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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

mercredi 27 février 2008

Confédération Européenne des Syndicats
Bruxelles, 26/02/2008
Lors de l'audition tenue aujourd'hui au Parlement européen sur les cas Laval et Viking, la Confédération européenne des syndicats (CES) a souligné que ces cas revêtaient une importance primordiale pour l'ensemble du monde syndical européen et pas uniquement pour les syndicats directement concernés en Suède/Lettonie et en Finlande/Estonie. L'Europe se doit d'agir rapidement pour réparer les dégâts.
La CES a appris du jugement de la Cour européenne de justice (CEJ) sur les cas Laval et Viking que le droit de grève est un droit fondamental ; mais pas aussi fondamental que les dispositions de l'UE sur la libre circulation. Notre droit fondamental a donc été "rétrogradé". La position de la CES a toujours consisté à défendre l'égalité des travailleurs migrants dans le respect des conditions du pays d'accueil. Aujourd'hui, nous sommes en présence d'une licence accordée au dumping social, certains éléments clés des systèmes nationaux de relations industrielles sont en passe d'être subordonnés aux dispositions sur la libre circulation.
John Monks, Secrétaire général de la CES, a déclaré : "Je le répète, cela est intolérable et je vous demande aujourd'hui d'entamer une action afin de réparer les dégâts. Les syndicats d'Europe sont profondément préoccupés par la défense de leurs systèmes nationaux - et nous risquons une réaction protectionniste. Bolkestein avait fait dérailler le traité constitutionnel de l'UE. Le cas Laval, notamment, pourrait porter atteinte à la ratification du Traité modificatif de l'UE au fur et à mesure que progresse la conscience de ses implications".
Qu'est-ce qui peut être fait pour réparer les dégâts ? Voici les propositions de la CES :
Premièrement, et sans attendre, nous devons prendre en considération une "clause pour le progrès social" à formuler anticipativement par rapport au Traité modificatif de l'UE (article 5(a)), cette clause stipulerait clairement que le Traité, et notamment ses libertés fondamentales, seront interprétés dans le respect des droits fondamentaux et notamment de l'action collective. Cette clause devrait également établir le droit des travailleurs et de leurs représentants d'entreprendre une action collective visant à élever leurs conditions de vie au-dessus des normes minimales. (Il existe un précédent relatif à cette procédure avec le traité d'Amsterdam, auquel le Chapitre relatif à l'emploi a été ultérieurement ajouté. La Clause Monti et la directive sur les services sont également des précédents).
Deuxièmement, la directive sur les travailleurs détachés devrait être renforcée de manière à ce qu'elle respecte ses objectifs initiaux en matière de protection des travailleurs. Nous devons réfléchir à la nécessité d'une révision.
Troisièmement, nous devons accélérer la mise en oeuvre de la directive sur les travailleurs intérimaires, bloquée en Conseil des ministres. Cette directive touche de très près à la mobilité et à l'immigration et le fait qu'elle contient le principe d'égalité de traitement pourrait persuader les syndicats que l'UE ne sera pas un vecteur du dumping social.
L'idée de l'Europe sociale en a pris un coup. Pour le dire sans détours, les actions des employeurs qui utilisent la liberté de circulation comme prétexte pour justifier des pratiques de dumping social oblige les syndicats à justifier, en dernière analyse devant un tribunal, les actions décidées pour contrer cette stratégie. Cela est tout à la fois anormal et dangereux. Anormal parce que le droit des travailleurs à l'égalité de traitement dans le pays d'accueil devrait être le principe directeur. Anormal parce que les syndicats devraient être autonomes. Et dangereux car cela renforce les critiques qui affirment depuis longtemps que l'Europe libérale finira par menacer les systèmes de protection sociale et de négociation collective - généralement d'excellente qualité -, mis en place depuis la deuxième guerre mondiale.
L'Europe doit se dépêcher de réparer les dégâts.
merci à l'ami qui m'a transmis ce communiqué

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INTERMITTENTS Le collectif du 25-Février mobilisé
sur Vaucluse-matin le 26/02/08
Intermittents, précaires, personnalités politiques se sont rassemblés hier soir, à l'initiative de "Sud Culture", devant la mairie d'Avignon pour dénoncer les mesures «bureaucratiques» prises par le Gouvernement dans le secteur de la culture. Ils ont fêté dignement le 5e anniversaire du collectif du 25-Février, créé lors des "Hivernales" et qui après s'être structuré a rejoint la coordination nat

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vendredi 22 février 2008

LES RETRAITÉS REVENDIQUENT UNE

AUGMENTATION IMMÉDIATE DES RETRAITES
!

Les organisations syndicales de retraités de Vaucluse affiliées à la CFDT, la CGT, FO, la FSU, et la FGR-FP, ont décidé de répondre présent à l’appel lancé par les Unions confédérales de retraités, pour une journée nationale d’action des retraités le JEUDI 6 MARS 2008

L’évolution des prix en 2007, comparée à la revalorisation des retraites de 1,1 % au 1er janvier 2008, montre l’injustice faite aux retraités (le ministre Xavier Bertrand lui-même reconnaît l’insuffisance du taux de revalorisation !). Il en est de même en ce qui concerne les retraites complémentaires des régimes ARRCO-AGIRC, pour lesquelles le MEDEF avance des propositions bien en-dessous du rattrapage de l’inflation.

C’est tout de suite qu’il faut redonner du « pouvoir d’achat » aux retraités, afin de compenser la hausse des prix et du coût de la vie !

Les retraités en ont assez de subir : les franchises médicales, les dépassements d’honoraires, les hausses de prix de l’énergie et des loyers !
La situation est particulièrement pesante pour les femmes retraitées : leurs pensions sont en moyenne inférieures de 34 % à celles des hommes, et 36 % d’entre elles touchent moins de 700 € par mois, soit une somme inférieure au seuil de pauvreté.

Les retraités revendiquent une réelle égalité dans l’accès aux soins : arrêt de toutes les ponctions financières, et maintien de services de soins publics de proximité et de qualité (maintien des lits de long séjour).
Ils demandent également que la maladie d’Alzheimer et la dépendance soient prises en charge solidairement, et non pas financées par les seuls malades ou leurs familles.

Les organisations syndicales de retraités appellent toutes et tous les retraités à participer massivement à une grande manifestation départementale :

Jeudi 6 mars 2008 à 10 H 30 à AVIGNON,
de la Porte de la République
à la Place de l’Horloge

Tous ensemble, pour nos droits, et pour une retraite digne du 21ème siècle !

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la France, ta culture s'effrite
un exemple, s'ajoutant au désengagement de l'Etat pour des opéras de province, dont celui d'Avignon, entre autres, ceci que je reprends du site de Marc Pautrel http://blog.marcpautrel.com/

Patrick Cahuzac, directeur d'Inventaire/Invention http://www.inventaire-invention.com/ annonce que pour la deuxième fois en moins d'un an le Ministère de la Culture lui signifie une baisse du soutien public qui lui était apporté, mettant ainsi la structure "en danger". Il dénonce le péril qui menace la diversité culturelle et artistique et appelle à participer à la journée de mobilisation du 29 février 2008 contre le désengagement de l'Etat dans la Culture.
Extrait :
"Au mois de mai 2007, quelques jours après l'élection présidentielle, le Ministère de la culture annonçait à la direction d'Invention/Invention une baisse de 15 % de son soutien pour l'année en cours. Cette baisse portait essentiellement sur nos actions en faveur du développement de la lecture en banlieue parisienne, et en Seine-Saint-Denis en particulier. Cette décision prise sans concertation d'aucune sorte nous a tous ici scandalisés. Sur le fond, rien ne pouvait la justifier. Quant à la forme, qu'on en juge : annoncer à une structure, en milieu d'année, que son budget sera amputé dans de telles proportions, c'est la plonger dans des difficultés à peine imaginables… Nous y avons fait face comme nous avons pu.
Aujourd'hui, le Ministère de la culture revient de plus belle à la charge et nous annonce cette fois, pour l'année 2008, une baisse supplémentaire de 35 % des aides apportées à Inventaire/Invention pour l'ensemble de ses actions…
Nous tenions aujourd'hui à vous informer de cette situation pour deux raisons : la première tient au fait qu'il nous parait normal de vous dire, à vous, qui êtes nos lecteurs et nos amis, qu'Inventaire/Invention est en danger."
Inventaire/Invention a notamment publié des livres de la majorité des écrivains contemporains (la
liste des auteurs parle d'elle-même). Les livres sont à la fois vendus en librairie sur papier et consultables en ligne pour lecture à l'écran. Inventaire/Invention est plus largement un "pôle [multimédia] de création littéraire" qui organise entre autres des lectures.

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mardi 19 février 2008


comment vit-on dans les ZUS


bonne lecture ! des extraits d'un article de Témoignage Chrétien

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dimanche 17 février 2008

LAICITE TOUJOURS
..."L’urgence, aujourd’hui, c’est de rappeler que la laïcité est le socle du pacte républicain, inséparable de la démocratie, de la justice sociale, de la solidarité et de la paix civile. C’est aussi de réaffirmer que l’éducation est au centre de la démarche laïque. Il faut refuser l’introduction dans la Constitution d’un concept de «discrimination positive». En revanche, il serait utile d’édicter une charte de la laïcité dans les entreprises, dans les services publics, notamment dans les hôpitaux, où les personnels sont de plus en plus confrontés à des pressions religieuses inacceptables. Pourquoi ne pas donner à ce combat une dimension plus large, en créant un espace mondial de la laïcité, à l’image de ce qui a été réalisé avec la francophonie ? C’est là un noble enjeu de civilisation ! Face à la tentation de confondre le spirituel et le temporel, il faut plus que jamais défendre la laïcité."
Fin d’une tribune d’André Laignel, Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès dans Libération le 15 février
Et image provenant de
www.librepensee64.ouvaton.org

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vendredi 15 février 2008

LA SNCF HORS TGV
Vive les beaux trains de plus en plus rapides, vive les petits soins pour les « pros » ou du moins une partie – mais ….le service public nous concerne tous, et sans parler des lignes fermées que nous aimerions tant voir rétablir (pouvoir se déplacer dans la région autrement qu’en auto ne devrait pas être une jolie utopie – Carpentras entre autres en souffre durement)
TER
« La qualité de service des TER en PACA s’est une nouvelle fois fortement dégradée en 2007. Les usagers qui subissent tous les jours retards et suppressions de trains grondent.
Le Conseil Régional, autorité organisatrice des transports régionaux, malgré de multiples interventions à tous les niveaux de la SNCF ne voit pas de volonté d’inverser la tendance…… Ulcérés de ne pas être entendus, les élus du Conseil Régional ont voté, le vendredi 08 février 2008, une délibération augmentant les pénalités à l’encontre de la Sncf…. »
Et le communiqué de la CGT, des cheminots PACA conteste la réponse de la SNCF à ce vote
« -Le nombre total de TER supprimés n’est pas de 13700 mais dépasse les 15000 à comparer aux 6000 de 2006. A noter que la ligne Marseille Aix fermée en 2007 pour doublement a généré à elle seule plus de 600 suppressions en 2006
- Le nombre de TER supprimés pour causes internes SNCF n’est pas de 2500 mais dépasse les 4600. Il était de 2500 en 2006.
- Le nombre de TER supprimés pour cause grève n’est pas de 10200 mais tourne autour des 9800. ….
- Enfin le nombre de suppressions de TER pour causes externes à la SNCF est légèrement inférieur à 1000. Il est quand même surprenant de retrouver dans les causes externes des incidents d’aiguilles ou de caténaires, des déraillements de trains ou des locomotives inondées, comprenne qui pourra ?
…. En 2005, un plan dénommé "MISTRAL" avait reçu l’aval de la CGT même si nous le jugions insuffisant. Il a malheureusement été absorbé par les budgets négatifs de l’Entreprise. Pour 2007 si nous ne connaissons pas encore la déclinaison régionale du budget, les directions locales annoncent çà ou là des suppressions d’emplois liées directement au TER. Nous restons donc très mesurés sur la volonté de la SNCF d’inverser radicalement la tendance. Ce n'est que la mobilisation conjointe des usagers et des cheminots qui pourra amener d’autres choix pour le Service Public. »

FRET
Des passages d’un communiqué commun CGT, CFDT, FO, CFE-CGE, CFTC, Alliance pour la planète, France nature environnement, Greenpeace, les amis de la terre, WWF, Réseau action climat France :
« Grenelle de l’environnement et des transport – la SNCF aussi résiste
…. Nous interpellons la SNCF ! Son orientation fret qui occasionne de fait des centaines de milliers de camions supplémentaires sur les routes, n’est plus soutenable par la société.
Nous réaffirmons notre demande de suspension de la fermeture des gares à l’activité wagons isolés de la SNCF. Nous relevons notre appel à ce que cette entreprise, dont l’Etat est responsable, ouvre de réelles négociations sur d’autres bases …
.. Les ONG et syndicats participant au Grenelle de l’environnement remarquent que les organisations syndicales de la SNCF rejètent « la destructuration et le déclin du Fret SNCF », elles exigent « une autre stratégie de développement et la prise en compte d’orientations socio-économiques permettant à la SNCF service public, de répondre aux attentes de la société … »….. »la promotion et l’utilisation des modes fluvial, ferroviaires et de cabotage maritime au rang d’intérêt général et l’inscription de cette disposition à la LOTI…. »

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Pour le parti de la gauche http://www.lepartidelagauche.fr/ nouvelle initiative
Le sens de la démarche

Chers amis, chères amies,

Comme vous, nous ne nous résignons pas. Comme vous, nous constatons que, depuis l’élection de N. Sarkozy, la gauche apparaît groggy, incapable d’exprimer ce que pourrait être son avenir. Peut-on d’ailleurs parler de « la gauche », alors qu’à l’évidence, coexistent plusieurs « gauches » (les partis traditionnels, la LCR, les associations alter mondialistes, les clubs….), peu disposées à communiquer entre elles, au-delà de la préparation d’actions ponctuelles ?
Cet éclatement conduit à l’impuissance et donne le sentiment que, face à la politique brutale et décomplexée de la droite, les forces de gauche sont presque résignées.Les victoires espérées aux prochaines élections locales (municipales et cantonales) sont importantes. Elles permettront de sanctionner la politique de N Sarkozy, assureront un meilleur rapport de force social, et permettront aux équipes de gauche d’agir localement pour faire vivre nos valeurs. Mais, pour utiles qu’ils soient, ces bons résultats ne règleront pas la question centrale de la conquête du pouvoir d’Etat, indispensable pour changer la société et les conditions de vie de nos concitoyens. Le souvenir du succès éclatant de la gauche aux élections régionales de 2004 est là pour le rappeler cruellement !Comment en est-on arrivé là ? Nous pensons que cette situation est la résultante de carences, dont certaines sont récentes, d’autres plus anciennes.Il y a d’abord les carences politiques : confusion dans les analyses, sous-estimation de l’enjeu idéologique et culturel, assèchement du débat, incapacité d’arriver à des synthèses (ou même à des compromis dignes de ce nom), manque de stratégie crédible.Il y a ensuite la question des leaders : des ambitions nombreuses et contradictoires ; la recherche prioritaire de la légitimité médiatique, plutôt que celle de la légitimité dans les partis et auprès des militants ; la volonté de conserver des pouvoirs dans les organisations existantes ; des détestations persistantes au sein des grandes organisations. De plus, l’interférence permanente entre les débats de fond et les questions de personnes et de pouvoir, les premiers étant le plus souvent occultés par les seconds, empêche d’avancer. C’est ainsi que s’est créé un décalage grandissant entre les appareils et la base, qui, déçue, démobilisée, se laisse persuader qu’il faut trouver rapidement le leader- candidat qui fera gagner la gauche en 2012. Certains en arrivent même à considérer que c’est là la condition première à toute stratégie et même à toute réflexion en profondeur sur la nécessaire refondation.Enfin, la confusion entre gauche et droite organisée par N. Sarkozy, mais parfois aussi entretenue à gauche, renforce le caractère inaudible de l’opposition: ralliement au gouvernement d’hommes et de femmes de gauche, confusion des idées, mélange des « références », hésitation à l’égard du centre… Cette situation porte tort à la combativité de celles et ceux qui se réclament de la gauche. Elle est intenable, parce qu’il y a fort à craindre, si les partis de gauche ne changent pas, qu’ils se dévitalisent durablement, que leur faiblesse fasse le nid du populisme, que leur impuissance et leur décalage sociologique entretiennent un anti-parlementarisme dangereux.Comme vous, nous pensons qu’il ne faut pas baisser les bras et se contenter d’écouter les grandes proclamations sans lendemain, qui minent un peu plus l'espérance. Parce que nous avons vécu avec intensité et passion les évolutions de la gauche depuis les années 70 et que nous connaissons son histoire, nous mesurons le danger de la situation actuelle, si un sursaut ne se produit pas. Ce sursaut, nous pensons qu’il ne viendra pas de l'apparition d'un leader charismatique, qui rassemblerait et dicterait un projet et un programme annonciateurs de victoire. Nous sommes convaincus au contraire, comme beaucoup d'hommes et de femmes de gauche, que tout doit procéder d'une réflexion en profondeur sur les valeurs de la gauche. Animateurs du club Gauche Avenir, qui rassemble des militants issus des différentes composantes de la gauche, nous travaillons précisément à la rédaction d’une Charte de l’unité qui répondra à ce besoin de donner une base commune à l’analyse et au projet de la gauche.Les convergences ainsi définies devraient alors permettre de donner une traduction institutionnelle à cette unité par la création du Parti de la Gauche, dont nous nous efforçons de préciser les contours dans le document qui suit.Nous soumettons cette proposition à l’ensemble de la gauche, à ses organisations, à ses militants, pour qu’elle soit débattue, en espérant qu’elle contribuera à la reconstruction si attendue d’une gauche crédible et capable de gagner pour changer durablement la vie. Paul Quilès - Marie Noëlle Lienemann

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jeudi 14 février 2008


Sur le Quotidien des sans-papiers
http://quotidiensanspapiers.free.fr/
12 février 2008


Mauvaise nouvelle du foyer du 13e...Mauvaise nouvelles pour les sans papiers !
Il semblerait que Hortefeux et sa bande aient décidés de monter d’un cran dans la provocation-répression et la multiplication des rafles.
Dernières mauvaises nouvelles de la journée et elles ne sont pas bonnes du tout
Belleville nouvelles provocations policières aujourd’hui au rassemblement mensuel de Resf
Alors que le rassemblement anti rafles de Resf se déroulait a Belleville ce soir a 18 heurs et ou 200 personnes étaient venues soutenir les sans papiers, la police s’est encore « amusée » a rafler dans le métro au même moment ou avait lieu le rassemblement ! ! !
une stratégie de provocation évidente car ce n’est pas la première fois que ces messieurs de la clique de Hortefeux s’amusent a rafler aux environs d’un rassemblement contre les rafles
Mauvaises nouvelles aussi du foyer de la rue des terres du curés dans le 13 éme
des ami-es sur place peuvent témoigner de la violence de l’intervention policière de ce matin, portes arrachées et défoncées a coup de bélier, résidants qui se sont fait insulter ( injures racistes en tout genre) et qui pour certains on pris des coups de matraque
Pire la police n’a rien trouvé sur place contre les gens habitant le foyer nous vous laissons donc juges de tout ce qu’on pu dire les médias au sujet de cette descente de police des plus musclées.
ON VIENT AUSSI D’APPRENDRE QUE 22 PERSONNES RAFLEES DANS CE FOYER RISQUENT BIEN D’ETRES EXPULSEES DEMAIN MATIN COLLECTIVEMENT A ROISSY
merci de relayer le plus largement possible ces faits au maximum de gens possible
Et de nous tenir au courant pour tout-es ceux et celles qui auraient des nouvelles sur l’expulsion de Roissy de demain matin.

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mercredi 13 février 2008


vive les collèges "ambition réussite" et les promesses du candidat devenu Président !d'un anonyme Principal d'un collège "dit difficile"
"Vous vous souvenez tous de la promesse de notre président de la République pour ne pas laisser les "orphelins de 16 heures" à la rue ? Vous vous souvenez des annonces de M. Darcos, Ministre de l'Education nationale, à propos de la mise en place de l'accompagnement éducatif, ce dispositif devant accueillir tous les collégiens de 16 heures à 18 heures ? ....."
description démarches pour mise en oeuvre, à réception de la circulaire, et
"L'Inspection académique et le Rectorat nous ont transmis courant octobre 2007 une enveloppe d'heures pour les professeurs et les intervenants extérieurs (pour ces derniers, ces heures devaient être transformées en vacations, payées 15 euros de l'heure). Je disposais de 1476 heures.
C'est à partir de cette enveloppe que je n'avais pas demandée que j'ai construit mon offre. J'ai informé les parents... les actions se sont mises en place. L'aide aux devoirs avait commencé... Les élèves étaient pour la plus part d'entre eux très heureux..."
"Cet après-midi,... réunion officielle à l'Inspection académique. L'inspecteur d'Académie préside la réunion, flanqué de ses deux adjoints et de deux chefs de service. Configuration inhabituelle...
.... "Le dispositif n'est pas supprimé, mais on a réduit la voilure". On a seulement supprimé les heures pour le faire fonctionner. Au lieu des 1476 heures, je n'en ai plus que 397 pour terminer l'année scolaire. Cela vient directement du Ministère. C'est identique dans toutes les Académies, l'Inspecteur d'Académie nous l'a confirmé, comme s'il voulait nous consoler. Tous mes collègues sont dans la même stupeur..."

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mardi 12 février 2008

Une centaine de travailleurs étrangers interpelés dans un foyer (le Monde 12 2 08)

"vous n'habitez pas le quartier, vous ne pouvez pas passer." Mardi matin 12 février, des dizaines de voitures de CRS et des centaines de policiers bouclent le secteur situé entre la porte d'Ivry et la station de métro Olympiades, dans le 13e arrondissement de Paris. Le dispositif est impressionnant : les services de la préfecture de police procèdent depuis l'aube à un contrôle inopiné et à des centaines d'interpellations dans un foyer situé à l'angle de la rue Albert et de la rue des Terres-au-Curé. Ici, vivent environ trois cents travailleurs étrangers, tous des hommes, dont la plupart viennent du Mali et du Sénégal.
"NE NOUS BOUSCULEZ PAS"
Makam Tounkara est le délégué du foyer. Il raconte comment les forces de l'ordre l'ont surpris en pleine nuit :
A l'intérieur du foyer, les portes ont été défoncées, le bureau du gérant a lui aussi été saccagé. Un habitant raconte avoir été violemment bousculé et mis à terre. Deux d'entre eux ont été légèrement blessés durant cette opération qui a duré plusieurs heures, jusque peu après 8 heures du matin.
Pour Makam Tounkara, l'urgence est désormais d'établir la liste des résidents arrêtés par la police. Mais l'ordinateur du foyer ayant été détruit au cours de l'opération, difficile de recenser le nombre exact de personnes interpellées. Il y en aurait une centaine selon lui, soit une grosse moitié des résidents .
Dans son talkie-walkie, un membre des forces de police confirme l'estimation faite par Makam Tounkara, évoquant le chiffre de 107 interpellations.
"C'EST UN FOYER QUE NOUS CONNAISSONS BIEN"
Mylène Stambouli, adjointe (Verts) au maire de Paris Bertrand Delanoë, chargée de la lutte contre l'exclusion, a été prévenue vers 7 heures de l'opération des forces de l'ordre. Cette élue du 13e s'est vite rendue au foyer .
Cette opération, programmée il y a quelques semaines, est une des plus importantes menées depuis plusieurs mois dans la capitale. Un magistrat instructeur a été saisi d'une information judiciaire concernant l'existence de filières de logeurs hébergeant à prix fort des travailleurs étrangers dans des conditions insalubres dans le quartier.
SUROCCUPATION
Pour la préfecture, ce foyer présente un taux d'occupation deux fois supérieur à sa capacité d'accueil. Le délégué du foyer admet lui aussi que la plupart des chambres, disposant de trois lits, servent à loger entre cinq et six personnes, pour la plupart des membres de la famille des résidents récemment arrivés en France et en attente d'une autre solution de logement.
Mais pour Mylène Stambouli, outre l'insalubrité de la résidence, il pourrait y avoir d'autres raisons à cette opération de très grande ampleur.
D'ici quarante-huit heures, certains des résidents interpellés seront relâchés ; d'autres, dont les papiers n'étaient pas en règle, risquent d'être envoyés en centre de rétention. Pour Makam Tounkara, Mylène Stambouli et d'autres membres d'associations, arrivés tôt sur les lieux, il s'agit de faire en sorte que le plus grand nombre d'entre eux soit relâché.
Mathilde Gérard

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dimanche 10 février 2008


Municipales Avignon -


Eau et culture… même combat! (article La Provence 2 février)
Pour André Castelli et ses amis de la liste qu'il conduira en mars pour les municipales à Avignon, l'eau comme la culture doivent cesser d'être considérées comme de simples biens marchands. Il l'a expliqué le 1erfévrier, lors d'une rencontre avec la presse au théâtre du Ring, avant de présenter un certain nombre de propositions sur ces deux thèmes si importants à Avignon.
Pour ce qui est de l'eau, M.Castelli n'y va pas par quatre chemins, "Elle doit être sous contrôle des citoyens et des élus". Dans cette perspective, pas d'autre solution que de "mettre en place une gestion de l'eau en régie communautaire". Avant cela, bien sûr, il faudra renégocier dès 2008 les tarifs avec le fermier. Et supprimer le principe des tranches qui pénalise les familles nombreuses et les entreprises.
Quant à la culture, "On a assez dit qu'il faut la démocratiser. Maintenant on va le faire". Pour cela, estime la tête de la liste de Rassemblement de gauche, il convient de créer extra-muros un lieu de création de haut niveau, avec résidences d'artistes, mais qui sera également un lieu ouvert à tous où rencontres, découverte et diffusion seront privilégiées.

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jeudi 7 février 2008


j'étais à Versailles... (honte à moi, ce n'est pas vrai, mais ci-dessous un témoignage d'une qui y était)
À Versailles, notre présence faisait bien piètre figure pour défendre la démocratie... Je suis contente d'y être allée, d'abord parce que le voyage avec Joël, Florent et Guy fut très instructif et aussi parce que cela me semblait symboliquement important d'y ÊTRE. Et puis Suzanne Georges a dit (je ne sais plus les termes exacts tout à coup!! il y a eu trop de choses à enregistrer) que nous étions la dignité de la France (et elle était bien maigre la dignité de la France!)...
Ils ont essayé d'y croire encore, de nous redonner de l'espoir... Sinon nous avons été pris en sandwich par des CRS qui étaient "presque" aussi nombreux que nous, pour être sauvé des militants FN (ou UMP qui sait?) qui était au moins 30!! Grandiose de ridicule, surtout quand, en début de manif, ils ont envoyé une ou deux bombes lacrymo sur des militants totalement pacifistes et très citoyens.. et plutôt agés.. et plutôt peu nombreux...
Ce qui m'a vraiment fait mal au coeur c'est de voir quelques personnes dont les 80 printemps devaient être bien sonnés et de me dire que sûrement, s'ils étaient là aujourdhui, c'est qu'ils s'étaient déjà battus hier pendant la résistance pour notre liberté et nos droits... Qu'ils soient encore obligés d'être là, même peu valides pour certains, parce que nous avons laissé faire, et qu'aujourdhui encore nous ne nous battons pas pour préserver les droits qu'ils avaient durement acquis... c'est alarmant et consternant pour nous.
Tous les acquis du comité de la résistance, sécurité sociale, droit du travail... sont mis à sac dans l'indifférence générale.. j'avais honte... j'ai encore plus honte ce matin... Mais eux étaient là...et chacun d'entre nous à sûrement individuellement des tas de bonnes raisons de ne pas être venu mais je suis quand même très déçue...en plus l'image qui va rester c'est qu'on est un groupuscule d'irréductibles et que le PS a bien raison d'agir comme il l'a fait puisque personne ne réagit...Ne défendent-ils pas leurs privilèges? et eux c'est normal... Devant aussi peu de mobilisation, je suis navrée et d'autant plus fière d'y être allée... Mais aussi déstabilisée: à quoi sert-il de défendre le bien commun, quand le commun des mortels s'en fiche? Et vit sa vie sans voir plus loin que le bout de son nez... et que nos représentants nous poussent à nous désintéresser de la "chose publique"... eux savent, nous ne sommes que des imbéciles incultes... finalement ils gouvernent sans tenir compte de notre avis et c'est bien plus simple comme çà.. une petite lamentation à chaque élection sur l'abstentionnisme... mais changent ils de politique? essaient ils de se remettre en cause? et que disent ils quand nous nous mobilisons sur un sujet: que nous sommes trop bêtes pour comprendre...
Hier ils ont changé la constitution et n'auront plus besoin de nous consulter pour construire notre avenir...Et nous sommes des moutons qui suivont bien le troupeau... Et aujourd'hui je suis pleine de colère, de découragement et en même temps, je ne veux pas me laisser manipuler... je veux retrouver la fierté d'appartenir à un peuple qui se bat pour ses droits et ceux de l'humanité touteentière... je ne veux pas croire que seul notre pouvoir d'achat nous préoccupe, que nous avons encore conscience que consommer à outrance détruit notre écosystème, que la richesse d'un peuple n'a rien à voir avec son PIB (qui, rappelons-le, grossit avec les catastrophes naturelles, les accidents qui entrainent achats et échanges économiques). La richesse d'un peuple, ce sont ses enfants libres, nourris, en pleine santé, capables de s'ouvrir au monde, éduqués, cultivés, heureux, fiers et pleins d'espoir...
Sommes-nous encore dans un tel pays?
Alors que faisons nous pour demain? Gaëlle Chardon

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mercredi 6 février 2008


un avis sur Avignon datant de 2006, mais toujours d'actualité (source les Echos)

Sous ses allures «bobo » en période de festival, la cité des Papes abrite de nombreux démunis (40 % des RMIstes du département) ainsi qu'une importante communauté maghrébine et gitane. « 41 % seulement des Avignonnais sont imposables, contre 52 % sur l'ensemble de la France », souligne l'élue, qui a mis en place médiateurs de rue et correspondants de nuit.
Cette population fragile nécessite beaucoup de logements aidés et, même si la ville regroupe à elle seule 86 % de l'habitat social de la Communauté de communes du Grand Avignon (Coga, 170.000 habitants), des municipalités riveraines regardent d'un oeil inquiet les velléités d'expansion du maire, qui souhaiterait intégrer Barbentane, Châteaurenard et Rognonas, trois communes des Bouches-du-Rhône. Cet élargissement, qui ferait franchir à la Coga la barre des 200.000 habitants, complexifierait encore davantage la donne administrative à laquelle l'agglomération est confrontée. Celle-ci est en effet la seule intercommunalité de cette taille à se situer à cheval sur deux départements et deux régions, ce qui ralentit le montage des projets nécessitant des subventions multiples. En s'étendant, elle serait alors implantée sur trois départements : Vaucluse, Bouches-du-Rhône (région Paca) et Gard (Languedoc-Roussillon).
Lors des négociations pour le tracé de la future Liaison Est-Ouest (la LEO) de contournement d'Avignon, un chantier de 327 millions d'euros, les élus ont eu un aperçu des difficultés à mettre tout le monde d'accord. Pour Cécile Helle, l'opposante socialiste qui fut député après le désistement d'Elisabeth Guigou et qui est aujourd'hui conseillère régionale Paca, le problème n'est pas là : « L'intercommunalité actuelle est essentiellement fiscale, sans vision territoriale. »
Manque d'envergure
Ce sentiment est partagé par certains patrons. « Depuis Daladier, il y a un manque d'envergure des politiques locaux, empêtrés dans des querelles pagnolesques. Il n'y a aucune politique volontariste par rapport au mitage du territoire dû au développement très rapide de l'habitat », affirme l'un d'eux. « Les élu ne capitalisent pas sur la position d'Avignon, à deux heures quarante minutes de Paris en TGV, à une demi-heure de l'aéroport de Marseille et sur un noeud d'autoroutes », observe Jean-Pierre Hugues, qui a basé son entreprise GSE (réalisation de complexes immobiliers), la première du département, en périphérie de la ville et s'en trouve ravi.
Si Marie-Josée Roig a dû, dans un premier temps, redresser les finances exsangues de la commune, ce qui lui a valu une marianne d'or en 2005, si elle a poursuivi la rénovation de la ville (place des Corps-Saints, place des Carmes, parking Jean-Jaurès, implantation de l'école de musique dans l'ancien palais de justice), elle doit aujourd'hui tirer profit du faisceau d'opportunités qui s'offre pour faire d'Avignon davantage qu'une capitale méridionale cultivant son « art de vivre ». « La cité des Papes est reconnue internationalement pour son patrimoine et son festival, mais cela ne suffit pas à en faire une métropole qui se projette dans l'avenir, poursuit Cécile Helle. S'ancrer dans la modernité, c'est le défi de cette ville qui sommeille un peu. »
Sur les Echos en 2006

Par ailleurs, une enquête, parue dans le n° de décembre du magazine L’expansion, nous apprend que dans les 62 principales villes de France, Avignon est classée 5ème pour les dépenses sécuritaires et 55ème pour les dépenses sociales (avignon demain 2006)

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lundi 4 février 2008


A propos de la Laïcité. par l'ami Gilbert de Pertuis (et je souscris)

Le Président Sarko "me bassine" sérieusement. Il se rend au Vatican avec le très vulgaire Bigard, y prononce un discours sur les racines chrétiennes de la France, et nous revient au Pays en chanoine d'honneur! Il va rendre visite à Ryad, pour des milliers d'euros certes, mais y parle de l'héritage "civilisateur des religions", et du <>
Et la loi de 1905 sur la séparation de la religion et de l'Etat, ne la connaitrait-il pas? Ou fait-il semblant de ne pas la connaître?
Après qqs pas de deux, notre intrépide Président vient de présenter ses voeux aux principales autorités religieuses en France pour enfin réaffirmer "son attachement au principe de laîcité, du respect de toutes les croyances et du non-combat contre les religions". Que le Président Sarko, en son âme et conscience, ait une certaine idée de la «laïcité positive» qui, «tout en veillant à la liberté de penser, à celle de croire et de ne pas croire, ne considère pas que les religions sont un danger, mais plutôt un atout...; Libre à lui; Mais en tant que Président de la République, une et indivisible, il devrait observer une réserve certaine sur le sujet.
1958 : La Constitution de la Ve République, qui fait référence dans son Préambule à celui de la Constitution du 27 octobre 1946, dispose en outre que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
Toujours à propos de la Laïcité, je souhaite attirer l'attention sur le Traité Européen soit-disant modifié qui nous est proposé aujourd'hui: « l'héritage religieux » est mentionné comme « source de la démocratie, de l'Etat de droit et des libertés fondamentales » ; Et l'Union Européenne (UE) reconnaît les Eglises, mais pas la laïcité ( le mot et la chose sont absent des textes ).
Le retour en force de l'ingérence des Eglises est ainsi encouragé. L'Europe des Lumières s'obscurcit dangereusement. ( CQFD ) Très ,amicalement Gilbert.

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sur le blog d'opposition municipale avignonnaise (http://www.boma.fr/ ) unbon billet en date du 2 février intitulé "Robin des bois à l'envers", que je reprends en surlignant simplement arbitrairement des passages au rythme de ma lecture

L’économie est ainsi faite que l’on trouve toujours des chiffres permettant de nuancer un mauvais bilan. Si l’on regarde l’évolution du taux de chômage (chiffres INSEE) entre 2001 et 2007 dans les grandes villes du sud-est, on se rend compte que ce taux baisse partout, et il faut bien sûr s’en réjouir. Mais à Avignon (-13%), il baisse moins qu’ailleurs, à Nîmes (-21%), à Arles (-18%), à Montpellier (-24%), à Aix (-26%), Toulon (-31%), Marseille (-21%), Apt (-26%), Salon (-20%)… La plupart des villes équivalentes font deux fois mieux que nous, et les seules qui ont un pire bilan en matière de chômage sont Carpentras et Orange. Madame Roig fait mieux que Messieurs Andrieu (UMP) et Bompard (MPF), c'est tout à son honneur. Vite, une couronne de bronze pour la reine maire.
S’adresser un satisfecit, comme Marie Josée Roig l'a fait dans La Provence cette semaine, pour avoir réduit la dette en vendant le patrimoine municipal, c’est comme être grisé de l’argent frais dont on dispose quand on a monnayé sa maison. Sauf qu'Avignon n’est pas à vendre. D'autant que cette stratégie n'est pas si efficace qu'annoncé, puisque d'après Michèle Fournier-Armand (au dernier conseil municipal), relayée par la revue Capital, la dette par habitant est 30% plus elevée que ce que communique la mairie.
Une nouvelle dynamique viendra d’un engagement financier massif pour nos quartiers. Pour des tas de raisons. D'abord parce que le potentiel humain se trouve là. D'autre part parce que la réserve foncière disponible pour l'investissement économique s'y trouve aussi pour une large part. En troisième lieu parce que l'on peut songer à restructurer, y compris avec des démolitions, certains lieux vétustes de l'extra muros, alors que cela est beaucoup plus difficile à faire dans le secteur sauvegardé. En quatrième lieu parce qu'avec un engagement déterminé dans la lutte contre le chômage et la formation professionnelle dans les zones sous contrat de ville, on augmentera le travail et la productivité du travail dans l'ensemble de la commune. Comme en caricaturant un peu l'augmentation du travail, de la productivité du travail, et du capital constituent les
trois leviers de la croissance, on perçoit que des efforts de l'administration municipale en matière de formation et d'incitation à l'embauche complèteraient bien une politique de réaménagement urbain dégageant de l'espace pour l'investissement productif privé. Par ailleurs, recentrer une partie de l'effort municipal sur les individus apporterait des résultats différents par rapport aux dispositifs de type zone franche, qui sont peu contraignants en matière d'incitation à l'emploi des habitants des lieux (voir l'article concernant la ZFU). Le besoin de rénovation urbaine est criant, pas besoin d'être urbaniste pour le constater, mais les urbanistes vous le confirmeront. Ne pas faire de l'investissement dans les quartiers une priorité politique est plus qu'injuste, cela revient à diminuer les capacités de croissance de la ville dans le futur. Et cela concourre à faire des zones reléguées des cocottes minutes en matière de revendications, et parfois de violence.
Or actuellement l’investissement municipal est avant tout destiné à l’embellissement de l’hyper-centre, contrairement à l’impôt, qui pour l’essentiel est prélevé en dehors des remparts. Le chiffre détaillant les revenus fiscaux de la ville par zone géographique est introuvable, nous avons longuement enquêté la dessus. Nous invitons d'ailleurs la mairie à révéler publiquement ces chiffres, qui seraient du plus haut intérêt. Mais, ne serait-ce que par le rapport du nombre d'habitants (environ 7 pour 1 en extra muros par rapport à l'intra), il est évident que les ressources fiscales sont plus élevées en provenance de l'extra muros. Le ratio entre investissement intra muros et extra muros est en revanche plus facile à calculer. Il est de l'ordre de 10 à 15 pour 1. 10 à 15 fois plus d'investissement dans l'intra muros que dans l'extra muros avec l'équipe actuelle, c'est inique, nous l'avons déjà souligné dans un
billet précédent. Madame le maire, c’est Robin des Bois à l’envers, qui prélève les ressources dans les quartiers en difficulté pour financer l’investissement dans les zones les plus riches.
Il se crée environ 500 emplois par an dans cette ville, c’est trop peu au regard de l’augmentation de la population. C’est pourquoi le taux de chômage baisse moins qu’ailleurs. Et voilà qu’on nous promet 3000 emplois en 5 ans rien qu’à Courtine, Agroparc, et dans la zone franche. Ces bassins d’emplois en totalisent actuellement environ 6000. Promettre 3000 emplois là bas, cela revient à peu près à nous dire que la ville va créer 5 fois plus d’emplois qu’elle ne le fait depuis 13 ans. Il y a des régions du monde où de tels taux de croissance sont possibles. Mais pas à Avignon, où le développement sera heureusement plus doux pour être durable. On crierait à l’imposture si ces promesses d'emploi venaient d’un candidat inexpérimenté. Venant d’un maire en place, on se demandera simplement si l'on peut faire autrement que de la reconduire pour encore six longues années. Espérons que les autres candidats promettront un meilleur équilibre des investissements, de manière à ce que les créations d'emplois, quelles que soient leur nombre, concernent aussi ceux qui voient l'avenir en noir. (de Brigetoun : quand ils voient un avenir)

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samedi 2 février 2008

municipales Avignon - la Provence 2 février 2008
De gauche à droite: J.-F. Césarini, Mmes Fustier-Dautier, Fournier-Armand, Lagrange et David Fournier.
© CYRI HIELY
Apprenant qu'un candidat de la liste Roig visite les clubs en vantant le programme sportif du maire sortant, Michèle Fournier-Armand a contre-attaqué hier en présentant en avant-première les grandes lignes de son programme sportif. On retiendra essentiellement que, pour elle, la ville ne doit pas être un simple guichet payeur de subventions mais doit jouer un rôle service, par le biais de conventions d'objectifs avec les 150 associations et, surtout, par la création d'un pôle d'excellence qui viendra en aide aux sportifs de haut niveau: "Si la promotion du sport de masse est nécessaire, celle des "locomotives" l'est tout autant". Elle était entourée de quatre nouveaux colistiers:- Nerte Fustier-Dautier, 68ans, native d'Avignon, mariée, deux enfants. Ancienne chargée de mission au ministère de l'Environnement, douze ans adjointe d'Alain Picheral à Aix, elle a conduit des missions sur l'île de la Barthelasse, dans la ceinture verte et dans le secteur sauvegardé de la cité des papes. Ses ouvrages (sur le Ventoux ou sur les bastides de Provence) font autorité. - Jean-François Césarini, célibataire de 37 ans né à Avignon, chef d'entreprise, militant socialiste de longue date, partage la vision de Michèle Fournier-Armand selon laquelle la cité des papes ne peut garder son actuel "parfum de sous-préfecture endormie". - Christine Lagange, 45ans, mère d'un garçon, conseillère pédagogique, ancienne de l'Usep et de la Fol, fonde son implication politique dans la défense de la laïcité.- David Fournier, né à Avignon il y a 36 ans, papa d'une fillette, a été plébiscité par les militants pour son expérience de 20 ans dans le monde politique de gauche (des MJS à la fondation du courant Utopia) pour figurer sur la liste que conduit sa mère.
Par Patrick Béguel

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