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Lieu : Avignon, Vaucluse, France

jeudi 31 mai 2007

un joli rôle, ne demandant pas trop d'avoir des idées ou opinions : ministre. Il suffit de savoir se taire. Postuler ?

mercredi 30 mai 2007


Puisque les grands esprits se décident à dire qu’il ne faut pas manquer d’espoir, les petites mains s’activent – le plaisir de croire que l’on agit, si humblement que ce soit, et de la fatigue.

Plus nombreux nous fûmes au fil de la journée, et nos importants nous félicitaient.


Avignon notre belle ville (que j"aime)
quelques chiffres
à Avignon, la moitié de la population vit avec moins de 915 euros par mois
à Avignon et Le Pontet, le taux de chômage des 20/30 ans atteint 29%
23% de la population habite des logements HLM
68% vivent dans des logements de plus de 30 ans (et pas toujours pour le plaisir comme moi)
70% de la population a des ressources lui permettant de prétendre à un logement social
23.458 personnes ont plus de 60 ans (évaluation +35,30% d'augmentation dans les dix ans qui viennent)
Avignon est la seconde ville de PACA pour les délits, derrière Marseille.
Avignon; notre belle ville, a besoin d'un changement et d'une rupture.

Quelles priorités pour l’Etat social ?
Un passage d’une analyse de Patrick Savidan dans Alternatives économiques d’avril, que me rappelle l’Observatoire des inégalités
Quatre compromis
« Un premier compromis devrait contribuer à mieux répartir la sécurité. Les tendances les plus fortement inégalitaires sont en effet liées au développement et à la concentration sociale de ce que Robert Castel a appelé le « précariat ». Alors que dans les années 80, sur 100 personnes en situation de précarité, 80 d’entre elles s’en étaient sorties un an plus tard, seules 70 % Y parviennent aujourd’hui. Quant à la proportion des personnes qui se révèlent incapables d’y échapper sur trois ans, elle ne cesse d’augmenter. Elle était de 4 % en 1982 et de 10 % en 2002. Et tout indique que la situation a continué de se dégrader sur ce plan.
Un deuxième compromis devra être établi entre les générations. Les inégalités se sont nettement creusées à ce niveau. Il y aura bien sûr le problème des retraites, mais d’ores et déjà les inégalités sont flagrantes au niveau des revenus, de la progression salariale ou en matière de patrimoine. Les personnes de plus de 50 ans avaient ainsi un patrimoine brut plus important en termes relatifs en 2004 qu’en 1992, alors que les moins de 30 ans en avaient un plus faible. Or cette question des patrimoines n’est pas du tout anodine, surtout dans un contexte économique marqué par une fragilisation des relations d’emploi et par un renforcement du risque de chômage.
Troisième compromis : celui qui doit permettre de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle. L’état de friche dans lequel se trouve aujourd’hui cet important chantier est au cœur des inégalités dont souffrent les femmes et, à travers elles, les enfants. Il est urgent, comme nous y invitent la sociologue Dominique Méda et l’économiste Hélène Périvier, que l’on se mobilise collectivement pour faire émerger ce nécessaire « deuxième âge de l’émancipation » des femmes..
Le quatrième compromis englobe les trois autres en interrogeant les conditions de diffusion de ce patrimoine qu’est la formation initiale et la façon dont le bien-être se trouve corrélé à sa répartition. Il s’agit d’instaurer une nouvelle donne au niveau national entre ceux qui peuvent bénéficier, en raison de leur formation et de leurs qualifications, de la mondialisation économique et ceux qui en subissent de plein fouet les conséquences. Entre une politique de libéralisation intégrale et la tentation du protectionnisme, il existe une voie qui passe, à la faveur d’une réorientation et d’un renforcement des dispositifs de protection sociale financés par une fiscalité progressive, par la sécurisation et l’amélioration des conditions de vie de ceux qui subissent le plus négativement les effets de la mondialisation, soit les milieux situés au bas de l’échelle sociale. Relever globalement le niveau des qualifications de la main-d’œuvre s’inscrit dans le double projet d’un renforcement des dispositifs de requalification et par le développement d’une stratégie sociale axée sur les enfants et l’éducation, dont on sait qu’elle est la plus efficace en termes de justice sociale. »

mardi 29 mai 2007


« Quand il avait quitté son poste de ministre de la Santé, en janvier, pour cause de campagne présidentielle, Xavier Bertrand avait répété qu'il laissait la «maison» en bon état. Et que surtout, grâce à la réforme de l'assurance maladie, la Sécu allait de mieux en mieux. Finis donc les trous... à répétition. Patatrac. La nouvelle ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, à peine installée dans les murs de l'avenue de Ségur, voilà que le comité d'alerte sur les dépenses d'assurance maladie tire fortement la sonnette d'alarme. En demandant «avant le 1er juin, au gouvernement et à l'assurance maladie de plancher sur des mesures de redressement des comptes de la branche maladie de la Sécurité sociale», dont la dégradation s'accélère. »
Dans Libération le 29 mai. 07
Qui l’aurait cru ? et qu’il est bien que cela paraisse maintenant, pas trop tôt pour le bilan, pas trop tard pour les pilules à nous administrer. Monsieur l’ex-assureur, ex-ministre, merci de votre franchise !

lundi 28 mai 2007


La carte scolaire remplacée par l’obligation de mixité sociale pour les établissements
Un passage du point de vue de Louis Maurin sur l’Observatoire des inégalités (
http://www.inegalites.fr) l’ensemble étant à lire
"On suivra avec attention la mise en place de cette "nouvelle mixité sociale", mais personne n’est dupe en vérité. Compte tenu du poids politique des parents dont les enfants fréquentent les meilleurs établissements, on sait d’ores et déjà ce qui va se passer à partir de la rentrée prochaine. L’assouplissement va se transformer en un vaste jeu de choix de l’école, non pas pour les catégories populaires, mais pour les catégories situées juste en-dessous des plus favorisés, disons des 15 % de parents relativement diplômés. Quelques établissements réputés vont se donner bonne conscience en accueillant une poignée de bons élèves venus des quartiers défavorisés. Les écoles les moins réputées vont se vider de ces éléments moteurs, renforçant encore la fracture sociale scolaire. On peut craindre le pire pour ces collèges déjà en situation difficile. Paradoxe ultime, grâce à un enrobage savant les plus pénalisées seront les couches sociales peu diplômées, qui ont porté Nicolas Sarkozy à la présidence de la République...
Cet épisode de la carte scolaire est très révélateur de l’état du débat public français en matière d’éducation. Il existe d’autres solutions que la suppression de la carte scolaire. Rien n’empêche de se donner les moyens de faire respecter « l’ordre » qui a le vent en poupe : mettre en place des contrôles, limiter le choix des options, redessiner les contours de la carte scolaire pour mieux dissocier les quartiers des établissements. Heureusement d’ailleurs, certaines académies font déjà ce travail sans le claironner sur tous les toits, dans la limite de leurs pouvoirs au niveau local.
Il faut aussi s’interroger sur les raisons de fond de la « triche ». La plupart des parents - ceux que l’on entend le moins - ont un profond respect du système. Une partie des parents ont de bonnes raisons de chercher à éviter à leurs enfants l’ambiance de certains établissements et mettent alors leurs convictions dans leur poche : il est simpliste de leur jeter la pierre. Il ne faut pas oublier que les couches les plus aisées, qui ont les moyens de se loger dans les quartiers favorisés, ont rarement besoin de mettre en oeuvre des stratégies de contournement pour envoyer leurs enfants dans de "bonnes écoles". Enfin, dans un contexte de surenchère par rapport à l’école, l’anxiété des enfants et des parents est énorme par rapport à d’autres pays et elle se diffuse même là où les enjeux sont beaucoup plus faibles...."

samedi 26 mai 2007


La diplomatie internationale doute de l'avenir du gouvernement d'unité nationale palestinien (copié sur le Monde du 24 mai)

A l'issue d'une réunion avec le président palestinien, Mahmoud Abbas, jeudi 24 mai, le représentant de la diplomatie européenne, Javier Solana, a estimé que le gouvernement d'union palestinien ne fonctionnait pas et a précisé que l'UE était prête à envisager le déploiement d'une force de paix dans la région."Il est important qu'un gouvernement gère la situation à Gaza, ce gouvernement ou un autre", a dit M. Solana, ajoutant que, selon lui, le gouvernement actuel ne "fonctionne pas". Mahmoud Abbas a déclaré, pour sa part, que personne n'a "besoin de ces tirs absurdes de roquettes". "Ils doivent cesser afin qu'on puisse parvenir à une trêve réciproque avec les Israéliens", a ajouté M. Abbas, qui se trouve depuis mardi à Gaza pour tenter d'instaurer une trêve.


Le nouveau "coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient", Michael Williams, a également émis des doutes sur le futur du gouvernement d'union national palestinien, estimant qu'un déploiement de casques bleus à Gaza était nécessaire. M. Williams, qui effectue sa première visite ès qualités dans la région, a dit craindre que les "brutaux" affrontements interpalestiniens ne renversent le gouvernement. "Mais je pense qu'il est extrêmement important pour le peuple palestinien qu'il survive", a confié le diplomate britannique.


WASHINGTON "PRÉOCCUPÉ" APRÈS LES ARRESTATIONS DE DIRIGEANTS DU HAMAS
Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'armée israélienne a arrêté 33 hauts responsables du Hamas au pouvoir dans les territoires palestiniens, dont le ministre de l'éducation, Nasseredine Al-Chaër, l'ancien ministre Abdel Rahman Zeida, trois députés et quatre maires. L'opération s'est déroulée dans le nord de la Cisjordanie, notamment à Naplouse, parce que "les responsables du Hamas de Cisjordanie soutiennent les tirs de roquette" de la bande de Gaza vers le sud d'Israël, a indiqué un porte-parole militaire. Les Etats-Unis ont exprimé leur "préoccupation" suite à cette opération
.......

vendredi 25 mai 2007




Dans la feuille de route du gouvernement Fillon telle que l'a fixée Nicolas Sarkozy dans son projet présidentiel, outre la fusion inéluctable de l'ANPE avec l'Unedic, il y a obligation pour les titulaires d'un minima social d'exercer une activité d'intérêt général, et interdiction pour les chômeurs de refuser plus de deux offres d'emploi consécutives sans fondement, sous peine de se faire couper les vivres.Si on accusait la candidate socialiste d'être "floue", que dire des exigences particulièrement menaçantes du nouveau chef de l'Etat vis à vis des demandeurs d'emploi ? Combien de temps va-t-on encore continuer à agir comme s'ils étaient des paresseux et des profiteurs alors qu’en réalité, c’est l’emploi qui est bien trop rare ? Une fois de plus, la lutte contre le chômage ressemble avant tout à une lutte contre les chômeurs.


Qu'est-ce qu'une "activité d'intérêt général" ? L'intérêt général est ce qui est pour le bien public, lit-on ici et là. C'est vaste !Quelle différence y a-t-il entre l’"activité d'intérêt général" et le "travail d'intérêt général", le fameux TIG institué par la loi du 10 juin 1983, peine de réparation ou sanction pénale de substitution à l'emprisonnement que l'on réserve aux délinquants ? Quelle est la dose de criminalisation que l'on veut mettre derrière ces termes ?Or un chômeur de longue durée, coupable de n'avoir pas retrouvé un emploi digne de ce nom malgré des années de recherche (et à qui on aura même refusé une formation pour rebondir), aura-t-il le droit, par exemple, de conserver sa maigre allocation en œuvrant pour une association ? Lui laissera-t-on le choix de son activité et de l'association pour laquelle il va exercer, ou sera-t-il obligé d'aller là où on lui dira ? Il est à imaginer que Nicolas Sarkozy ne souhaite pas que les demandeurs d'emploi conservent leur libre arbitre : dans l'obligation de se rendre utile, ils iraient peut-être enfin militer en masse dans des associations de défense des chômeurs & précaires, qui sait... Ceci n'est évidemment pas souhaitable.


Si l'on englobe ces "activités d'intérêt général" dans les misérables contrats aidés déjà existants réservés au secteur non marchand - dont un service public démantelé et précarisé -, quelle en sera l'utilité réelle, puisque ces emplois sont jetables et sans perspective aucune ?


Qu'est-ce qu'une "offre d'emploi valable" ? Outre les mentions obligatoires, pour être "valable", une offre d'emploi doit comporter les trois critères suivants :- le poste à pourvoir se trouve dans les 50 km du lieu d'habitation- le salaire proposé sera l'équivalent d'au moins 75% du salaire antérieur- l'emploi proposé est en adéquation avec la qualification ou le métier antérieur.Sur quels critères se base Nicolas Sarkozy quand il parle de "deux offres d'emploi consécutives" ? Le premier refus d'une secrétaire de direction qui gagnait 2.000 € par mois pour un poste d'assistante commerciale en CDD et au Smic sera-t-il "fondé" ? Son second refus pour un poste de standardiste à temps partiel mérite-t-il qu'on lui supprime son allocation ? Car c'est bien cela que le marché du travail propose aujourd'hui.De plus, quand on sait que l'ANPE n'a jamais proposé aucune offre d'emploi à l'immense majorité des chômeurs, de quoi Nicolas Sarkozy parle-t-il ?Quelle sera la frontière avec le travail obligatoire ? L'ANPE, ainsi fusionnée avec l'Unedic, va-t-elle devenir le nouveau STO ?


Ramener notre taux de chômage à 5% ? Dans ces conditions, cette promesse reste réalisable : les minima sociaux et autres demandeurs d'emplois que l'on aura ainsi casés, de gré ou de force, sortiront de l'officielle catégorie 1 pour aller en catégorie 5, ou bien disparaître des listes de l'ANPE. Quant aux récalcitrants, ils seront purement et simplement radiés, c'est-à-dire condamnés à crever de faim.Notre devenir ne compte guère : peu importe la qualité et la pérennité des placements effectués car ce qui compte, ce sont, une fois de plus, les statistiques ! Que le "plein emploi" se fasse au prix de la précarité et du déclassement sauvages, cela n'a aucune importance.


deux communiqués du Pari Socialiste


Travailler plus pour gagner plus : slogan déjà mis à mal
En pointant les difficultés de mise en œuvre du dégrèvement de cotisations sociales et d’impôt des heures supplémentaires, le député Gilles Carrez vient d’apporter la preuve de la dangerosité et de l’inefficacité de la mesure « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy.
D’une part, ce dégrèvement ne concernerait que les salariés à temps plein, si bien que ceux à temps partiel, qui effectuent des heures complémentaires et non supplémentaires, ne bénéficieraient d’aucun gain de pouvoir d’achat. Pire, selon Monsieur Carrez, les salariés à temps partiel seraient à l’avenir menacés dans leur emploi, dès lors qu’il serait plus profitable à l’entreprise de demander des heures supplémentaires aux salariés à temps plein que de garder ceux à temps partiel.
D’autre part, le principe d’égalité devant l’impôt, auquel doit veiller scrupuleusement le Conseil constitutionnel, s’oppose fermement à ce que les salariés à temps plein bénéficient d’avantages dont seraient exclus ceux à temps partiel. La mesure serait dès lors contraire à la Constitution.
Enfin, le coût total du dégrèvement de cotisations et d’impôt sur les heures supplémentaires dépassant les 4 à 5 milliards d’euros, il est déjà suggéré de plafonner de nombre d’heures dégrevées, voire de ne mettre en œuvre la mesure qu’à titre expérimental.Ces mises en garde de l’ancien rapporteur général du Budget montrent que la proposition-phare de Monsieur Sarkozy, qui n’a de surcroît jamais été soumise aux organisations syndicales, est à la fois contraire à la Constitution, mensongère à l’égard des salariés, et dangereuse pour l’emploi. Il est encore temps de se rendre à cette évidence.


Gaz de France

Le Parti socialiste s’inquiète de la confusion entretenue par le gouvernement autour du dossier Gaz de France. Alors que le nouveau Président de la République a maintenu le flou sur ses intentions durant toute la campagne présidentielle, il semble aujourd’hui décidé à pousser les feux de la privatisation de ce fleuron de notre industrie dès le lendemain des élections législatives.Le Parti socialiste dénonce une manœuvre consistant à confisquer le débat démocratique pour ensuite procéder à de petits arrangements entre amis, dans le dos des électeurs.Dès lors, l’avenir de Gaz de France est plus que jamais au cœur du débat de la campagne législative.
Le Parti socialiste rappelle son opposition à toute privatisation de Gaz de France que ce soit par sa fusion avec Suez ou par un quelconque adossement à un producteur étranger.Il renouvelle sa volonté de constituer un pôle public de l’énergie autour d’EDF et de Gaz de France pour assurer le maintien d’un service public garantissant l’égalité tarifaire et la péréquation sur tout le territoire.
Le Parti socialiste défend de surcroît une baisse des tarifs du gaz afin de rendre au consommateur une partie de la rente accumulée par Gaz de France. Les profits records annoncés aujourd’hui en sont un signe manifeste et ne servent qu’à gonfler artificiellement le cours de bourse pour favoriser la privatisation

jeudi 24 mai 2007

l'opposition, sur le journal municipal d'Avignon
La situation sociale de nombreux Avignonnais(es) est de plus en plus préoccupante: en 2006, le nombre d’allocataires du RMI a augmenté de 1,3 % sur la commune d’Avignon et de 1,2 % sur le territoire de la COGA pour une augmentation de 0,3% dans le Département. Le nombre de jeunes
en situation de précarité s’est accru de 5% !
Tout le monde reconnaît que les politiques de la ville, les contrats de ville qui se sont succédés n’ont pas empêché la dégradation de la situation. Nous avions les contrats de ville, nous avons aujourd’hui les CUCS (Contrats Urbains de Cohésion Sociale),
Le CUCS de la COGA n’est rien d’autre que le Contrat de Ville d’Avignon, ancienne « mouture », à budget constant. Aucun moyen supplémentaire pour faire face à la situation.
On change de nom et …on continue comme avant. Sans parler de l’absence de réelle concertation en premier lieu avec la population concernée. Dans le même temps, Madame le Maire d’ Avignon refuse la proposition des élus communistes d’interdire les expulsions locatives, les coupures d’eau, de gaz, d’électricité, sur le territoire de la commune, et d’agir pour le gel des loyers.
Depuis le 15 mars, comme nous l’avions annoncé et dénoncé les arrêtés d’expulsions et de coupures ont repris. ...
André CASTELLI et Maïté NAVARRO Groupe communiste et citoyens
Pour un « projet de ville » concerté
.. notre inquiétude face à la poussée, toujours plus forte, des grandes surfaces. Et nous indiquions qu'en responsabilité, nous proposerions un moratoire de cinq ans sur l'ouverture de toute nouvelle zone commerciale afin de se donner le temps d'élaborer un véritable projet de ville.Qu'il s'agisse des commerçants ou des associations, chacun doit voir le droit d'exprimer ses attentes et ses besoins. La tribune u président de la commission commerce à la Chambre de commerce dans la Provence du 14 avril -intitulée « le commerce de proximité à genoux si rien est fait », confirme notre diagnostic.
Renouer le dialogue
..Dans l'intra-muros, les pétitions commencentà se multiplier et les coups de colère à faire place aux discussions. Le risque dans ces conditions est de se retrouver dans une position de blocage entre les différents interlocuteurs. En tant qu'élus avignonnais, nous proposons qu'une grande concertation locale qui permette de définir, enfin, les grands axes de développement de notre commune. Sans cette volonté de se mettre tous autour d'une table et de bâtir un véritable
« projet de ville » concerté, nous irons droit dans le mur.
Michèle FOURNIER-ARMAND
(site de campagne http://www.michele-fournier.com)


La morale en politique

Fragment du discours de François Fillon aux parlementaires UMP
« Et je ne vais pas la conduire avec le seul statut de responsable de la majorité…
Je vais la conduire directement sur le terrain en étant moi-même candidat aux législatives.
J’estime que la morale comme le courage politique me l’imposent.
A mes yeux, le premier ministre doit être un élu du peuple car ma légitimité c’est aussi celle qui m’est, depuis toujours, accordée par mes électeurs.
Je l’ai toujours pensé ainsi, et ce n’est pas maintenant que je vais changer de point de vue. »
Ou les divergences de point de vue.
J’aurais tendance à penser que, s’il peut-être en effet souhaitable, qu’un premier ministre ait été un élu, il ne l’est certainement pas qu’il se consacre à autre chose que cette fonction. Ce qui s’applique aussi aux ministres (avec une différence à la rigueur pour ceux qui pensent ne plus être ministres dans le futur gouvernement).
Il me semble également totalement immoral de faire campagne pour être élu, avec en tête la certitude que l’on démissionnera.
Sauf à faire du cumul des mandats une règle impérative.

mercredi 23 mai 2007


petite promenade matinale sur les blogs.

- chez Mélenchon http://www.jen-luc-melenchon.fr/ un billet sur la tentative de la droite du parlement européen de faire condamner "en urgence" le gouvernement vénézuelien que refuse de renouveler la concession de l'une des télévisions privées. Maintenant que nous assistons en direct à la porosité entre les médias de référence ou d'influence et les équipes de notre cher président-homme à tout faire, nous ne pouvons que soutenir un gouvernement qui, quelle que soit l'opinion que l'on puisse avoir sur lui, fait face à des campagnes massives, tant dans son pays qu'à l'étranger. Même si, ici, c"est à front renversé.

- sur le site du Figaro et sur le DEL la photo officielle de notre président etc... Un fol espoir, que le voisinnage de tous ces livres l'inspire et le disuade de disqualifier les filières jugées inutiles. Une surprise : ce menton qui est devenu carré, une vague préfiguration de rides, un visage qui me semble brusquement inconnu, début de la rupture ? Un amusement (j'avoue que j'en ai pris conscience en lisant des commentaires) le petit coeur qui lui fait une seconde oreille. Espoir ?
- et un billet intitulé "insolence" sur le blog de maître Eolas http://maitre.eolas.free.fr/ avec tout de même : si nous ne pouvons malheureusement que rêver que soient possibles, dans notre beau "pays des droits de l'homme" un procès fait par un prisonnier à l'Etat, et la conception, la production, la diffusion et le succès d'une série aussi intelligente et insolente, nous devons constater que cela n'a pas franchement gêné l'administration Bush, même si la roue tourne légèrement.

mardi 22 mai 2007


Petites notes d’un lundi

La campagne électorale a commencé. Mais en fait, au moins pour l’UMP, elle fait rage depuis l’installation de Sarkozy à l’Elysée. Avec en action vedette lundi la réunion du « Grenelle de l’environnement ». Les organisations ne pouvaient bien entendu que s’y rendre, et se dire satisfaites, sous peine de perdre toute chance de dialogue, puisqu’en fait, le Grenelle de l’environnement annoncé aura lieu à l’automne. Après les législatives. Une seule chose est sure : on ne touchera pas au projet EPR. (je ne sais si le Libération de lundi reflétait bien les propos de Nicolas Hulot, mais si ce dernier pense vraiment que c’est par une négociation entre le gouvernement et les ong que se réalisera son souhait « qu’on intègre à l’académie des sciences des chercheurs branchés sur les sciences de l’écologie », il semble que, pour lui, la démocratie s’arrête à la porte de ladite académie, et qu’elle se ramène à des campagnes d’opinion)
En attendant pour ce qui est de l’action du gouvernement, Fillon l’a annoncé, la priorité est la campagne. D’ailleurs, une bonne partie des ministres s’y implique au point d’être candidat. Le non cumul des mandats semble être considérer comme une trace néfaste d’on ne sait quelle idéologie.
Tout de même les ministres se sentent concernés par leur portefeuille et ce qu’il peut recouvrir et essaient de délimiter leur champ d’action, de revendiquer pour eux le rattachement de directions.
Le président, lui, continue de faire un travail de ministre dynamique. La séparation des pouvoirs est tout autant une notion obsolète.

Des priorités s'affichent. Mais nous devrions penser que l'impérator déclare souvent qu'il fera ce qu'il dit et que donc les priorités seront le contrat unique, le service minimum, suivis des franhises de soins.


Lundi après midi, sur France Culture, on se souciait de l’avenir de l’Europe, qui comme chacun le sait, est en panne à cause des français, et, comme toujours, on interrogeait les anglais sur notre amour ou refus de l’Europe et de l’euro. Il me semble cependant qu’il y a, pour l’orthodoxie européenne, des modèles plus pertinents qu’un peuple qu’on n’ose interroger, même par l’intermédiaire de son parlement, sur le fameux traité, et qui donne d’autant plus de conseils sur ce que doivent être l’euro et la Banque Centrale Européenne qu’ils n’entendent pas s’y impliquer.

A part cela le monde roule. Le G8 s’est penché, avec appréhension, sur les effets pour les économies des « hedge funds » et a finalement, courageusement, décidé d’appeler ces « fonds à l’autodiscipline » disait le Monde. Nous sommes sauvés.
(note assez passionante sur le jeu des attributions des ministres sur http://fredric-rolin.blogspirit.com)

lundi 21 mai 2007


reconnaissance, ou arrivisme ?

Je chippe la conclusion du billet du 20 mai de Sébastien Fontenelle, (http://vivelefeu.blog.20minutes.fr) sur parce que la vérité y est si joliment écrite :
"on sait que le premier souci de Rachi2dati, nommée aux Sceaux par le gars qui a envisagé un dépistage très, très, très précoce de la délinquance, a été d'affirmer: "Nous serons intraitables sur la délinquance des mineurs, on n'aura plus le laxisme qu'on a eu pendant longtemps".Plus généralement, "la France de Rachida", qui fait se pâmer tant de journalistes, n'est pas - du tout - celle où il ferait bon être "pauvre" et "arabe".
Oh.Non.C'est la France de Nicolas, où, si tu es musulman, tu es publiquement accusé d'égorger des moutons à la chaîne.C'est la France de Nicolas, où, si tu es un enfant "clandestin", on viendra chercher ta grand-mère, à la sortie de ton école.C'est la France de l'immigration "choisie", ou "maîtrisée", qui aurait aussi bien pu ne jamais choisir le papa maçon de Rachida - et voilà qui relativise, dirait-on, la belle success story.On sait ce que cette France n'est pas.
La France de Rachida n'est pas la France d'Aboubacar, 19 ans, arrêté en décembre à Limoges.
La France de Rachida n'est pas celle de Diallo, interpellé à Guyancourt le 30 janvier dernier.
Et tellement d'autres...
La France de Rachida est la France qui rafle et qui expulse.
La France de Rachida est la France de la honte, qui fait de l'immigration une menace pour notre "identité nationale" (noter la rime, riche).
La France de Rachida est la France de Nicolas.
La France de Nicolas est la France des peurs infectes, des phobies mensongères, de la démagogie à deux balles.
Rachida au gouvernement ?Les prochain(e)s expulsé(e)s en seront probablement ravi(e)s."

samedi 19 mai 2007


ministere inovant

Huit universitaires ont annoncé vendredi 18 mai leur démission des instances officielles de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI), qui doit ouvrir ses portes en 2007. Ils protestent contre l'instauration, "inacceptable" selon eux, d'un ministère de "l'Immigration et de l'Identité nationale".Selon l'historien Patrick Weil, spécialiste des questions d'immigration, signataire d'un texte adopté par sept autres universitaires, "l'association de l'immigration et de l'identité nationale est inacceptable". "C'est une honte, a-t-il déclaré à l'AFP. Au moment où tant de gens se rallient en trouvant formidable de faire partie d'un gouvernement moderne, il faut rappeler qu'il y a quelque chose qui n'a rien de moderne et au contraire effrayant dans la création de cette administration"."Problème"
Selon le texte, le rapprochement des deux termes "s'inscrit dans la trame d'un discours stigmatisant l'immigration et dans la tradition d'un nationalisme fondé sur la méfiance et l'hostilité aux étrangers dans les moments de crise".
"Là où le pari de la CNHI était celui du rassemblement tourné vers l'avenir autour d'une histoire commune que tous étaient susceptibles de s'approprier, ce ministère menace au contraire d'installer la division et une polarisation dont l'histoire a montré les ravages" (...) . "Il n'est pas dans le rôle d'un Etat démocratique, indique encore le texte, de définir l''identité'. Associer 'immigration' et 'identité nationale' dans un ministère n'a jamais eu de précédent dans notre République: c'est, par un acte fondateur de cette présidence, inscrire l'immigration comme 'problème' pour la France et les Français dans leur être même".

Musée et médiathèque
Les autres signataires du texte sont Nancy Green, Gérard Noiriel, Patrick Simon, Vincent Viet, Marie-Christine Volovitch-Tavarès, Marie-Claude Blanc-Chaléard, Geneviève Dreyfus-Armand. La Cité de l'histoire de l'immigration, située Porte-Dorée à Paris et dont le président du conseil d'orientation de l'établissement est Jacques Toubon, devrait ouvrir ses portes dans le courant de l'année.Créée en janvier 2005, la Cité devrait proposer, outre un musée national et des expositions temporaires, des colloques et des activités pédagogiques, des interventions d'artistes et une médiathèque. (AFP

vendredi 18 mai 2007


E.A.D.S.


Nicolas Sarkozy a déclaré, vendredi 18 mai, que la France était prête à faire son devoir d'actionnaire pour aider financièrement EADS, ajoutant toutefois que l'Etat n'avait pas vocation à rester dans le capital du groupe aéronautique européen une fois que celui-ci aura retrouvé une bonne santé.

"L'Etat français fera son devoir s'il doit y avoir une augmentation de capital, avec pour objectif de remettre un jour les parts de l'Etat sur le marché. L'objectif n'est pas une nationalisation partielle d'EADS", a-t-il dit lors d'une rencontre avec les syndicats au siège d'Airbus à Toulouse, où il était accompagné par le président de la société, Louis Gallois, et le nouveau ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, Jean-Louis Borloo.

"Quand l'entreprise ira bien, on pourra s'en séparer", a-t-il ajouté. L'Etat français détient actuellement 15% du capital d'EADS.

Nicolas Sarkozy a par ailleurs renouvelé sa "confiance" au président d'Airbus et co-président d'EADS Louis Gallois sur le plan Power 8, jugeant qu'un "plan social était nécessaire" dans l'entreprise.

"Je vais prendre mes responsabilités" "j'ai toujours dit qu'un plan social était nécessaire" chez Airbus, a déclaré le chef de l'Etat. "C'est la position de la majeure partie des organisations syndicales autour de cette table, à l'exception de la CGT", a-t-il dit.

"Ce n'est pas à l'actionnaire de gérer le plan social", a-t-il justifié. "C'est aux dirigeants de l'entreprise de créer les conditions du dialogue social sur la rémunération, sur les primes, sur Power 8" et "je fais confiance à M. Gallois". "Les décisions de M. Gallois sur le plan salarial, sur le plan de l'intéressement, sur le plan social, il a la confiance des actionnaires, ce sont ses décisions, je n'ai rien à en dire", a conclu Nicolas Sarkozy"

Sur le site du Nouvel Observateur ce soir, le Monde lui ne parle que de l’interdiction envisagée des parachutes dorés.


comme il y a près de dix ans que cet homme ne m'intéressait plus guère, j'ai découvert aujourd'hui, où on tombe sur lui a tout coin de lecture, qu'il est né à Avignon et, en principe, gastro. Je devrais l'aimer. Je le plains un peu s'il croit pouvoir être utile, et je m'amuse d'apprendre qu'il était grave et tendu lors de sa prise de rôle qu'il ne trouvait pas facile.
Pour Fillon (je ne supporte plus d'entendre les journalistes de la "radiotélévision française" le présenter comme le versant social de Sarkozy), Olivier Bonnet rappelle sur http://olivierbonnet.canalblog.com la lettre de Gilles Lemaire, au moment de la "réforme des retraites" qui dit bien l'hypocrisie de ladite, mais j'ajouterais qu'il est rien moins que certain qu'il ait "sauvé la retraite par répartition", même réduite sous la portion congrue.

jeudi 17 mai 2007


Sébastien Fontenelle lit le dernier livre de Chomsky (http://vivelefeu.blog.20minustes.fr) et je lis Fontenelle. Deux des passages cités par lui, en pensant qu’elles s’appliquent partout, toujours.
« Les remarques (...) sur la nécessité de créer des impressions fausses pour contrôler sa propre population confirment ce qui devrait être l'évidence la plus flagrante: les professions de bonnes intentions des dirigeants doivent être écartées par l'observateur rationnel. Elles sont quasi universelles et prévisibles, donc elles ne sont porteuses d'aucune information. Les pires monstres - Hitler, Staline, les fascistes japonais, Suharto, Saddam Hussein et beaucoup d'autres - ont produit d'émouvantes envolées rhétoriques sur la noblesse de leurs objectifs. (...) Si nous sommes sérieux, nous nous renseignerons sur ce qu'ils font, sans prêter grande attention à ce qu'ils disent, principe élémentaire qui a inspiré une riche littérature, de Pascal à Zamiatine et à Orwell".
Parce que cela peut, aussi, être dit par des gens qui le pensent
Ou (sur la présidentielle 2004 aux Etats-Unis): "Beaucoup ont voté pour ce que l'industrie des relations publiques appelle des "qualités" ou des "valeurs", qui sont élaborées et projetées très soigneusement et qui ont à peu près autant d'authenticité que l'imagerie des publicités pour les dentifrices. Les commentaires des actualités se sont concentrés sur le "style", l'"attractivité", la "convivialité" et le "caractère", et sur des bêtises comme l'"irascibilité" occasionnelle de Bush ou le lapsus de Kerry sur le nom d'un stade de foot".
Raison pour laquelle j’attends, sans trop écouter ce que disent nos hommes montant ou descendant du pavois, les amis et le passé pouvant tout de même donner des indices.
une bonne nouvelle http://lautrecampagne.org continue

mercredi 16 mai 2007


avec mon manque de logique habituel, je suis entrée au PS après les précédentes présidentielles parce que j'étais en colère, contre la fin du gouvernement Jospin et sa campagne. Après le plaisir de la campagne des législatives que dans mon coin nous avons gagnée, ça ne s'est guère arrangé. D'autant que par force j'ai suivi cela de l'extérieur. Mais là ma rage devient d'autant plus impuissante qu'il n'y a plus que ce parti pour représenter la gauche, et que sa responsabilité est énorme.

Fin d'un billet de Mélenchon qui dresse un juste constat

Nous payons là lourdement la crise récurrente du seul parti en mesure de résister électoralement, le PS. Il n’y a plus de lieu de débat sérieux, à l’écart des oreilles médiatiques, où se respecte un minimum de cadre collectif. Lors du CN, quand Vincent Peillon, porte-parole de Ségolène Royal, monte à la tribune, il annonce n’avoir qu’une chose à dire : « silence ». Il ajoute : « je peux faire plus court encore, chut ! ». Au même moment, Ségolène Royal, sortie de la salle dès son discours et celui de Hollande prononcés (elle déclarera : « les positions des autres, je les connais déjà ») est en train de réunir la presse. Devant les membres du CN, elle déclarait que les Français ne comprendraient pas que l’on ait dans ce moment d’autres préoccupations que la préparation des législatives. Devant la presse, elle exige que le prochain Congrès du PS désigne son candidat à la présidentielle de 2012. Le lendemain, François Hollande appelle sur une radio à la création d’un grand parti « qui occupe tout l’espace » à gauche et au centre. Le MRC et le PRG seraient d’accord. Mais au PS, il ne l’a jamais évoqué. Et dès le lendemain Strauss Kahn fustige la manœuvre et désigne Hollande comme le principal responsable de la défaite.
Mettez bout à bout les déclarations de ces éminents socialistes. C’est un parti de « vieux croûtons » qui n’a rien fait depuis 5 ans (DSK), c’est lui qui a fait perdre la gauche (Royal), il a commis l’erreur de sous-traiter son espace à une gauche radicale qui n’existe plus et un centre qui lui existe (sic) (Hollande)… La droite n’a même plus à faire campagne !
D’autant qu’au même moment, diverses personnalités socialistes défilent auprès de Nicolas Sarkozy pour discuter ministères. Bernard Kouchner, chargé de l'innovation sociale et politique (en la matière nous sommes servis) auprès de François Hollande, hier favorable à l’union avec Bayrou comme seul moyen de contrer Sarkozy, ne dément pas qu’il réfléchit à devenir son ministre. Quelle que soit l’issue de ces marchandages, l’effet recherché aura été produit. D’un côté le PS se divise, de l’autre Sarkozy rassemble les Français. Et pulvérise au passage le principal ressort de la campagne des présidentielles : sa propre diabolisation. Si Sarkozy n’est plus le diable et que le PS est vécu comme une machine à perdre, un scénario de dévissage brutal peut se mettre en place aux législatives. La gauche serait alors réduite mise en pièces jusqu’à l’os. Pour l’éviter il est urgent de redresser le cap.


Partie des enseignements d’une déroute
Jacques Généreux – fin d’un article paru dans Libération le 14 mai.

Cherchant à s’expliquer la défaite de Ségolène Royal, alors que le rejet de la politique gouvernementale était fort il y a un an, que rien ne l’entravait à gauche (ralliements ou vote utile), il rappelle que Sarkozy a, bien sûr, affiché un programme de « droite décomplexée » mais n’a pu emporter le choix que parce qu’il ne s’est pas borné à cela, dans sa présentation

… » sa grande force a été de marier son idéologie avec un discours répondant exactement aux attentes de travailleurs exaspérés par les excès et les insuffisances du capitalisme libéral : il s'est montré comme le défenseur du pouvoir d'achat, comme le seul leader osant parler à nouveau de protectionnisme et comme le promoteur d'un Etat efficace au service du public ; il a su incarner le retour du politique face à des forces occultes et sans mandat démocratique qui semblent désormais commander nos destins ; il a réussi le tour de force d'incarner la «rupture» avec le gouvernement sortant, alors qu'il en fut l'un des principaux acteurs.
C'est donc aussi une demande de régulation politique du monde et de l'économie, aspiration de gauche s'il en est, qui s'est trouvée validée par les électeurs. Dès lors, la défaite de la gauche tient probablement plus au fait que cette aspiration ne s'est pas trouvée incarnée par la candidate socialiste, et à ce qu'aucune idéologie n'est venue invalider celle de l'individu méritant. Ségolène Royal ne s'est jamais posée comme la chef de file d'une gauche combattant une droite néolibérale. Loin de revendiquer une idéologie de gauche aussi consistante que l'était celle de Nicolas Sarkozy, elle a semblé à la remorque de son rival en ne parlant que d'ordre, de valeur travail et de refus de l'assistanat. L'impressionnisme, l'incohérence et l'instabilité de son discours économique et social ont fait le reste, face aux propositions extrêmement simples et jamais sérieusement contestées de son rival.
L'élection était donc peut-être gagnable par un candidat... de gauche, tout simplement ! Un candidat s'appuyant sur son camp au lieu de s'en démarquer, articulant avec force et cohérence une conception alternative de la société et du progrès, démontrant l'incompatibilité entre le vernis social de Nicolas Sarkozy et sa volonté indestructible de rendre aux riches l'argent public et à chacun la «liberté» de renoncer à ses droits sociaux. La gauche a donc sans doute moins besoin d'une ample refondation idéologique que de retrouver sa profonde consistance idéologique. Il ne lui manquerait alors que deux choses pour remettre en chantier la société solidaire du progrès et combattre la «dissociété» des individus. Primo, des militants et des cadres socialistes qui renoncent enfin à reconduire les dirigeants, la stratégie centriste et l'inconsistance idéologique qui les conduisent à la défaite. Secundo, construire à gauche un grand parti qui réunisse les divers courants partageant l'aspiration au progrès continu d'une société de solidarité, où l'intérêt général prime sur les profits privés, dans le cadre d'une économie de marché fortement régulée par le politique. C'est là une perspective qui peut rassembler les progressistes, du centre gauche aux communistes, et jusqu'aux «antilibéraux» qui préfèrent oeuvrer à des progrès biens réels qu'exploiter indéfiniment le seul marché de la protestation.
Mais construire ce qui paraît si souhaitable restera longtemps hors de portée si trop de dirigeants du PS persistent à penser l'avenir dans une alliance entre les centristes et un parti social-démocrate débarrassé de son aile gauche. Cette vision inspirée d'une histoire ancienne et étrangère n'ouvre d'autre perspective que l'explosion du PS en deux forces concurrentes. La fraction socialiste authentique capterait alors l'essentiel de l'électorat ancré à gauche, et le parti social-démocrate ne tarderait pas à être absorbé par le parti centriste »

mardi 15 mai 2007

ouverture ?
argumentaire repris de http://www.2007lagauche.fr
L’ouverture », c’est la trouvaille du nouveau pouvoir pour semer la confusion. Les socialistes et la gauche doivent dissiper ce rideau de fumée ! Il n’y a aucune raison d’appeler « ouverture » ce qui n’est que débauchages individuels.
Soyons précis. Ouvrir et s’ouvrir, c’est s’entendre sur un projet politique commun. Ce n’est pas ce que recherche M. Sarkozy. Il cherche à débaucher des personnalités de gauche, ayant parfois flirté avec le centre voire le centre-droit, en leur offrant des postes ministériels, ou assimilés, mais en leur demandant d’appliquer en retour son projet, ses idées et ses méthodes. Bref « rejoignez-moi, mais renoncez à ce que vous pensez » ! Pour ceux qui accepteraient de se faire les complices de cette opération, il s’agirait d’un véritable reniement.
A nous de dénoncer la manœuvre. Le message que la droite veut faire passer est clair : « à quoi bon équilibrer mon pouvoir dans les urnes lors des législatives puisque je l’équilibre dans mon gouvernement ». Seulement, il n’équilibre rien du tout. D’abord, parce que l’illusion de « l’ouverture » se dissipera après le 17 juin et cèdera probablement la place à la rupture libérale que le nouveau président compte engager. Surtout, parce que les personnalités transfuges qu’il aura séduites – et abusées – seront d’autant plus à sa main qu’elles n’auront derrière elle aucune attache dans le parti majoritaire. Un ministre isolé est un ministre godillot ou un ministre falot. Ne tombons pas dans le piège que nous tend la droite pour nous affaiblir dans la perspective des législatives
.

Sarkozy et Kouchner ! Bush a enfin une bonne nouvelle !




Nouvelle inauguration de notre petit siège de campagne repeint et lancement de la vraie campagne législative. Saisir notre infime chance.
Bon discours ferme de Michèle Fournier-Armand sur la nécessité, pour un bon fonctionnement démocratique, d’un contre-pouvoir, sur le refus de ce qui oppose, compartimente, sur la défense des services publics, la volonté que la réforme nécessaire de l’état ne se traduise pas par son affaiblissement.
J’apprends à la connaître. Elle est solide et intelligente.
Les violons sur la campagne de la présidentielle ont été discrets, les attaques inexistantes, le sujet était autre.
En rentrant, écouté Fabius sur France Inter, et j’ai aimé.

lundi 14 mai 2007


Déplacés au nord de la République Centraficaine selon Action contre la Faim
Depuis plus de deux ans, une violence multiforme a explosé dans le nord ouest de la Centrafrique. De nombreux villages ont été brûlés et pillés. Une rébellion armée luttant contre le pouvoir central de Bangui et la répression de l’armée centrafricaine ont poussé plus de 120 000 personnes à fuir leur village et à se déplacer dans la savane alentour ou dans les villes. A cela s’ajoute une insécurité permanente causée par le banditisme et de nombreuses bandes de « coupeurs de routes ». Les familles vivent dans des campements de fortune depuis plus d’un an autour de leurs champs. Parallèlement, 70 000 centrafricains ont quitté le pays pour se réfugier au Tchad ou au Cameroun voisins.

Les déplacés ont tout perdu, outils agricoles, semences, etc. La priorité pour eux est de survivre au jour le jour. Sans semences, ayant épuisé leur maigres « réserves », ils n’ont aucune perspective pour le moyen ou le long terme, l’inquiétude est grande notamment à l’approche de la prochaine saison culturale.


De plus, ils ont un accès très limité à l’eau potable. On estime à environ 7 litres la quantité d’eau disponible par jour et par personne (l’OMS préconise 20 litres d’eau par jour et par personnes en situation de crise). Par peur des attaques, les femmes et les enfants n’osent pas retourner dans leurs villages pour puiser de l’eau. La consommation de l’eau des rivières ou des marigots, la vétusté des infrastructures d’accès à l’eau et le manque d’accès à l’hygiène favorisent l’apparition de maladies diarrhéiques, de maladies de peau qui peuvent être fatales aux plus jeunes.


Avec l’arrivée de la saison des pluies, en juin, la recrudescence des moustiques, associée aux conditions de vie précaires, risque de favoriser les cas de paludisme. Les cas de malnutrition et de paludisme chez les enfants de moins de 5 ans sont déjà en augmentation. Les familles ne peuvent se rendre ni au marché, ni aux structures hospitalières des villes, les routes étant très peu sûres. La situation humanitaire est particulièrement alarmante


Economie et circulation en Cijordanie – à partir d’un article d’Avi Issacharoff repris par la Paix maintenant

Selon un rapport de la Banque mondiale, Israël, en limitant la liberté de circulation et l'accès à certaines parties de la Cisjordanie, empêche toute chance pour l'économie palestinienne de sortir de la crise. Ce rapport, particulièrement critique, affirme également que les restrictions imposées
aux Palestiniens leur interdisent l'accès à environ 50% de la Cisjordanie….
Les auteurs de ce rapport expliquent que la politique des bouclages en Cisjordanie s'effectue par une série de mesures et de décrets, ainsi que par la création d'obstacles physiques, qui contribuent à l'éclatement de ce territoire en cantons, de plus en plus petits et déconnectés les uns des
autres. ….
Si l'on en croit les chiffresfournis par l'Office des Nations unies pour les Affaires humanitaires dans les territoires occupés (OCHA), le nombre de ces obstacles se montait en mars dernier à 546, soit 44% de plus que lors de la signature de l'accord sur la circulation et l'accessibilité, en novembre 2005.
"Si les obstacles physiques sont les manifestations visibles du bouclage, les moyens utilisés pour limiter la circulation des Palestiniens sont en fait bien plus complexes, et se fondent sur une série de pratiques administratives et de politiques d'autorisations qui limitent la liberté des Palestiniens de retourner à leur domicile, trouver du travail, investir et sortir des limites administratives de leurs communes", établit ce rapport.
Les restrictions administratives empêchent les Palestiniens de pénétrer dans d'importantes parties de la Cisjordanie, dont "toutes les zones situées à l'intérieur des limites municipales des colonies, la 'zone tampon', la vallée du Jourdain , Jérusalem Est, les routes 'réservées' et autres zones fermées'."
"L'effet combiné de ces obstacles physiques et administratifs est la division de la Cisjordanie en trois segments (nord, centre et sud), plus dix autres segments ou enclaves, les Palestiniens devant passer par des check points pour aller et venir de l'un à l'autre", affirme le rapport. "En pratique, l'effet de cette économie mise en pièces est que, chaque jour, tout déplacement vers l'école, le lieu de travail, les magasins, les centres médicaux et les terres agricoles est soumis à l'incertitude et à
l'arbitraire."
Le rapport de la Banque mondiale estime que les Palestiniens sont empêchés d'accéder à 41 segments de routes (longueur totale : environ 700 km) en Cisjordanie. Ces routes sont réservées à l'usage des colons et des fonctionnaires internationaux. Un conducteur palestinien peut demander une autorisation spéciale pour lui et son véhicule afin d'utiliser ces segments de routes, mais les check points ad hoc temporaires contribuent à créer "une incertitude importante, des coûts et des risques supplémentaires pour le transport de marchandises, et ils exercent un rôle dissuasif pour l'activité économique palestinienne."
Pour la Banque mondiale, il n'y aura pas de reprise économique en Cisjordanie tant que d'importantes portions de son territoire resteront inaccessibles. La rapport conclut : "Ce n'est qu'après un réexamen de fond de toute la politique des bouclages que le secteur privé palestinien pourra redémarrer et nourrir une croissance durable

dimanche 13 mai 2007


Directive Services : une histoire sans fin

La Confédération européenne des syndicats (CES) s’inquiète du risque de réintroduction des services de santé dans la directive Services.

Certains parlementaires européens libéraux (ALDE) qui n’avaient jamais accepté le compromis obtenu au Parlement européen, continuent à tenter de le saboter. Un rapport d’initiative au sujet des services de santé a été examiné par la Commission du marché intérieur du Parlement européen cette semaine. Le vote a abouti à une remise en cause du compromis sur la directive Services.

Ce rapport sera transmis à la plénière du Parlement européen, discuté et voté le 24 mai.La CES a toujours été contre le fait de considérer les services de santé comme une simple marchandise et elle a demandé leur exclusion de la directive Services. Le compromis sur cette directive prévoit, en effet, que les services publics et privés de santé en soient exclus du champ d’application du fait de leur nature, de leur mission et de leur importance particulières.

C’est le Parlement européen qui a su trouver une issue à une impasse choisie par la Commission.

De ce point de vue, la CES n’a jamais compris la nécessité et le sens d’un rapport initiative qui se retourne maintenant contre ses auteurs. A présent, le Parlement risque de mettre en péril le travail achevé au bout de deux ans de discussion, d’examen et de décision.

La CES appelle à voter contre cet amendement qui met le feu au poudre.

samedi 12 mai 2007


Les Français ne sont pas des paresseux Le point de vue de Guillaume Duval, rédacteur en chef du mensuel Alternatives Economiques (sur le site de l’Observatoire des inégalités).
Il faut, parait-il, « réhabiliter la valeur travail ». Nicolas Sarkozy en a fait le thème central de sa campagne victorieuse. Il considère manifestement que la paresse actuelle des Français est la cause principale des difficultés que rencontre le pays. Il s’agit pourtant d’une contrevérité qui aurait dû, en bonne logique, lui coûter l’élection tant le propos est insultant à l’égard des 22,5 millions de salariés, qui travaillent dur chaque jour, et des 2 millions de chômeurs, qui aimeraient pouvoir en faire autant.
Rien n’est plus faux en effet que ce préjugé d’une France paresseuse : les salariés français figurent au contraire parmi les plus productifs au monde. Selon les chiffres du
Bureau of Labor statistics (BLS), organisme officiel américain donc peu suspect de socialisme militant ou de francophilie excessive, un (ou une) Français(e) qui occupe un emploi avait produit 71 900 dollars de richesses en moyenne au cours de l’année 2005. C’est certes moins que les 81 000 dollars produits par l’employé américain moyen mais significativement plus que les 64 100 dollars d’un anglais, les 59 100 dollars des allemands ou encore les 56 300 dollars d’un japonais...
Et Nicolas Sarkozy devrait pourtant savoir que les salariés français ne sont pas, et de très loin, ceux qui travaillent le moins en Europe. Selon Eurostat, l’organisme statistique officiel de l’Union, un (ou une) salarié(e) français travaillait en moyenne 36,4 heures par semaine au troisième trimestre 2006. Contre 36,1 dans l’ex Union à 15. Les Français travaillent presqu’aussi longtemps que les anglais, 36,5 heures, et significativement plus que les Danois, 34,6 heures, dont le modèle social est si envié, ou encore que les Allemands, 34,5 heures, pourtant champions du monde de l’exportation. Sans parler des Néerlandais qui ne restent en moyenne que 29,8 heures au travail chaque semaine. Dans l’ex Europe à 15, c’est en Grèce, 39,9 heures, et au Portugal, 39,2 heures, qu’on travaille le plus longtemps. Rattraper la Grèce et le Portugal, est-ce cela l’ambition de Nicolas Sarkozy pour l’économie française ?
Si, à niveau de richesses comparable, le chômage est plus important chez nous que chez nos voisins, c’est justement parce que ceux qui ont déjà un emploi sont particulièrement productifs. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs la démarche des 35 heures était parfaitement censée. Et c’est pour la même raison, qu’en voulant allonger le temps de travail de ceux qui ont déjà un emploi, Nicolas Sarkozy ne ferait qu’aggraver le chômage. Quant aux chômeurs, soupçonnés de se complaire dans leur situation, il serait pourtant difficile de les pénaliser davantage qu’aujourd’hui afin de les obliger à trouver un emploi : les chômeurs français figurent déjà parmi les plus mal traités au sein de l’ex Union à 15. En 2003, selon les chiffres d’Eurostat, 10 de ces 15 pays dépensaient, en effet, davantage que la France pour indemniser leurs chômeurs, rapporté à leur PIB. Jusqu’à 2,7 fois plus pour le Danemark ou les Pays Bas, mais même un peu plus aussi pour le Portugal...
Contrairement à ce que sous entend le nouveau président de la République, les salariés français ne sont donc pas des paresseux, ni les chômeurs de l’Hexagone, des profiteurs. Pour autant, il ne fait guère de doutes que les entreprises françaises rencontrent des difficultés importantes. Elles sont souvent à la peine sur les créneaux high tech en expansion et s’en sortent, en particulier, nettement moins bien sur le marché mondial que les entreprises allemandes. Et cela bien que le travail soit sensiblement plus cher Outre Rhin : 33 dollars de l’heure en 2005 pour un ouvrier de l’industrie contre 24,6 en France selon les chiffres du BLS.Si la paresse des salariés n’est pas en cause, ni le coût de leur travail, est-ce que les raisons de ces difficultés ne seraient pas à chercher plutôt du côté de la tête des entreprises ? De la faible qualité de leurs dirigeants et de l’inefficacité de leurs modes de gestion ? Au vu du gigantesque gâchis que l’incurie d’un Arnaud Lagardère, actionnaire de référence, combinée à la soif de pouvoir d’un Noël Forgeard ont provoqué au sein d’Airbus, on se dit en effet que c’est surtout au niveau de ses élites économiques que le capitalisme français aurait besoin d’une « rupture »....

vendredi 11 mai 2007


Communiqué de proches parents de Léon Blum

« Nous avons entendu avec stupéfaction, en boucle ce matin sur LCI, la déclaration de monsieur Vincent Bolloré selon laquelle sa famille aurait « reçu Léon Blum à son retour de captivité en 1945 ».
Nous, proches parents de Léon Blum, opposons un démenti formel à cette allégation.
Léon Blum n¹a jamais eu aucun lien avec la famille Bolloré, ni avec la moindre famille du milieu des affaires.
A son retour de déportation, en mai 1945, Léon Blum ne dispose d¹aucun logement habitable, son appartement ayant été pillé et dévasté, la maison de son épouse Jeannot à Jouy en Josas ayant été détruit .
Léon Blum trouve refuge auprès de Felix Gouin, président de l¹Assemblée Consultative, qui siège au Palais du Luxembourg, en attendant de pouvoir habiter la maison de son épouse à Jouy en Josas où il finira ses jours, et qui est aujourd¹hui le musée Léon Blum.
Dans un état de santé très délabré, il ira, rarement, se reposer dans la maison, peu luxueuse, d¹amis proches en région parisienne. Est-il utile de rappeler que Léon Blum, en dehors d¹une magnifique bibliothèque aujourd¹hui à la Fondation des Sciences Politiques, ne possédait aucun bien, qu¹il n¹a vécu que de ses traitements d¹homme d¹état, et que ses frères et lui, ont donné, au long de leur vie, une bonne part de leurs revenus au parti socialiste ...
Est-il utile de rappeler (voir les biographies dont celle de Lacouture) que Léon Blum, qui n¹avait aucun goût pour l¹argent et le luxe, est mort dans un relatif dénuement, ses traitements ayant beaucoup de retard après la guerre ... »

(pour la photo j’ai un peu honte – en cherchant je suis tombée sur cette photo de la place Léon Blum, chère à mon souvenir. Il est à droite du banc et tient une rose dans son dos. Subliminal)


Quelles frontières et quel projet pour l’Union ?

Des passages d’un article intéressant comme base de réflexions ( devenues virtuelles puisque désormais nous sommes tous réduits en Sarkozy vis-à-vis de l’Europe), de Michel Foucher dans le Monde démocratique. Il est long et à lire en entier et n’est malheureusement pas sur le site – exposé du problème

« S’il est vrai que dix-huit Etats ont ratifié le texte (du traité), dont deux par referendum – Luxembourg et Espagne –, sept autres réservent leur position. La géographie de ce prudent silence signale des Etats dont la conception majoritaire est celle d’une Europe issue de l’Association européenne de libre échange (AELE) étendue du Portugal à la Suède, en passant par l’Irlande, le Royaume-Uni (initiateur) et le Danemark, et à laquelle se rattache la République tchèque de M.Vaclav Klaus. Celui-ci ne cache pas sa préférence pour une simple « Organisation des Etats européens » à la place d’une Union aux pouvoirs jugés trop étendus. Le cas polonais est spécifique, marqué par une sorte de repli souverainiste et populiste d’une partie de l’élite …. l’attachement au système très avantageux du traité de Nice sur les droits de vote (comme l’Espagne) et une relation difficile avec le voisin allemand… » (s’y ajoute la future installation de systèmes antibalistiques américains en Pologne et en République tchèque, qui ne facilitera pas des accords sur les relations stratégiques)

« Il reste que les interrogations des opinions publiques des deux pays du « non » sont partagées par d’autres. Après tout, si un Etat fondateur (je croyais deux) et inspirateur du projet européen comme la France, s’est exprimé de la sorte en 2005, c’est que quelque chose ne va plus, dit-on à Lisbonne comme à La Haye….

Deux visions contrastées se dessinent. L’une, constatant sur l’Union continue de fonctionner, même à minima, tend à sous-estimer les enjeux institutionnels, à privilégier les initiatives communes dans un nombre limité de domaines, à envisager l’Union comme une simple étape intermédiaire vers un monde globalisé… C’est, à quelques nuances près, la position centrale des Etats restés silencieux sur le projet de traité. L’autre vision considère l’Union comme une communauté politique aux limites clarifiées, devant disposer d’institutions stables et efficaces, et capable d’agir en format restreint, d’organiser la solidarité entre ses membres et d’adopter une politique extérieure plus active et plus autonome : Allemagne et France, Espagne et Italie, Belgique et Luxembourg, sans doute aussi la Pologne pour l’aspect de la sécurité.

Ce second ensemble d’Etats est toutefois en désaccord sur les suites à donner. L’Allemagne reste d’autant plus attachée à un nouveau texte institutionnel que sa structure fédérale (comme l’Espagne et la Belgique peu ou prou) implique… une claire répartition des compétences. Par ailleurs, son poids démographique (lui donnant droit à quatre-vingt-dix-neuf députés, contre quatre-vingt-dix-sept à la France, à l’Italie et au Royaume Uni) en fait un acteur majeur dans les deux grands partis… au Parlement européen » qui selon le traité devrait désigner le prochain Président de la commission. Idem pour les droits de vote au Conseil.

Une idée chemine, qui a les faveurs des libéraux belges et luxembourgeois
, comme des courants d’inspiration centre-gauche (Italie) ou social-démocrate (France) : celle d’un engagement plus actif de la zone euro dans la coordination économique et dans les politiques de soutien effectif à la croissance…. Il s’agirait aussi de s’accorder sur des politiques fiscales mieux harmonisées et, pourquoi pas, de doter la zone euro d’un ministre de l’économie, comme cela été envisagé… pour le domaine des affaires étrangères. »

Enumération de ce que devrait faire l’Europe pour les politiques agricoles, industrielles, de recherche, de l’immigration, sociale, avec le rôle des syndicats dans les divers pays. Question des limites, auss,i pour permettre cette harmonisation politique. Constatation qu’il reviendra à l’Allemagne d’essayer de mettre la machine en marche et de fixer un calendrier en juin 2007.
Et hors article, pour moi, quasi- certitude que le rôle de la France, peut-être à demi volontairement, ne pourra être que très limité.

mercredi 9 mai 2007


Témoignage d’un chômeur qui se lève tôt... mais à qui on apporte aucune aide (sur http;//www.hns-info.net/
Bonjour,
Je me présente : Eric 45 ans seul avec mon fils de 6 ans au chomage depuis 2003 et au rmi depuis bientôt 2 ans.Avant cela je travaillais dans une société d’informatique en tant que chef de projet et responsable des développements. Licencié suite à la vente de l’entreprise à un grand groupe financier ...
Depuis c’est la descente aux enfers de la précarité. Perte de mon logement (expulsé) ; dépression etc ...
Aujourd’hui contre mauvaise fortune bon coeur, je tente de monter une entreprise ou une association dans le domaine du Service à la Personne (Cours ; installation ; formation ; entretien ; migration des programmes propriétaires vers le monde du "Libre" et toute action en relation avec l’informatique.
Après quelques démarches auprès des administrations locales : mairie, préfecture conseil général, je m’aperçois que je n’ai droit à aucune aide en dehors du contrat ACRE.
Le constat aujourd’hui est le suivant : les engagements du gouvernement sont purement virtuels ; à ce sujet le Conseil Général a refusé il y 18 mois de financer un contrat Avenir pour d’obscurs prétextes. Ecoeuré je prends contact avec l’ASSEDIC qui me reçoit et m’apprend que le département (conseil général) à "dépossédé" les Assedic de la gestion des contrats subventionnés.Un peu plus écoeuré, je prends ma plus belle plumme afin de faire part de mon étonnement au ministre chargé de la réinsertion (JL Borlo) J’aurai du m’abstenir : la préfecture à diligenté une enquête sociale à mon égard. Cela fait toujours plaisir ...
Bientôt EDF GDF vont mettre fin à la fourniture d’énergie. L’eau est déja coupée ... enfin limitée (1 heure pour remplir une grande casserole d’eau) Alors que faire devenir délinquant pour vivre ?Du travail j’en veux bien entendu contrairement aux assertions de certains politiques, je me lève le matin, m’occupe de mon fils, consulte mes courriels, épluche les offres d’emplois.La plupart des réponses des entreprises contactées : Vous avez 45 ans ... vous êtes seul avec votre fils pourrez vous conjuger travail et vie privée ... et j’en passe.
Que faire ?
Eric

mardi 8 mai 2007

j'ai lu moultes fois depuis deux jours "vous allez voir qui est le vrai Sarkozy" venant de ses tenants de bonne volonté. Et je me dis "quel dommage qu'il l'ait caché toutes ces années"
Va-t-il changer les lois qu'il veut faire passe en priorité ?


L’ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius a mis en garde lundi contre les risques de divisions internes au PS avant les législatives de juin, estimant que "l’erreur, ce serait de nous disputer entre nous".
Au lendemain de l’échec de Ségolène Royal à l’élection présidentielle, M. Fabius a plaidé pour une campagne des législatives "collective", affirmant sur RTL que "l’objectif était de conquérir l’Elysée, c’était pas de marcher sur Solférino, ce sont deux choses différentes".
Mme Royal "doit faire partie de l’équipe de campagne, c’est bien le moins", a assuré M. Fabius, "mais cette campagne doit être menée de manière collégiale".
"Maintenant, il faut non pas se déchirer mais préparer rapidement les législatives", a-t-il insisté : "Les victoires de la gauche sont toujours des victoires du nous, jamais des victoires du je".
Mais si la gauche doit être "ouverte, rassembleuse", le PS "ne doit pas donner le sentiment d’avoir des tractations avec des formations qui, au demeurant, sont des formations de droite", a-t-il mis en garde, faisant allusion à l’UDF de François Bayrou.
"Parmi les causes qui expliquent cette défaite, il y a eu une certaine désorientation politique", a-t-il estimé.
Nicolas Sarkozy a "décomplexé la droite, il faut que le même travail soit fait à gauche", a-t-il affirmé, "c’est-à-dire qu’il faut à la fois que nous assumions nos valeurs de gauche pleinement (...) et que nous regardions le monde tel qu’il est. Ca ne veut pas dire droitiser la gauche".

dimanche 6 mai 2007

Je rente de mon bureau de vote, où nous avons eu un petit espoir incrédule (et le plaisir des mines de certains) avec les 300 premiers votes, donnant une majorité à Sagolène Royal, pui au final : 945 votants - 493 Sarkozy - 430 Ségolène Royal, quelques votes nuls. J'entends à la radio la joie à la Concorde. Je vais d"jeuner, puis me préparer un diner.
Je n'ai pas encore vu les résultats. Je ne sais si c'est une déroute. Je suis crevée et triste, et me donne un peu de temps.
Je le maintiens, comme je le disais vendredi, Sarkozy peut être le président de la France, il n'est pas mon président. Vais-je, comme Monsieur de Voltaire, rebaptiser la majorité des français du nom de welches, pour pouvoir rester française.
Maintenant les législatives et le congrès. J'étais, en fumant une cigarette dans la cour pendant qu'on recomptait l'émargement, assez d'accord sur ce point avec un camarade "cultureux" (soit les questions endormies avec la "synthèse" quitte à ce que cela passe par une explosion)


Un concert de solidarité réunit des voisins israéliens et palestiniens

Des habitants juifs de zones proches du village de Jabal Mukaber, près de Jérusalem Est, sont venus soutenir cette semaine leurs voisins palestiniens lors d'un "concert de l'espoir". Ce concert était organisé en solidarité
avec les habitants du quartier de Sheikh Sa'ad, qui pourraient être coupé du reste du village à cause du tracé controversé de la barrière de sécurité.

Organisé par le Centre judéo-arabe de Jabal Mukaber, dont le slogan est "de voisins à voisins", le concert a attiré quelque 300 personnes, moitié juifs et moitié arabes.

"Le mur séparerait des gens de leur famille, de leur tissu social, de leur gagne-pain et des possibilités de soin", a dit Hillel Bardin, habitant de Talpiot-Arnona, qui fait partie du comité d'organisation de ce concert.
"Nous voulons un autre tracé, qui contournerait le village au lieu de le traverser. Si la sécurité peut être obtenue sans détruire la vie de ces gens, ce serait sans aucun doute beaucoup mieux."

Les tribunaux ayant annulé ce tracé, le ministère de la défense a fait appel. Le verdict devrait être connu dans quelques jours. (Ha'aretz, 4 mai 2007)

vendredi 4 mai 2007


Monsieur, je suis désolée, mais, pendant qu'il en est encore temps, j'ai besoin de vous le dire : vous ne serez pas mon Président, moins encore que ne l'était votre prédécesseur.
Je serais contrainte d'accepter que vous soyez le président de mon pays, mais j'ai la chance de pouvoir tenter de m'abstraire de votre présence, de n'accepter que vous envahissiez mon monde, mon paysage, que très épisodiquement, avant que je vous zappe.
Je serais tout de même navrée de devoir, ce faisant, me désintéresser de ce que vous tenterez de faire de mon pays et de ses habitants.


dans Libération du 4 mai 2007 la réalité, avant de nouvelles lois Sarkozy
Au départ, voilà une jeune femme présentant parfaitement bien : médecin, spécialiste du sida au Mali. Le mois dernier, elle est invitée, comme cela lui arrive souvent, à participer à un colloque scientifique sur le sida, à Paris, présidé par Christine Katlama. Il s'agit d'une rencontre très officielle puisque, en ouverture de ladite conférence, a été lu un message de bienvenue de Jacques Chirac. «Le 29 mars 2007, raconte ce médecin (1), j'atterris à 6 h 20 à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Au poste de contrôle de police, je suis arrêtée par un policier, sans aucun motif. Il m'amène dans un petit bureau où se trouvent d'autres policiers et des passagers. Il me fait attendre pendant trois heures. Sans un mot. Deux jeunes policières me fouillent ensuite dans les toilettes et, sans explication, me prennent tous mes papiers. Je leur explique, pourtant, le motif de mon voyage, mais elles ne me répondent pas.» Ensuite ? «Un autre policier m'ordonne de signer des papiers sur lesquels est écrit : "Refus d'entrée".» La raison ? «Il me dit que ma date de retour dépasse celle du séjour qui figure sur le visa, et que je ne suis pas inscrite pour la prétendue conférence. Je leur explique que dans mon pays, le Mali, il faut présenter un billet d'avion de retour au consulat de France pour obtenir un visa d'entrée, que la Société Bristol-Myers Squibb, qui a pris mon billet, l'a laissé ouvert jusqu'à un mois, et que, lorsque j'ai obtenu un visa de sept jours, j'ai raccourci mon séjour en France, et qu'enfin, les inscriptions définitives à la conférence se font sur place.» Bref, tout est clair et il n'y a aucune embrouille. «Mais ils n'ont rien voulu comprendre, ils m'ont enfermée dans une petite pièce. On ne pouvait pas se tenir assis, et on m'a dit que je prendrai le vol Air France du même après-midi sur Bamako... J'ai dit aux policiers que j'avais de la famille à Paris. Ils m'ont transférée au centre de rétention de l'aéroport, où je suis restée quatre heures, sans accès à une chambre. Dans l'après-midi, trois policiers sont venus me chercher, m'ont ramenée à l'aéroport pour l'embarquement. Arrivée au contrôle de police des frontières, j'ai cherché à voir un officier de police. Par chance, l'un d'eux s'est arrêté pour écouter mon histoire, et m'a donné raison. Il m'a dit de ne pas embarquer. Il a ordonné aux policiers de mettre un téléphone à ma disposition pour appeler ma famille à Paris et en Afrique.»
La mésaventure ne s'arrête pas là. «J'ai pu appeler mon mari, qui a ensuite avisé sa soeur puis notre beau-frère à Paris. Ils sont immédiatement venus à l'aéroport.» Mais ces derniers n'ont pu la rencontrer, l'heure des visites étant dépassée. «Le lendemain matin, mon beau-frère et ma belle-soeur se sont présentés au centre de rétention pour me faire sortir. On nous a fait savoir que mes papiers étaient restés à l'aéroport et qu'il n'y avait au centre aucun officier disponible pour prendre une décision. Après deux heures d'attente, un officier s'est présenté à nous. Mon beau-frère, avec ses décorations de Légion d'honneur et du mérite, s'est porté garant et a demandé au comité d'organisation de la conférence de faxer à la police une copie de mon inscription... C'est comme cela que j'ai retrouvé ma liberté, après plus de trente heures de rétention.» Un détail, encore : «Les policiers qui m'ont reconduite du centre de rétention au poste de police du terminal, visiblement déçus de me voir revenir pour une libération et pas pour un rembarquement, ont conspué leurs collègues du centre de rétention, accusés de faiblesse.»
Une bévue ? Une pratique bureaucratique courante ? Un zèle déplacé ? «Il n'y a pas mort d'homme, ni violence, mais c'est ahurissant, réagit avec force Bernard Kouchner. Pour un témoignage ainsi recueilli, combien d'autres jamais révélés ?» Et pour ces trois médecins, une interrogation nouvelle : «Peut-on, aujourd'hui, continuer à inviter nos collègues médecins africains à des échanges scientifiques à Paris si nous les exposons à trente heures de rétention, à des mesures d'expulsion, à des humiliations de toutes sortes ?»

jeudi 3 mai 2007


erreurs et contre-vérités de Nicolas Sarkozy lors du débat reprise, un peu à ma sauce, d’un argumentaire du parti socialiste, les interprétations UMP ayant eu largement leur place dans les médias je me suis confortée en retrouvant les chiffres que je ne connaissais pas précisément
La sécurité -

Il déclare que la délinquance a baissé de 10% depuis 2002. En réalité, ce sont les vols de voitures qui ont diminué en raison des dispositifs anti-vol plus performants sur les voitures. En revanche, il y a 30% d’agressions de plus qu’en 2002 et 26% de plus de faits de violences à l’école. - S’agissant de la protection proposée aux femmes policières, il est rappelé que ce dispositif existe à Montréal où des bus (ou des patrouilles du soir) raccompagnent les policières chez elles (je persiste à penser que cela semble idiot)
Les 35 heures -
Il affirme que les 35 heures n’ont pas créé d’emploi. C’est faux. Un rapport du Ministère des finances publié, lorsqu'il était ministre, reconnaissait la création d’au moins 300.000 emplois grâce aux 35 heures.
Michel Didier -
Il s’abrite derrière les informations de l’institut économique Rexecode, dont le dirigeant, M. Michel Didier, a appartenu au Conseil d’Analyse Economique créé par L Jospin mais qui a toujours été un économiste libéral. Le gouvernement de Lionel Jospin était capable de nommer des opposants politiques dans des organismes de conseil. Sarkozy n’en imagine même pas la possibilité.
Retraites-
Il indique : « jusqu’en 2020 on n’a pas de souci majeur à avoir quant au financement de nos retraites ». Assertion infirmée par le Conseil d'Orientation des Retraites (COR), lui-même, qui indique qu'il manque 50% du financement. Chacun sait qu’un rendez-vous sera nécessaire en 2008 pour combler le déficit du régime des retraites. Toujours selon le COR, le besoin de financement des régimes de retraite sera, au minimum, de 0,7% de PIB par an d'ici 2025. En outre, les gouvernements de la droite n’ont pratiquement pas doté le fonds de réserve des retraites.-
Il se trompe quand il affirme que la pénibilité du travail est prise en compte dans la loi Fillon sur les retraites. Des négociations sont en cours dans les branches professionnelles et n’ont pas abouti. Souvenons-nous des propos de F. Fillon qui disait « la pénibilité au travail, c’est subjectif ».
Fiscalité -
Le candidat de la droite, ancien ministre des finances, a dit : « nous sommes le pays d’Europe qui avons les impôts les plus élevés ». Nous rappelons au contraire que la France est un des pays d’Europe où l’impôt sur le revenu est le plus bas : 10,2% du PIB contre 13,7% moyenne européenne. S'il appelle impôts l’ensemble des prélèvements obligatoires, ce qui est un regrettable manque de précision pour un ministre des finances, la France a des taux inférieurs à ceux des pays du nord de l’Europe.-
Il annonce qu’il permettra la déduction fiscale des salaires et des cotisations sociales des employés à domicile. Ce dispositif existe déjà dans la proportion de 50% des montants. Mais l’ignorait-il ou entend-il porter le taux à 100%. Ce qui permettrait à M. Forgeard de bénéficier de chauffeurs, de jardiniers… gratuits
quand il justifie le bouclier fiscal par le droit pour chacun de ne pas voir plus d'une proportion de 50% du fruit de son travail prélevé par l'état, en fait la part du patrimoine dans les revenus concernés sera importante (jusqu'au cas de l'héritière mentionnée par Ségolène Royal)
La formation professionnelle
Il souhaite que des filières professionnelles puissent obtenir les mêmes diplômes que les filières générales. Il ignore donc que grâce aux formations par alternance (à l’apprentissage) on peut déjà, depuis plusieurs années, obtenir un BTS et un diplôme d’ingénieur.
L’Education
Quand il explique que la diminution des postes de l’Education nationale est due au transfert des TOS (personnels de service des établissements scolaires) vers les départements et les régions, il se trompe. 37.000 emplois (12.000 enseignants et 25.000 personnels d’assistance éducative) ont été supprimés depuis 2002.
Europe -
Le candidat de la droite affirme que M. Zapatero, Blair et Mme Merkel lui auraient donné leur accord sur un traité simplifié. C’est un mensonge. D’abord parce qu’aucun dirigeant responsable ne donne d’accord à un candidat non élu avant une négociation à 27 pays. Ensuite parce que ni M. Zapatero, ni Mme Merkel n’ont, à ce jour, défendu la position d’un traité simplifié. -
Il indique que ceux qui souhaitent un nouveau référendum sur les institutions européennes « veulent faire repasser la constitution ». Curieux : rien n'interdit de présenter un nouveau texe. Il veut "débloquer la situation en Europe en modifiant les institutions", et donc un nouveau traité. Comment consultera-t-il les Français ? Pourquoi n’a-t-il pas dit dans le débat qu’il avait choisi la voie parlementaire ?