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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

samedi 26 juin 2010

Communiqué de presse

Pour Nicolas Sarkozy,

Thierry Henry vaut plus que trois milliards (de pauvres)

Paris, jeudi 24 juin 2010. Prenant acte des priorités du Président de la République à la veille du G8, les ONG ne participeront pas au rendez-vous avec MM. Kouchner et Joyandet ce jour.

Les ONG françaises étaient invitées par le Président Nicolas Sarkozy jeudi 24 juin à 11 heures pour discuter des positions françaises pour le G8 et le G20 au Canada.

Mercredi 23 au matin, elles ont été informées que cette réunion se tiendrait en réalité avec le ministre Bernard Kouchner et le secrétaire d'Etat Alain Joyandet, l'agenda du Président étant trop chargé pour les recevoir. Les responsables des ONG ont bien sûr accepté ce changement de format.

Les ONG ont ensuite appris que le Président Sarkozy recevra jeudi matin Thierry Henry.

"Pour le Président de la République, recevoir un footballeur est plus important que la situation des trois milliards de pauvres des pays en développement. C'est un très mauvais signal pour la politique de coopération de la France" s'indigne Jean-Louis Vielajus, président de Coordination SUD.

Prenant acte de cet ordre de priorité, les ONG d'urgence et de développement ont décidé de ne pas participer au rendez-vous avec MM. Kouchner et Joyandet.


mercredi 23 juin 2010

contre les primaires

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vendredi 18 juin 2010


Éric Woerth, Madame Bettencourt et le serviteur félon


Tout a commencé, dans le cadre du litige entre la mère et la fille, par des enregistrements pirates, des articles de Médiapart (sur abonnement) reprenant certains passages, portant éclairage sur les comportements fiscaux et les relations des possesseurs de grande fortune, passablement nauséabonds et le rôle possible de celui qui fut Ministre du budget tout en étant président de l'organisme collectant des fonds pour la candidature, puis le soutien de Nicolas Sarkozy.

Il y a, toujours sur Médiapart, un éditorial d'Edwy Plenel, «pourquoi M. Woerth doit démissionner»

Il y a un très bon billet de Jean François Kahn http://www.jeanfrancoiskahn.com/La-grosse-affaire-Woerth_a164.html

Il y a des billets sur les sites de l'Humanité, de l'Express etc..

Et, bien entendu une défense de l'intéressé http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/06/17/affaire-bettencourt-eric-woerth-se-defend-d-avoir-touche-de-l-argent_1374286_3224.html ou http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/06/18/01016-20100618ARTFIG00379-affaire-bettencourt-woerth-contre-attaque.php


Il y a à tout le moins une situation parfaitement anormale... dirons-nous malsaine ?

mercredi 16 juin 2010

LA BELLE "REFORME" DES RETRAITES


notes prises en lisant un article du Monde (Samuel Laurent avec AFP)


1) non financée intégralement


selon Danèle Karniewicz (CFE-CGC), présidente de la Caisse nationale d'assurance-vieilesse CNAV, il faudrait à l'horizon 2020 45 milliards à peu près et le gouvernement en prévoit 29. Réforme sans doute nécessaire en 2018.

Le gouvernement envisage de transférer des cotisations d'assurance-chômage vers la vieillesse, ce qui nécessiterait un retour au plein emploi hautement improbable (avec en outre tous les nouveaux "chômeurs" de plus de 60 ans)


2) utilisation du fonds de réserve des retraites


ils comptent y puiser. Conçu par le gouvernement Jospin pour le départ en retraite des baby-boomers vers 2020. N'est plus abondé depuis 2002. Il serait vers à la caisse d'amortissement de la dette sociale Cades pour financer jusqu'en 2018 donc bien avant le pic prévu.


3) disparité entre effort demandé aux salariés et celui des revenus du capital


Chérèque dit 85% de l'effort par les salariés. (35 milliards grâce au report de l'âge du départ en retraite face à moins de 2 milliards par prélèvements sur revenus capital et hausse de 1% de la dernière tranche d'impôt.)

Justice revendiquée mais très relative.


4) mesures insuffisantes sur pénibilité


ne concernera que les salariés pouvant faire reconnaître une invalidité supérieure à 20% - et décision prise individuellement après examen médical, ne concernera pas les travailleurs exposés à des matériaux dangereux avec effets sur le long terme

phrase délicieuse d'Eric Woerth : "Bien sûr on pourrait faire toujours plus, et on pourrait dire que tous les métiers sont fatigants et que lorsqu'on est éveillé c'est plus fatigant que quand on dort, mais à un moment donné il faut arrêter avec ce type de remarques anormales"

5) discrimination propable des femmes et des salariés «fragiles»


repousser l'âge de la retraite à taux plein de 65 à 67 ans cela touchera surtout les femmes et ceux qui ont eu une période « RMI » - comme de plus 40% des 58-65 ans sont chômeurs, le déficit de l'Unedic va augmenter


6) pas de perpective après 2018

La réforme proposée par la gauche était disqualifiée car n'envisageant pas l'après 2025. Là il faudra revoir les conditions bien avant

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mardi 15 juin 2010

NON JE NE TROUVE PAS SCANDALEUSE LA DECISION D'UTOPIA DE DEPROGRAMMER PROVISOIREMENT UNE COMEDIE ISRAELIENNE


Sur le site d'Utopia, les raisons de cette déprogrammation temporaire (difficile d'appeler cela censure alors que ce film est projeté ailleurs) http://www.cinemas-utopia.org/U-blog/bordeaux/index.php?post/2010/06/07/Comment-et-pourquoi-Utopia-a-décidé-de-déprogrammer-le-film-israélien-À-CINQ-HEURES-DE-PARIS...

ou http://www.cinemas-utopia.org/U-blog/toulouse/index.php?post/2010/06/05/À-5h-de-Paris


et surtout


La lettre d'Eyal Sivan, cinéaste israélien http://socio13.wordpress.com/2010/06/14/utopia-se-reveiller-par-eyal-sivan-cineaste-et-enseignant-israelien/


article de Simone Bitton http://www.cinemas-utopia.org/U-blog/toulouse/index.php?post/2010/06/05/À-5h-de-Paris

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mercredi 9 juin 2010


Pourquoi j'ai voté contre des primaires socialo socialistes, la présidentialisation renforcée et la dépolitisation accélérée

Marie-Noëlle Lienemann
EN VOTANT CONTRE LE PROJET DE TEXTE dit « RENOVATION » LORS DU CN DU 8 juin du PS, j’ai refusé le cadre proposé de Primaires socialo, socialistes ouvertes au « sympathisants » à 1 Euros.
1 ce n’est pas conforme au message prioritairement émis par les militants socialistes lors du vote précédents. Sur la question des primaires, deux options étaient soumise au vote. Celle qui est arrivée nettement en tête faisait le choix de primaires dans le cadre d’un large rassemblement des forces de gauche autour d’une plateforme commune. Ce n’est absolument pas ce qui nous est présenté.
L’organisation de primaires, non pas pour départager des candidats issus de différentes familles de la gauche et de l’écologie qui se rassemblent, mais seulement le candidat PS, est radicalement différente. Il ne s’agit plus de la mobilisation citoyenne pour réussir l’union mais d’une machine à dévitaliser le Parti, ses adhérents étant d’une certaine façon dépossédés du choix de celle ou celui qui les représente dans le combat politique majeur.
2 la présidentialisation accrue et le basculement renforcé vers la 5 ème République : Ces primaires ouvertes, à qui veut venir pour désigner le candidat socialiste, sont supposées lui conférer une légitimité supérieure à celle qu’il aurait par le vote des seuls militants. Mais comme le programme et le projet seront, eux, arrêtés par une convention extraordinaire (et il a fallu que le courant de gauche pèse fortement pour l’obtenir, en lieu et place d’un congrès qui eu été normal pour de tels choix stratégiques), donc par les seuls militants socialistes, il est clair que le programme, le projet ne s’imposeront pas au candidat ou à la candidate retenu(e). Il (elle) pourra faire valoir que ses positions auront été validées, par un nombre bien plus conséquent de français, que les thèses du PS ! C’est le basculement direct vers la présidentialisation de notre vie interne, de la vie politique au sein de la gauche.
Il n’est fait appel au vote « hors les murs » du PS sur le seul choix du candidat à la présidentielle et jamais sur les enjeux de fonds (retraites, Europe, etc…), alors même qu’associer plus largement des militants associatifs syndicaux aux choix programmatiques permettrait, sans doute, de mieux prendre en compte leurs attentes et leurs idées et contribuerait à une renaissance de la force du débat politique, sur le fond. Cette inversion de priorité est contraire à nos valeurs qui privilégie la délibération collective sur le fond au choix du casting d’un homme (ou d’une femme) auquel on confierait les arbitrages essentiels. Si nous sommes naturellement obligés de faire avec les institutions actuelles, il ne faut pas en devenir prisonnier, d’autant que nous voulons les transformer en profondeur et redonner un pouvoir effectif au Parlement.
3- l’effacement des partis et la dépolitisation accélérée
Or le nouveau projet va à rebours de cet objectif. Le texte indique que le candidat ou la candidate pourront s’exonérer sur tel ou tel point du projet voté, en présentant ses options. Or un programme est nécessairement un équilibre, un compromis entre différents points de vues, des revendications diverses, permettant à chacun d’adhérer à la vision d’ensemble. La politique c’est justement l’art d’assurer cette cohérence et ce rassemblement. Permettre au candidat qui s’appuiera sur le vote de personnes n’ayant pas participé aux débats programmatiques de changer l’un des éléments du tout revient à remettre en cause la ligne du PS, son unité et sa capacité à gagner.

Cette logique annonce la disparition des partis, comme lieu d’élaboration collective et d’éducation populaire, politique et civique.
4 Une élection qui peut être sous influence
Il n’est pas certain que le candidat(e) sorte aussi renforcé qu’il n’y parait, dans la mesureou faire désigner le candidats des seuls socialistes ( sans blesser le PRG , dont l’impact demeure très modeste) par toute personne qui accepte de payer 1 EURO et de signer une vague déclaration sur les valeurs de gauche peut amener à des bien des dérives et des manipulations, comme le laisse entrevoir le sondage CSA publié dans le Parisien du 4 juin 2010, qui indique que 71% des sympathisants socialistes et 43% de « l’ensemble des Français » iraient voter….ce qui signifie que 25% des électeurs de droite participeraient à ces primaires socialistes !!
Inutile d’insister sur la vulnérabilité, d’une telle désignation, à l’opinion dominante, aux modes éphémères, à l’air du temps, sans même parler du poids des sondages (habilement publiés et commandés), des médias. La formation politique n’est pas une sorte de luxe superflu. Elle prépare les adhérents des partis à inscrire leur pensée, leurs analyses dans une réflexion historique, dans une vision globale, une conception collective, construite, autour de valeurs. On remarquera d’ailleurs que les pays ou des primaires sont organisés sont aussi des pays ou les débats idéologiques sont faibles, les clivages gauche /droite estompés. Au point d’ailleurs qu’aux USA et en Italie, il n’y a pas ou plus de partis socialistes ! Est-ce que nous voulons ? Non est ce que cela permet la victoire de la gauche en 2012, pas plus. Au contraire. La gauche ne gagnera en 2012 que rassemblée et sur la base d’une alternative politique claire.
5 Ces primaires ne sont pas des atouts pour une victoire en 2012
L’argument de la mobilisation induite par les primaires est à double tranchant. La comparaison avec Obama est sommaire. C’est le programme, le « Changer » d’Obama qui a fait sa victoire et non les primaires. Mac Cain aussi a été désigné par des primaires! C’est aussi la capacité des deux principaux candidats (H. Clinton et B. Obama) à se rassembler qui a été déterminante et qui a permis une campagne de terrain.
Quel que soit le mode de désignation, soit les candidats seront peu nombreux, l’unité prévaut et la victoire devient possible. Soit les primaires sont source d’affrontements (et à l’évidence si le jeu est réellement ouvert entre les candidats, ce sera le cas) et il sera difficile de recoller les morceaux au sein de l’électorat socialiste comme de réussir le rassemblement de toute la gauche ! L’organisation de primaires socialo socialistes en lieu est place de la désignation par les militants n’y changera rien, elle peut même accroitre les tensions (conflits de légitimités, critique du corps électoral et de sa représentativité etc..). Et dans tous les cas de figure, elle accélèrera l’effacement des partis dans notre vie politique. De Gaulle, en instituant la Vème République, voulait faire disparaitre les partis. Ne lui donnons pas raison

lundi 7 juin 2010

oh dites nos gouvernants : si nous arrêtons tous de dépenser et de nous acheter mutuellement, vous voyez où la fin de la crise ?

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jeudi 3 juin 2010