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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

lundi 22 mars 2010


Une très belle victoire qui doit préparer l’avenir ! La gauche a besoin de vous, venez vite signez sur http://www.gauche2012.org, l’appel pour un Rassemblement pour l’alternative.

Beaucoup a déjà été dit, alors retenons quelques faits politiques essentiels pour l’avenir :
- 1-L’écart extrêmement important entre la gauche et la droite est l’un des plus forts que nous ayons connu sous la 5eme République. Ce glissement politique est à mettre en lien avec la crise profonde du système, qui justifiait aux yeux des Français des changements majeurs. Xavier Bertrand parle de vote de crise pour « dédouaner » le gouvernement et le président de la claque qu’ils se sont pris. Mais c’est bel et bien l’absence de stratégie de sortie de crise et les choix inégalitaires opérés avant et pendant la crise qui sont sanctionnés aujourd’hui. La crise redonne à la gauche une actualité nouvelle. S’y ajoute la grande question écologique. En cela, le basculement de l’électorat vers la gauche n’est pas seulement un vote sanction, mais un vote d’exigence de changement. La gauche devra prendre la mesure de cette attente.
- 2-La dynamique du rassemblement Rouge, Rose, Vert a bien fonctionné et est aujourd’hui plébiscité à gauche.
Veillons à ce que tous tiennent le cap sans mollir, mais surtout que, dés lundi, soient prises des initiatives et une méthode de travail commun, et avec les Français pour préparer une alternative. C’est dans ce sens que nous demandonsl’organisation d’Etat généraux de toute la gauche et des écologistes pour établir un manifeste commun en vue de 2012, qui servira de socle à un accord législatif.

Marie-George Buffet tenait hier soir des propos allant dans ce sens, Daniel Cohn- Bendit l’évoque depuis le premier tour, Martine Aubry parle gauche solidaire après avoir proposé la Maison commune.. Mais maintenant il faut passer aux actes. C’est vous demandons, dés ce jour, de signer l’adresse aux responsables de gauche sur le site http://www.gauche2012.org

- 3-Actons la déroute du MODEM, et ceux qui, hier, nous donnait de grandes leçons de stratégie, en expliquant l’indispensable alliance au centre !! Les mêmes nous parlent aujourd’hui d’alliance rouge rose vert… Alors mesurons que pour que ce choix essentiel, qui est le seul qui ait jamais amené la gauche au pouvoir, demeure, il faut ne pas passer l’éponge sur les fausses pistes qui nous avaient amené dans l’impasse, mais aussi mettre en place des structures unitaires durables. Aussi, non seulement des Etats généraux doivent pouvoir permettre très vite de fixer des convergences programmatiques, mais un comité de la gauche, ouvert aux différents partis mais aussi à des personnalités syndicales et associatives doit être constitué.
- 4-La lourde défaite électorale de la droite est aussi une forme decondamnation du « bonapartisme » de Nicolas Sarkozy qui passe son temps à faire croire qu’il est l’homme providentiel ! L’inefficacité de l’hyper présidentialisation et même son coté dangereux condamnent sans doute pour un bon bout de temps, l’illusion qu’un homme ou une femme va créer des « liens particuliers avec le peuple », pouvoir se dispenser du collectif pour être élu. Toutes celles et ceux qui voudraient bien reprendre le ballet des égos, jouer cavalier seul ou encore de se présenter en grand sauveur risquent de connaitre très vite, une grande déconvenue. Je leur conseille de changer de méthode et de se placer aujourd’hui davantage en rassembleur qu’en personnage singulier, dans une posture plébiscitaire. La victoire en 2012 passe par un accord pour gouverner, pour les législatives, puis par le choix d’un (ou plusieurs) candidat capables de le faire vivre et de rassembler. Mais seulement dans un second temps.
- 5-Les électeurs ont mal accueilli le refus de l’unité au second tour. On notera le bon score des listes maintenues au second tour, souvent par refus des socialistes ? Certes dans un contexte très positif au niveau national, les conséquences ne sont pas dramatiques, mais il ne faudrait pas oublier cette constatation pour l’avenir.
- 6-L’abstention est un signe alarmant. Elle manifeste un discrédit du politique. A toute élection, le camp qui gagne est celui qui est le plus uni et celui qui est capable de mobiliser son électorat. Il y a une forte abstention à droite, mais les faibles taux de participation dans les quartiers populaires manifestent un doute profond sur la capacité de la gauche à améliorer réellement la situation des plus modestes. Plus généralement l’idée selon laquelle la gauche ne ferait pas mieux que la droite face à la crise est dangereuse. Nous devons en tirer trois conclusions : la première est la nécessité de faire des propositions clairement différenciées de la droite et dans une cohérence qui reconstitue des éléments de confrontation idéologique avec la droite, la seconde est que nos propositions pour être crédibles- c'est-à-dire considérées comme réellement mises en œuvre si nous gagnons- doivent être solidement défendues par les différents partis de gauche, mais aussi par toutes ces forces militantes et citoyennes qu’ il faut associer à nos réflexions programmatiques et aux états généraux ; J’ai toujours défendu l’idée d’un Nouveau Front populaire. Troisième conclusion : la reconquête des couches populaires est essentielle. Cela justifie aussi que les alliances soient globales, mais que nous développions aussi des pratiques politiques plus proches de ces quartiers et du monde du travail, comme un contenu programmatique pour 2012 en phase avec leurs aspirations !

- 7-Les bons résultats du Front National sont pour une large part due à la volonté de Sarkozy, Besson de replacer la question de l’immigration et de la sécurité au cœur du débat, plutôt que la question économique et sociale. Mais le FN retrouve aussi ses bons scores dans des milieux touchés par la crise, les délocalisations et la mondialisation. La gauche doit tenir sur ce point un discours plus radical. Mais cela nous ramène au point précédent la reconquête des couches populaires et des ouvriers.

Ne dormons pas sur les lauriers de cette belle victoire ! Prenons l’avenir de la gauche en main !

LE 20 MARS PAR HENRI EMMANUELLI - 0 COMMENTAIRES

La démocratie méprisée.

La démocratie méprisée.Sous prétexte de déplorer l’abstention, beaucoup de bonnes fées se penchent soudainement sur le sort de la démocratie. Je ne parle évidemment pas des responsables de L’UMP pour lesquels l’abstention est devenu le seul argument qui puisse les dispenser de toute forme d’autocritique. Non. Je parle de celles et ceux qui ont l’air sincère et de ceux qui feignent de l’être. Car pourquoi s’étonner de cette abstention massive quand la démocratie est quotidiennement méprisée et pour le moins tenue en piètre estimé ?

Je suis prêt a parier, dés aujourd’hui, que parmi ceux qui s’inquiètent du taux élevé d’abstention, rares seront ceux qui s’indigneront du fait que des ministres battus à plat couture, désavoués par le suffrage universel, seront maintenu sans état d’âme autour de la table du conseil des ministres. Comme si le suffrage universel n’était plus le souverain dont se gargarise la démocratie. Comme si voter ne servait à rien !

Pourquoi nos concitoyens devraient-il respecter le « vote citoyen » si les principes élémentaires de la démocratie, ceux qui fondent en théorie le contrat social, sont allègrement piétinés dans l’indifférence générale ? Qui, parmi les commentateurs distingués, aujourd’hui apparemment inquiets, s’est offusqué du sort réservé au référendum de 2005 qui n’était pourtant pas une mince affaire ! S’imagine-t-on que ce genre de forfaiture démocratique soit sans conséquences

Qui se préoccupe du sort de notre loi fondamentale, je parle de l’application de notre constitution, qui stipule, dans son article 20 « que le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation » et que l’on voit tous les jours ce qu’il en est réellement dans notre monarchie républicaine ? On me dira : c’est la fin de l’hypocrisie du régime bicéphale. Sauf qu’au passage, on a passé par dessus bord le principe fondamental, essentiel en démocratie, de responsabilité du pouvoir exécutif devant le pouvoir législatif ! Excusez-moi du peu ! A ma connaissance, aucune autre démocratie occidentale ne s’est autorisée ce genre de grossièreté à la fois juridique et politique. Je dis bien aucune. Nous sommes la seule pseudo-démocratie ou le détenteur du pouvoir exécutif peut dissoudre le pouvoir législatif sans être responsable devant lui. Pauvre Montesquieu, pauvre Rousseau, pauvre Voltaire, pauvre Gavroche et pauvres constitutionnalistes silencieux....Nous donnons malgré tout, de temps à autre, des leçons aux autres. Et M.r Fillon, acteur dévoué de cette pantalonnade démocratique feint de s’attrister du taux élevé d’abstentions en rejetant la responsabilité de cette carence sur les présidents de régions qu’il met financièrement à sac par ailleurs !

Plus globalement, qui ne voit aujourd’hui que la gouvernance du marché s’impose à la gouvernance politique ? Ou sont les nouvelles régulations annoncées à grand tapage l’année dernière, la mise au pas des paradis fiscaux qui n’ont en réalité rien concédé, sans parler de « la réforme du capitalisme » annoncée qui va se métamorphoser, en réalité, en plan d’austérité pour les classes moyennes et les catégories populaires !

Encore faudrait-il ajouter a ce réquisitoire incomplet les mille et un petits détails qui témoignent tout aussi fortement du peu de considération accordé dans ce pays au souverain, au peuple, au suffrage universel.

Je ne compte plus le nombre de fois ou une personnalité battue au suffrage universel direct dans un scrutin de renouvellement continue imperturbablement son parcours politique, aussi bien à l’intérieur des structures partisanes que sur les plateaux de télévisions. Comme si être désavoué par le souverain ne prêtait pas à conséquence...Sans parler des dynasties renaissantes ! Difficile de s’indigner de ces pratiques : on est immédiatement catalogué comme étant « jaloux », « mesquin » ou « acariâtre » : les « milieux », quels qu’ils soient, n’aiment pas les remises en cause et le dénigrement de leurs règles d’auto-protection.

Et l’on trouve encore la force hypocrite de s’indigner lorsque l’électeur se met à penser « que voter ne changera rien ! »...

En réalité, le « monarchisme républicain » fait des ravages et corrompt bien des comportements au delà des pratiques de l’UMP

Il est profondément anormal que tout débat ou toute discussion à l’intérieur d’un groupe ou entre groupes soient désormais assimilés à une polémique ou a des turbulences. Et que les responsables investis temporairement aient une fâcheuse tendance à considérer qu’ils sont détenteurs d’une sorte de pouvoir temporairement absolu. De ce point de vue, je ne suis pas sur que Mr. Bayrou, qui s’est livré à une critique fort pertinente du fonctionnement de nos institutions, ait, à l’intérieur de sa formation politique, si j’en crois ce que je lis et ce que j’entends, un comportement trs différent de celui de M/Sarkozy à l’UMP ! Pour n’en citer qu’un seul...

Non, décidément, l’abstention n’est pas sans causes...

Une chose est certaine : c’est que dans son projet pour 2012, aussi bien le PS que l’ensemble de la gauche, ne pourra faire l’économie du retour à la démocratie. Engagement et règles précises à l’appui. Sans confondre la forme et le fonds. Car si la question n’est pas traitée avec tout le sérieux qu’elle mérite, nous allons voir réapparaître, dans les faits, une sorte de vote censitaire : seuls les plus riches, les plus vieux et les plus instruits voteront alors que les jeunes, les classes moyennes et les catégories populaires s’abstiendront.

vendredi 19 mars 2010


http://www.lesregionsquonaime.fr/sites/www.lesregionsquonaime.fr/files/livret%20contrat%20socialiste%20dec2009.pdf

programme PS/PG/PC/Ecologie

lundi 15 mars 2010

Grand « classicisme »….La soirée d’hier n’a pas échappé à l’ambiance habituelle d’une soirée électorale de premier tour d’élections locales. Je veux bien sûr parler des commentaires convenus et répétitifs, tant des vainqueurs que des déçus, des gagnants comme des perdants, des commentateurs et des sondeurs.

Je n’ai donc pas l’intention d’en rajouter, sauf pour dire ma joie de constater la réussite de mon ami Martin Malvy, qui dépasse 40% dans la région Midi-Pyrénées et dans ma commune, Cordes, approchant de peu ce chiffre dans mon département, le Tarn. Il réalise ainsi, avec ce score (plus que royal !) le meilleur résultat de la gauche en France métropolitaine. Juste appréciation par les électeurs de son travail à la tête de la région et de sa volonté de rassembler la gauche sur une ligne claire.

Bien entendu, le beau succès de la gauche et du parti socialiste lors de ce 1er tour demande à être confirmé dimanche prochain. Je souhaite que la mobilisation et les bons reports de voix soient au rendez- vous, non seulement pour reconduire des majorités de gauche dans les régions, mais aussi pour sanctionner N. Sarkozy et sa politique. A ceux qui l’auraient oublié, le nez dans les sondages, oubliant les mouvements de fond de la société française, s’intéressant plus aux questions de personnes qu’aux stratégies….la gauche existe et le PS n’est pas mort !

Par contre, il serait illusoire, voire dangereux, de chercher à tirer de ce vote du 14 mars 2010 des enseignements définitifs pour 2012. Beaucoup reste à faire à gauche pour définir la stratégie qui permettra la victoire à l’élection présidentielle et aux élections législatives, seules échéances qui pourront offrir aux Français le changement radical de politique qu’ils attendent.

Chacun commence désormais à le comprendre un peu mieux: le rassemblement à gauche est indispensable, maisil ne se fera qu’à partir d’un débat sur le projet. Dès que les élections régionales seront passées, il faudra très vite en reparler pour donner un contenu à ces intentions si souvent proclamées et les traduire en actes. Le rassemblement, c’est un peu comme l’amour, il ne faut pas se contenter des mots….


http://paul.quiles.over-blog.com/article-soiree-electorale-46729092.html

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