’arme anti-Royal ? Mettez-le vous le dans la tête (..) moi, je ne suis que l’arme anti-Sarkozy! Depuis le début je le répète: mon adversaire c’est la droite. Je n’ai aucun adversaire à gauche. Et encore moins dans mon parti. Il n’y a jamais un socialiste de trop. Je dis à mes camarades socialistes d’entendre le message des militants et des électeurs: “Plus de gauche ! Où est la gauche ?”

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vendredi 14 novembre 2008

le congrès du PS n'est pas uniquement ni principalement une querelle de personne coupée du monde

bon l'image n'est pas terrible, mais c'est bien ce que je voudrais espérer, pas uniquement pour l'homme mais surtout parce qu'il représente notre volonté d'en finir avec http://www.unmondedavance.eu/spip.php?article221 la lente dérive de la social-démocratie et sa main mise sur la gauche.
Parce que s'opposer est indispensable, mais le faire avec efficacité et des idées claires ce n'est pas mal non plus

samedi 8 novembre 2008


nos idées sont majoritaires dans le parti
Henri Emmanuelli pour le JDD
Vous vous attendiez à un tel résultat ?
On est fiers car on a obtenu ce résultat sans avoir eu accès à un seul 20 heures, sans l’appui d’aucune grande fédération dont on dit qu’elles sont décisives, sans avoir une armada de premiers fédéraux en signataires. Nous devons notre score à la conscience des militants, c’est une prime au changement, certes, mais aussi une prime à la cohérence et au raisonnement intellectuel.
Comment interprétez-vous ce vote ?
Les militants socialistes ont clairement envoyé un message du changement et du renouvellement. Il y a une volonté très forte d’entendre des discours nouveaux, de voir arriver de nouvelles équipes. C’est une évidence. Mais de quel changement s’agit-il, c’est la deuxième étape qui s’ouvre désormais.
Pour cette deuxième étape, vous vous voyez discuter avec Ségolène Royal, qui souhaite rassembler autour de sa motion ?
Le PS n’est pas dans le meilleur état aujourd’hui. Il faut donc faire preuve d’humilité et de responsabilité mais aussi d’ambition et d’audace. Les militants ont voté pour le changement. Or Benoît Hamon, par sa conception du parti, par ses idées, représente le changement. Il est donc plus que jamais candidat au poste de premier secrétaire. Avant que nous discutions avec tout le monde, il y a trois questions à trancher qui ne sont pas mineures pour nous : l’alliance avec le centre, que nous refusons ; la réorientation de l’Union européenne et un travail de rénovation immense au sein du PS.
Vous refuserez donc d’entrer dans une majorité qui serait faite autour de la motion de Ségolène Royal ?
Mais qui peut parler de majorité quand tout le monde est dans la minorité ? Conception du parti, question des alliances, contenu programmatique, renouvellement des équipes : toutes ces questions doivent être tranchées au congrès. Or, nous pensons que nos idées sont majoritaires dans le parti.
Vous ne trouvez pas paradoxal que les deux gagnants du vote militants soit la motion jugée comme la plus à droite du PS et celle la plus à gauche ?
Je ne pense pas qu’au PS il y ait des gens de droite. En revanche, il y a des gens qui lors d’une campagne présidentielle peuvent défendre des contrats première chance, refuser d’évoquer le problème de la fiscalité et désormais, parler d’interdire les licenciements. Bon, il faut être un peu sérieux et cohérent et ne pas se gauchir avec l’air du temps. Comme dirait le poète, "l’air du temps, c’est l’ambition des feuilles mortes".
Un mot sur Jean-Luc Mélenchon, qui quitte le PS pour créer un nouveau parti ?
Je regrette évidemment son départ. Une chose est sûre, lors de plusieurs débats, j’ai rencontré un grand nombre de militants proches de Mélenchon, et ils savent qu’une belle aventure commence pour nous au PS. L’immense majorité de ses partisans vont rester au parti socialiste

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vendredi 7 novembre 2008

Benoît Hamon réagit au vote des militants

Benoît Hamon réagit au vote des militants
Vidéo envoyée par benoit-hamon

mais pour la suite de la journée, contrairement à certains amis, je suis en désarroi et en colère devant la décision tardive ou prématurée de Mélenchon et Dolez.Je dois manquer de sens "politique"

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jour de vote sur les motions pour le congrés - très faible score pour la motion C dans la section d'Avignon - préviible.

Brigitte crevée veut croire que cela n'est pas représentatif.

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mercredi 5 novembre 2008

Trois questions au socialiste Benoît Hamon, député européen et notamment vice-président de la délégation pour les relations avec les Etats-Unis, après l’élection de Barack Obama à la tête des Etats-Unis.
Quelle réaction vous inspire la victoire de Barack Obama ?
C’est une très bonne nouvelle pour les relations internationales, pour l’environnement et le développement. Mais c’est avant tout une excellente nouvelle pour les Américains, qui peuvent s’attendre à une rupture significative en matière de politique sociale, économique et fiscale. Je ne masque pas mon enthousiasme, qui est peut-être un peu trop débordant car les difficultés vont commencer.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Barack Obama devrait avoir les moyens de sa politique. Il aura probablement une vraie fenêtre de tir, avec un Congrès qui lui sera très favorable, même si aux Etats-Unis, les choses sont un peu plus compliquées que cela. Ses choix seront moins idéologiques et moins inspirés par les vieux dogmes, notamment religieux, que ceux de Bush. (Brigetoun : hum il aura tout de même un beau passif à assumer, et un parti démocrate ou les avis divergent me semble-t-il sur un certain nombre de points en politique extérieure ou en économie - mais je suis une béotienne)
A quand la même révolution en France ?
C’est sûr que nous venons de prendre un sérieux coup de vieux. Et par contraste, l’éclaircie américaine nous renvoie un tableau bien sombre de la situation en France et en Europe. Mais les dirigeants politiques ont la capacité de renouveler les visages et les modèles qui ont conduit à la crise actuelle. C’est un formidable encouragement à bousculer notre mini-Bush. Je note au passage le côté pathétique du retournement de veste d’un Nicolas Sarkozy hier pro-Bush et aujourd’hui pro-Obama parce que c’est dans l’air du temps.

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Télézapping : le discours de Barack Obama

Télézapping : le discours de Barack Obama
Vidéo envoyée par lemondefr

Les principauux extraits du discours du nouveau président des Etats-Unis.
Réalisation : Le Monde.fr
www.lemonde.fr

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et pour un espoir au parti socialiste
voir sur

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dimanche 2 novembre 2008

bush et économie

bush et économie
Vidéo envoyée par patylene36

WAAAAWWW ! Si nous pouvions avoir quelque chose de ce genre - par exemple avec des montages des discours de notre président en relation avec les débats à l'assemblée en même temps, sur une chaîne comme distraction vespérale

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samedi 1 novembre 2008

Conclusion du meeting de Paris

(Avec AFP) Devant plus de 700 militants réunis dans le XIVème arrondissement de Paris, à une semaine du vote Benoît Hamon a encouragé les militants à réinstaller le PS “au cœur de la gauche, au cœur des classes populaires et des classes moyennes”. Benoît Hamon, candidat à la succession de François Hollande, a appelé les militants socialistes “au vrai vote utile” pour le congrès de Reims à la mi-novembre, celui pour la motion “Un monde d’avance” qui remettra le PS “au cœur de la gauche”.
“Je vous appelle, j’appelle les socialiste au vote utile, au vrai vote utile”, celui qui peut conduire le PS à “revenir au cœur de la gauche, au cœur des classes populaires et des classes moyennes”, a déclaré le député européen au cours d’une réunion publique
A une semaine précisément du vote des militants sur les motions pour le 75e congrès du parti, Benoît Hamon, 41 ans, a assuré que “quelque chose se passe” à l’intérieur du parti. “Il est maintenant temps d’essayer la différence”, a affirmé le député européen, dont la motion est défendue aussi par toute la gauche du parti (Henri Emmanuelli, Jean-Luc Mélenchon, Marie-Noëlle Lienemann) et Pierre Larrouturou, auxquels il a rendu hommage pour leur soutien.Arme anti-Sarkozy
Crédité de 15 à 20% des voix des militants jeudi prochain, Benoît Hamon a regretté que son parti, “quelque part, donne trop le sentiment d’être une gauche rassasiée, repue”. “Cette gauche indifférente au sort des hommes et des femmes de ce pays, si préoccupée par son nombril (…), c’est avec cette gauche rassasiée que nous avons le devoir de rompre à l’occasion de ce congrès”, a-t-il lancé sous les vivats d’un public enthousiaste.
Selon lui, “si nous n’avons pas gagné en 2002 et 2007, c’est parce que nous avons manqué au peuple”.Il a défendu “le rassemblement de toute la gauche”. Faisant observer qu’il est parfois présenté comme l’arme anti-Besancenot du PS, l’eurodéputé a lancé: “si je dois être une arme, c’est une arme anti-Sarkozy. Nous serons confrontés à trop de violence demain dans la société française pour que nous puissions nous passer d’un seul militant de gauche quand viendra le moment de la résistance”.
“Qu’on ne me demande pas d’éteindre le feu Besancenot, ce qui m’intéresse, c’est d’éteindre le feu Sarkozy!”, a ajouté Benoît Hamon.
“Un vrai chef”
Il a tenu délibérément le discours d’un homme qui s’appelle à gouverner le PS, appelant “à la gravité et la solennité” car “il est loin d’être acquis que de la crise naisse un progrès, il n’y a pas d’automaticité”.“Nous allons au-devant d’une grande catastrophe sociale. Et il n’y a pas de grande crise sociale sans crise politique”, d’où la lourde responsabilité du PS, a jugé Benoît Hamon.
Il s’en est pris à “ceux et celles (au PS) qui enracinent l’idée qu’on peut être de gauche et sarko-compatible”. “Ceux-là nous ont fait du mal. Ils n’auront aucune place dans la nouvelle direction du PS” que Benoît Hamon espère constituer autour de lui.
Le leader socialiste a estimé qu’”une bataille est d’ores et déjà gagnée” car les autres responsables PS “sont tous venus sur notre ligne politique, à un moment ou à un autre” dans la préparation du congrès, la crise financière ayant fait des thèses des forces de la gauche du parti “les plus crédibles”.
Sans les nommer, il a adressé des piques à Bertrand Delanoë, ironisant sur la nécessité pour le PS “d’avoir un vrai chef”, à Ségolène Royal pour avoir songé à François Bayrou comme Premier ministre en cas de victoire en 2007, et à Martine Aubry à qui il a reproché un accord avec le MoDem aux dernières municipales
Vidéo envoyée par benoit-hamon

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MSF forcée de quitter l’île de Lampedusa

billet provenant de son site
Le 31 octobre 2008 – Aujourd’hui, les équipes médicales de MSF ont mis fin à leurs activités dans le port de l’île italienne de Lampedusa. MSF a été obligée de prendre cette décision après le refus du ministère de l’Intérieur italien de signer les termes de référence d’un nouvel accord. Le ministère a également refusé de délivrer l’autorisation nécessaire aux équipes MSF pour leur permettre de continuer à travailler.
Depuis 2002, MSF fournit des consultations médicales gratuites pour les migrants arrivant par bateau à Lampedusa, au sud de la Sicile. MSF a ainsi mené des consultations auprès de 4550 migrants entre 2005 et 2008, dont 1420 depuis le mois de janvier. Du fait du grand nombre de personnes accostant chaque année à Lampedusa – plus de 20 000 –, et de l’absence de soins médicaux fournis par les autorités sanitaires régionales, la présence de MSF s’avère nécessaire.
« Nous sommes quasiment sommés de mettre un terme à notre assistance humanitaire et médicale dans un Etat européen, indique Loris de Filippi, responsable opérationnel de MSF en Italie. Cette interdiction est inacceptable. »
MSF s’inquiète du manque de suivi médical dans le port de Lampedusa après son départ, alors que son personnel médical constate depuis plusieurs années une augmentation des pathologies dues aux conditions de traversée difficiles des migrants (état de choc, hypothermie, brûlures, etc.). Leur origine a évolué de façon significative au cours de ces dernières années. De plus en plus de migrants viennent de pays en conflit ou affectés par la sécheresse, tels que la Somalie, l’Erythrée, le Soudan ou l’Ethiopie. On constate également une augmentation du nombre de femmes et d’enfants (respectivement 12 et 8% de la totalité des migrants), ainsi que de femmes enceintes parmi les passagers (151 depuis le début de l’année).
Aussi, MSF souhaite qu’une assistance médicale appropriée pour les migrants soit mise en place à leur arrivée au port de Lampedusa, et demande au gouvernement italien de revenir sur sa décision pour permettre aux équipes de MSF une reprise de leurs activités.
MSF travaille en Italie, à Malte et en Grèce pour fournir une assistance médicale aux migrants arrivant aux frontières sud de l’Union européenne.

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