AUTOUR

Ma photo
Nom :
Lieu : Avignon, Vaucluse, France

mardi 28 octobre 2008

dans les dernières nouvelles de notre illustre président
- soutenir l'emploi, par un retour aux emplois aidés qui du coup devient pragmatique et non plus idéologique - pragmatisme qui bizarrement se traduit également par un budget riquiquiquiqui pour l'emploi, la diminution du nombre des fonctionnaires et les heures supplémentaires (il et vrai que les emplois aidés sont généralement à la charge du mirifique budget des collectivités locales, me semble-t-il)
- il reçoit les magistrats, enfin certains, pour les calmer, mais il a tout de même la décence de ne pas accabler le soldat Dati que je commence à plaindre, son tort étant tout de même d'être un clone un peu trop fidèle.

Libellés : , ,

lundi 27 octobre 2008

Crise financière : les propositions des invités de la Forge

lecture et digestion en cours, avec grand intérêt sur

http://la-forge.info/2008/10/23/crise-financiere-les-propositions-des-invites-de-la-forge/

Libellés : ,

samedi 25 octobre 2008

MSF interpelle le gouvernement sur la réforme des Centres de Rétention Administratifs
(via le site http://msf.fr/)
Via un courrier, daté du 3 octobre 2008, Médecins Sans Frontières a interpellé le Ministre de l'Immigration, Monsieur Brice Hortefeux, sur le contenu de la réforme de l'organisation des Centres de Rétention Administratifs (CRA) où sont retenues avant leur expulsion toutes les personnes ne pouvant prouver qu'elles ont un titre de séjour.
En août, le ministère de l'Immigration a publié un décret puis un appel d'offres modifiant les conditions d'intervention dans les Centres de Rétention Administrative (CRA).
Depuis 1984, l'association la Cimade exerçait la mission d'information et d'aide à l'exercice des droits auprès des étrangers en rétention. La réforme prévoit une division en huit lots de l'ensemble des CRA en France, et la possibilité à toute association ou personne morale de répondre à l'appel d‘offre.
Cette réforme impose de nouvelles exigences aux futures associations intervenant dans ces CRA qui ne semblent pas garantir une amélioration de la qualité des services aux personnes retenues mais constituent, au contraire, une menace sur l'indépendance des intervenants dans ces centres.
« Ce qui nous dérange le plus dans la réforme, explique Laura Brav, chef de mission du Centre d'Ecoute et de Soins MSF à Paris, c'est l'exigence de « stricte neutralité » imposée aux nouveaux intervenants. Il est clairement stipulé dans le cahier des charges de l'appel d'offre, que, si ce principe n'est pas respecté, il peut y avoir résiliation du contrat du jour au lendemain et sans indemnité.
Qu'est-ce que ça veut dire exactement ? Qui peut juger de ce principe de neutralité et de ses limites ? Est-ce que témoigner du non-respect des droits dans ces lieux complètement fermés pourrait être considéré comme un non-respect de neutralité pour une association ? Est-ce que contacter le médecin d'une personne détenue peut être considéré comme une infraction à la notion de neutralité ? »
MSF a donc demandé au gouvernement de bien vouloir revenir sur cette exigence de neutralité considérant qu'elle risque d'entraver les actions indépendantes de toute association présente dans les CRA et qu'elle affaiblit le travail des acteurs de l'aide.
« Jusqu'à présent, le dispositif en place permettait à la CIMADE de jouer un rôle d'alerte et d'interface entre les équipes du CRA et nos médecins et psychologues afin d'assurer l'accès aux soins, et notamment la continuité de soins déjà en cours, poursuit Laura Brav. La majorité de nos patients n'ont pas de titre de séjour et un certain nombre d'entre eux ont déjà fait l'objet d'arrestation et de rétention administrative. Or, leur état de santé et leur vulnérabilité entravent leur capacité à faire valoir leurs droits et est incompatible avec la rétention. »
Dans ces centres, les événements peuvent aller très vite. Il est déjà arrivé qu'un patient soit arrêté et renvoyé en moins de 24 heures, avant même que l'on puisse en être informé. Mais la plupart du temps, le contact avec la CIMADE a permis à MSF de signaler un traitement en cours, d'alerter sur une fragilité psychologique liée à un passé fait d'évènements traumatiques. Des éléments qui aident une association à faire valoir les droits des personnes retenues

Libellés : , , ,

vendredi 24 octobre 2008

En onze mois, Sarkozy a produit autant de CO2 que 823 vaches
Oct 23, 2008 13:15:50 GMT
Un minimum de 7061 tonnes équivalent CO2: voici la quantité de gaz à effet de serre rejetée dans l’atmosphère par Nicolas Sarkozy au cours de ses déplacements officiels des onze derniers mois. C’est-à-dire depuis la signature du « Grenelle de l’environnement », le 26 octobre 2007, en présence du prix Nobel de la paix Al Gore......
relevé sur rue 89 - et l'on peut ajouter : agacé énormément bon nombre d'européens

Libellés : ,

samedi 18 octobre 2008

sur la crise et les sifflets

sur "le monde comme il va" du tiers-livre : l'honneur du net http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article1448 mentionnant le billets où l'"on respire un meilleur air" sur les temps que nous vivons et j'en butine d'autres samedi matin (avec mon incapacité à le faure d'une façon élégante - quelqu'un pourra-t-il me faire la gentillesse un jour de m'indiquer comment ne pas en passer par l'affichage de l'URL ?) - en en restant au traitement de la crise et aux sifflets, et en excluant les hommes politiques
http://www.lesmotsontunsens.com/crise-financiere-le-jour-ou-l-humanite-bascula-dans-le-monde-quantique-20081015
http://www.actioncontrelafaim.org/presse/communiques/communique/article/1/action-contre-la-faim-appelle-a-la-mobilisation-pour-dire-stop-a-limmobilisme/
http://www.plumedepresse.com/spip.php?article989 "outrage à Super-Dupont
http://www.maitre-eolas.fr/2008/10/16/1111-allons-sifflets-de-la-patri-i-euh
http://www.bakchich.info:8080/article5480.html vive le feu comme de bien entendu
http://blog.monolecte.fr/post/2008/10/15/Les-tiques-du-capitalisme-et-l-esprit-de-protestation

Libellés : ,


L'association Sauvons la Recherche (SLR) lance un moratoire des expertises réalisées dans le cadre del'ANR et de l'AERES :http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2147
"Cette action s'adresse à tous ceux d'entre nous qui sont susceptiblesd'être sollicités pour réaliser de telles expertises,et vise à bloquer temporairement le fonctionnement de ces structures.Cela ne signifie en aucun cas un refus du principe del'évaluation ou du financement de projets de recherches : il s'agit dedénoncer clairement les usages qui en sont faits dans les réformesactuelles, qui ne peuvent être mises en place sans notre concours dansle fonctionnement de ces agences. Nous vous invitons, si vous êtesconcerné, à participer dès à présent à cette action importante en vousinscrivant dans le formulaire prévu à cet effet sur la pagehttp://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2147Par ailleurs, nous proposons un ensemble d'engagements individuelspermettant à chacun de mettre en oeuvre et de faire valoir son refusde participer à cette politique, quel que soit son statut :http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?rubrique132
Enfin nous lançons un observatoire des réformes destiné à recueillirles informations et les témoignages sur les dysfonctionnements dusystème permettant d'en mesurer les conséquences pratiques sur larecherche au quotidien :http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2147Le gouvernement a fait ses choix, pris ses responsabilités ; à nousde prendre les nôtres."Bertrand Monthubert et Isabelle This-Saint-Jean

Libellés :

jeudi 16 octobre 2008


Ses actions sont à la hausse !
PS : pourquoi Hamon leur fait peur
article du Nouvel Obervateur, qui l'aurait cru - finalement presque sans fiel
Toute l'aile gauche du parti s'est rassemblée derrière un quadra habile et bien formé. Et quand la crise fait rage, c'est le petit nouveau qui inquiète les vieux éléphants
Quand il a déposé sa motion devant le conseil national du PS, le 23 septembre à la Mutualité, sa gorge s'est nouée. Vingt années de militantisme, une langue bien pendue et des idées bien arrêtées n'ont pas empêché Benoît Hamon de trembler au moment fatidique. «J'ai l'honneur de présenter ma candidature au poste de premier secrétaire», a-t-il lancé d'une voix un peu solennelle devant les caïmans du marigot socialiste, qui n'ont pas cillé.
Trois semaines après son grand frisson, c'est pourtant lui qui inquiète ! Benoît Hamon, 41 ans, chef de file d'une gauche du PS revigorée par la tourmente économique, est une des principales inconnues du prochain congrès. Depuis un an, tous les ténors l'ont encouragé à courir sous ses propres couleurs, histoire d'émietter un peu plus les suffrages. Aujourd'hui ils s'en mordent les doigts. Car entre-temps la crise financière est passée par là, et c'est un peu Noël en octobre pour l'aile gauche du Parti socialiste ! Dans cette vieille maison où tous les textes commencent toujours par «un cycle s'achève...», personne n'avait pensé que cela viendrait aussi vite. Hamon pas plus que les autres. Mais il bénéficie sur tous ses rivaux d'un avantage compétitif : sa motion à lui n'est pas caduque. Mieux : ce qu'il dénonce depuis dix ans passe désormais tous les soirs en direct à la télé !
Il feint de ne pas s'en réjouir. A l'écouter, on le croirait plutôt consterné par les revirements de ses adversaires, «contraints de se tourner vers un arsenal idéologique qu'ils n'ont cessé de dénoncer». Ce fils d'ouvrier brestois tient pourtant sa revanche. Voilà des années que ses «camarades» le toisent sur l'air du «il faut bien que jeunesse se passe» ou le traitent d'«archaïque». A tort. Hamon est plus pragmatique que gauchiste. Il n'hésite pas à convoquer dans ses discours Barack Obama, Jean-Paul Fitoussi ou le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz. «Benoît défend ce que nous sommes sans nous ressembler, résume Marie-Noëlle Lienemann, qui l'a rejoint cet été. Il n'a pas le côté lourd et souffrant des figures habituelles de la gauche du parti. Il donne une impression plus optimiste, plus plastique...»
A la veille du congrès de Reims, l'ancien président du MJS a déjà réussi un premier tour de force : fédérer derrière lui toute l'aile gauche du PS, de Henri Emmanuelli à Jean-Luc Mélenchon en passant par Paul Quilès, Marie-Noëlle Lienemann, Marc Dollez et Gérard Filoche... «Le syndicat des pousse-au-crime au grand complet !», ironise un partisan de Bertrand Delanoë. Dans l'histoire récente du Parti socialiste, cela n'était jamais arrivé. Moins pour des raisons de fond que d'egos blessés, de petites trahisons et de grandes entourloupes. Jean-Luc Mélenchon le résume sans fausse pudeur : «Tous ceux qui sont là aujourd'hui ont passé une partie de leur vie à s'entre-tuer.»
Benoît Hamon, qui au début redoutait de réunir tous ces vétérans dans la même pièce de peur que cela ne dégénère, a pris ses marques. Son intronisation a permis de faire taire les vieilles querelles. Et de marquer des points face aux autres motions. «En choisissant un quadragénaire, nous sommes les seuls à avoir réalisé la relève générationnelle, souligne Mélenchon. Et pendant que les autres qui pensent la même chose se déchirent, nous avons fait l'unité.»
Faux néophyte et vrai apparatchik, Benoît Hamon, qui rêvait depuis des lustres de reprendre cette vieille boutique pour l'euro symbolique, s'applique à rompre avec l'image d'épouvantail qui colle à la gauche du PS. Pour défendre sa motion auprès des militants, ce rugbyman s'est constitué une équipe de nouveaux visages, baptisée le Quinze de la Rose, et réclame aujourd'hui un débat télévisé entre les premiers signataires des six motions en lice.
Le congrès lui permettra-t-il de passer un cap ? Martine Aubry, qui le fit entrer à son cabinet en 1997, et Laurent Fabius, qui lui fait les yeux doux, lui ont déjà donné rendez- vous à Reims. Ils ne sont pas les seuls, mais le député européen reste bien silencieux sur le sujet. «Hamon et Emmanuelli ne veulent pas dire qu'on refusera la synthèse. Je ne veux pas dire qu'on la fera. Alors on ne dit rien», décrypte Mélenchon, qui fixe comme «objectif minimum» pour la motion 25% des suffrages. Prudent, le député européen se montre beaucoup plus modeste. «La crise joue pour nous, mais le collège électoral du parti reste très figé», estime-t-il, avant d'assurer qu'il «n'accable personne» et qu'il est «prêt à discuter sur le fond avec tout le monde». Le quadra du PS apprend vite !

Matthieu CroissandeauLe Nouvel Observateur
et à propos de la crise financière http://www.unmondedavance.eu/spip.php?article138

Libellés : ,

mardi 14 octobre 2008

non à la privatisation de la poste

via Facebook

Je vous livre la réflexion du jour par Bernard Thibault (CGT) :"Il y a quelques semaines seulement, on nous a expliqué qu'il fallait privatiser la Poste parce qu'elle avait besoin de 3 milliards d'euros qui n'étaient pas disponibles dans le budget de l'État". Hier, Nicolas Sarkozy a dévoilé le plan français pour sortir de la crise ; il cautionne les banques à hauteur de 360 milliards d'euros...

clip CGT via l'ami Gilbert

Libellés :

dimanche 12 octobre 2008

un passage d'une interview reprise sur http://benoithamon.fr/ (les "gras" sont de moi)
....
Cette crise n’est-elle pas au contraire une chance pour le capitalisme de se réformer ?
S’il s’agit seulement d’injecter des fonds publics pour que les banques puissent se prêter de l’argent entre elles et éponger leurs dettes de jeu, d’organiser une grande loi d’amnistie, elles recommenceront à spéculer comme avant. Il y aura toujours une économie de marché et des banques privées ; l’enjeu est de trouver de nouvelles règles.
Nous pensons qu’il faut créer un pôle financier public à côté d’un secteur bancaire privé. Ce qui passe par la nationalisation d’un certain nombre de banques, au service des investissements à long terme, du financement de la croissance verte et de la recherche.
Il faut aussi fixer des règles du jeu, par exemple taxer les flux financiers en provenance des paradis fiscaux. Il faut également en finir avec ce système qui privilégie depuis trente ans la rémunération des actionnaires à celle des salariés, par exemple en posant un certain nombre de restrictions au libre-échange pour éviter le dumping social ou environnemental de certains États.
Enfin, il faut réorienter la politique européenne. Une des grandes leçons de cette crise, c’est l’incapacité des autorités européennes à réagir et à apporter des solutions.....

Libellés : , ,

jeudi 9 octobre 2008

financement du RSA (niveler les niches, plus douloureux pour les très riches que la remise en cause du bouclier fiscal ?)
Le rapport de Laurent Hénart, député UMP de Meurthe-et-Moselle, sur le RSA chiffre à 40 millions le «manque à gagner» lié au bouclier fiscal dans le financement du dispositif. En d'autres termes, si comme l'opposition le réclamait, la taxe de 1,1% finançant le RSA n'avait pas été intégré dans le bouclier fiscal, les actuels bénéficiaires du bouclier auraient été mis à contribution à hauteur de 40 millions pour le RSA. Et les plus riches d'entre eux, suggère Hirsch, à hauteur de «26 à 27 millions».
En face de ces 26 à 27 millions d'euros, Martin Hirsch donne le chiffre de «150 à 200 millions d'euros». C'est effectivement le montant que le gouvernement compte obtenir du plafonnement des niches fiscales, et qui sera utilisé au financement du RSA.
Mais la présentation de Martin Hirsch est fallacieuse, qui laisse à penser que les mêmes «plus riches» qui économisent avec le bouclier payeront «cinq fois à six plus» pour le RSA du fait du plafonnement des niches fiscales.
Or, par définition, comme nous le rappelle Didier Migaud, président (socialiste) de la commission des finances de l'Assemblée Nationale, les bénéficiaires du bouclier sont indifférents à toute majoration de leur imposition : «Le principe du bouclier fiscal fait qu'ils sont assurés d'être exonérés de toute imposition théorique supplémentaire, que celle-ci provienne d'une majoration de l'impôt sur le revenu, d'une nouvelle taxe telle que celle instituée pour financer le RSA... ou de la mise en œuvre du plafonnement globale des niches.»
Morale de l'histoire : les Français qui profitent aujourd'hui des niches fiscales payeront bien pour le RSA du fait du plafonnement... mais à la condition qu'ils ne soient pas déjà protégés par le bouclier fiscal. Ceux qui en revanche profitent des niches et du bouclier (une minorité, assure le cabinet de Martin Hirsch – mais une minorité très argentée, rétorque la gauche) ne verront pas leur imposition bouger d'un iota dans l'affaire. Le RSA : connaît pas!

Libellés : ,

mercredi 8 octobre 2008

http://www.dailymotion.com/video/x701qs_intervention-de-benoit-hamon-a-la-m_news

Libellés :

Crise financière : la gauche du parti fait bande à part au PS
Dépêche AFP - 0 commentaire(s)

Un net clivage entre les "grandes" motions et la gauche du PS sur les réponses à apporter à la crise financière mondiale s’est manifesté mardi soir lors d’une assemblée générale des militants PS de Paris préparatoire au congrès de Reims.
Devant 700 personnes environ réunies à la Maison de la mutualité, le maire de la capitale Bertrand Delanoë, qui jouait à domicile, était confronté notamment à Benoît Hamon, seul autre candidat déclaré à la succession de François Hollande à la direction du parti, et à Vincent Peillon, "lieutenant" de Ségolène Royal.
Mme Royal, signataire presque parmi d’autres d’un autre texte d’orientation pour le congrès, n’avait pas fait le déplacement. Pas plus que Martine Aubry. La maire de Lille ne voulait pas "tomber dans le piège des oppositions de personnes, qui sont rejetées par les militants", selon ses proches.
Il y eut bien des applaudissements nourris et quelques huées, mais le climat était singulièrement dépassionné, au regard de l’énorme tension qui avait régné à la même réunion trois ans plus tôt, avant le congrès du Mans, dans un parti alors déchiré sur l’Europe.
Après s’être déclaré au mois de mai "socialiste et libéral", Bertrand Delanoë a glissé rapidement sur "la crise du capitalisme financier international". "Cette crise nous rappelle la pertinence du socialisme", s’est borné à affirmer le maire de Paris.
Dans ce contexte, le maire de Paris s’est fait l’avocat de la cause européenne ("c’est parce que l’Europe n’est pas assez unie et pas assez à gauche qu’elle n’est pas au rendez-vous") mais ne s’est pas étendu sur les orientations qu’il préconisait pour l’Europe. Il n’a pas davantage critiqué la politique de Nicolas Sarkozy.
Au nom de la motion Aubry, Marie-Pierre de la Gontrie, première vice-présidente de la région Ile-de-France, a tenu à "rejeter toute idée d’union nationale qui serait politiquement fausse et électoralement destructrice, laissant à l’extrême gauche le champ de la contestation".
"Cette crise est une rupture majeure. Ce peut être le moment des socialistes si nous sommes capables de le capter", a ajouté Mme de la Gontrie, qui voit dans la ligne politique de Mme Aubry "un chemin de gauche dans cette crise du libéralisme".
Vincent Peillon ne s’est pas attardé sur la crise financière, mais il a appelé à choisir une ligne politique claire. Le congrès de Reims "sera utile si nous abordons enfin la question de la doctrine, des idées". "Tous les autres débats sont une façon d’éluder ce vrai problème", a-t-il ajouté.
Seul Benoît Hamon (motion "Un monde d’avance") a revendiqué ouvertement un changement d’orientation du parti. "Le 17 novembre au matin, quelque chose aura-t-il changé au parti socialiste, ou aurons-nous une impression de déjà vu, de déjà entendu ?", a-t-il questionné.
Pour résoudre la crise financière, a lâché le jeune eurodéputé (41 ans), "on ne peut pas faire confiance à ceux qui sont le produit du système". Il a fustigé le plan Paulson aux Etats-Unis (700 milliards d’euros au secours des banques", y voyant "la socialisation des pertes, une forme de grande loi d’amnistie et la possibilité de recommencer comme avant !".
Benoît Hamon a préconisé "un nouveau réalisme économique de gauche" : constitution d’un pôle financier public et européen, suspension du Pacte européen de stabilité et de croissance, copilotage de la politique monétaire par les gouvernements et la BCE
Pour le pôle écologique, Christophe Caresche, député de Paris, a déploré que l’écologie "reste une question sectorielle au Parti socialiste". Quant à Franck Pupunat (motion Utopia), il a récusé "l’aliénation à la religion de la croissance".
tma/DS
© 1994-2008 Agence France-Presse

Libellés : , , , , , , , ,

vendredi 3 octobre 2008

tiens nous n'étions pas protégé de la crise venant de l'extérieur puisqu"il est évident que la gestion de l'actuel gouvernement et des précédents fut exemplaire
fin de la tribune de Laurent Fabius parue le 3 octobre dans le Monde
Enfin, il existe une dimension proprement française. Les efforts du Gouvernement pour masquer ses responsabilités passées ne trompent que ceux qui veulent l’être. Ce n’est tout de même pas à cause des faillites américaines de Septembre que le chômage a bondi en France au mois d’Août ! Ce n’est pas non plus à cause de la crise financière de 2008 que les déficits budgétaires, sociaux et commerciaux français se sont dangereusement creusés depuis plusieurs années, cependant que la compétitivité de nos entreprises reste insuffisante et l’injustice de notre fiscalité choquante. Il y aurait une anthologie à établir sur les analyses erronées, promesses fallacieuses et actions injustes menées par ce pouvoir depuis seize mois. Pourtant, pas un mot de regret de sa part ou même simplement le constat des faits. Ce constat, c’est que le Président actuel et la plupart des ministres n’ont rien vu venir. Ils ont dilapidé les quelques marges de manoeuvre du budget. Et ils continuent. Ils parlent du réarmement nécessaire de la puissance publique, mais ils veulent maintenant, quoiqu’ils prétendent, ouvrir la voie à une privatisation de la poste, réduire les moyens des collectivités locales et mettre l’éducation à la diète. Réformer l’Etat, bien sûr ! Mais quelques décisions courageuses devraient s’imposer au Gouvernement français, notamment celles-ci : qu’il suspende la majeure partie du paquet fiscal pour la consacrer moitié à une réduction du déficit, moitié au triangle du futur, éducation - recherche - investissement ! Qu’il encourage fiscalement les entreprises qui investissent ! Qu’il subordonne les exonérations de cotisations sociales pour les grandes entreprises à la conclusion d’accords salariaux ! Qu’il redonne un peu d’air au logement ainsi qu’aux collectivités locales, responsables de 75 % de l’investissement public. Bref, qu’il arrête la politique du fil de l’eau car elle nous conduit, tempête calmée ou non, vers le destin - que je refuse - d’un pays de deuxième zone, à la créativité amputée et aux salariés précarisés.
Face à ces trois crises, cumulatives mais distinctes, la France et l’Europe doivent agir ensemble. Elles n’ont pas besoin qu’au sommet de l’Etat on s’agite, de préférence sous le regard des caméras. Elles ont besoin de responsables sérieux, qui diagnostiquent juste et agissent fort.

accessoirement ce peut être notre salut

Libellés : ,

jeudi 2 octobre 2008


EST CE LA LAÏCITE POSITIVE ? et le fichage pour notre sécurité ?

article du Monde http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/10/02/en-rhone-alpes-les-rg-s-interessent-a-la-religion-des-fonctionnaires_1102070_3224.html
Alors que le gouvernement est toujours prudent sur les question de fichage après le tollé provoqué par le fichier Edvige – renommé depuis EDVIRSP –, un courriel émanant des services de renseignement demandant de connaître la religion des fonctionnaires du conseil régional de Rhône-Alpes a suscité l'indignation, autant chez les autorités locales qu'au ministère de l'intérieur.
Dans ce courriel, envoyé le 16 depuis les locaux de la sous-direction de l'information générale (SDIG), qui fait partie de la Direction départementale de la sécurité publique du Rhône (DDSP) - anciens renseignements généraux (RG) -, la direction des ressources humaines du conseil régional était sommé d'indiquer "si parmi votre personnel, vous avez des agents de confession autre que chrétienne". " Dans l'affirmative pouvez-vous me dire si certains d'entre eux ont demandé des aménagements d'horaires ou de service pour pratiquer leur religion", poursuivait la missive, qui a provoqué la stupéfaction des services de la région.
Après vérification, ces derniers ont appris qu'il ne s'agissait pas d'un canular, mais bien "d'une demande officielle". Des fonctionnaires régionaux ont même assuré que "d'autres collectivités" ont reçu les mêmes demandes de la part des ex-RG. Ces derniers ont justifié leur demande du bout des lèvres, assurant qu'ils agissaient à la demande de l'Association des maires de France (AMF), qui a démenti toute implication.
AFFAIRE "INADMISSIBLE ET TOTALEMENT DÉPLACÉE"
Vendredi 26 septembre, le président de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, avait interpellé le ministère de l'intérieur sur cette enquête "choquante tant dans son principe que dans les modalités de sa mise en œuvre".
Dans un communiqué, la région dénonce une demande qui "remet au goût du jour le fichier Edvige, dont certaines prescriptions seraient abandonnées dans le projet de décret annoncé par le gouvernement le 18 septembre dernier". "Alors que le nouveau projet de décret est à l'étude, les RG constituent leurs fichiers, mais sous couvert de quel texte de loi ? Est-il nécessaire de rappeler que cette demande porte gravement atteinte aux principes de non-discrimination ?", conclut la région.
Au ministère de l'intérieur, où on assure avoir découvert l'affaire par le biais de la presse, on s'est empressé de diligenter une enquête interne sur cette affaire "inadmissible et totalement déplacée".
Selon la Place Beauvau, la lettre de M. Queyranne n'était pas encore parvenue au cabinet de la ministre Michèle Alliot-Marie mercredi. "Il est totalement inadmissible d'adresser ainsi à une collectivité locale une question de la sorte", explique-t-on au cabinet de Mme Alliot-Marie. Les résultats de cette enquête devraient être connus "d'ici à vingt-quatre heures au plus tard" et Mme Alliot-Marie "ne manquera pas de tirer toutes les conséquences qui s'imposeraient".

on espère bien - n'empèche qu'il y a eu des gens pour trouver que cela allait de soi

Libellés : ,


Madame Boutin est dans notre ville ce matin

Libellés :